Le GTIA Waraba est de retour à Bamako. Ce bataillon de 700 hommes, formés grâce à l’Eutm, vient de céder sa place sur le théâtre d’opération Mali au GTIA Sigui. Celui-ci aussi a été formé grâce à la coopération avec l’Union européenne ; il est le 3ème bataillon après Elou et Waraba. Ce dernier est le premier bataillon et ses hommes ont passé six mois dans la région de Gao et celle de Kidal, surtout dans le cercle de Tessalit. Selon nos sources, ce bataillon est mixte avec beaucoup de touaregs. Ses éléments ont été présentés au Génie militaire dès leur arrivée à Bamak0. Certains ont rejoint ensuite l’unité spéciale de l’armée malienne, c’est-à-dire les hommes du commandant Abass Dembélé qui se trouvent actuellement à l’école de la gendarmerie de Faladié. Cette unité spéciale a vu le jour grâce au général Didier Dakouo, cela bien avant l’offensive jihadiste. Ces militaires ont fait leurs preuves surtout à Konna avant d’aller, avec les soldats français, à l’assaut des autres régions occupées. À ce jour, les GTIA Sigui et Elou sont sur le terrain et l’Union européenne est en train de former un quatrième bataillon.
Plus de places dans les prisons
Avec les multiples arrestations et interpellations, la capacité d’accueil de la prison centrale de Bamako et largement dépassée. Idem au Camp I avec les personnes arrêtées au nord et en sus des éléments de l’affaire dite des bérets rouges. C’est pourquoi les magistrats arrêtés avaient été mis dans des salles sans éclairage. Certains ont même partagé des cellules avec les bandits armés du nord. Finalement, c’est le procureur général près la Cour d’appel qui a aménagé une partie de la maternité du Camp I, en chantier, afin que les magistrats arrêtés puissent y rester. Les personnes en détention dans le cadre de l’affaire du PMU-Mali, selon nos informations, ont passé des nuits au Pôle économique. Et ils seraient toujours là-bas en raison du fait que les cellules des prisons de Bamako sont bourrées de monde. C’est dire que la lutte anti-corruption risque d’être freinée, faute de places.
Violents incidents à Sikasso
Le week-end dernier, dans la matinée, une partie de Sikasso était au bord de la rupture. À cause d’un espace utilisé comme terrain de football mais aussi comme forge et autres lieux pour exercer des activités diverses au quartier Sanoubougou 2. L’espace aurait été acheté par un opérateur économique, Boubacar Yara, spécialisé dans le carburant. Ce dernier voulait y construire une station d’essence. Mais il s’est heurté au refus catégorique de la population qui estime que c’est le seul espace public dont elle dispose. Après maintes tentatives de médiation infructueuses et l’autorisation du procureur de la République, l’opérateur économique a voulu débuter les travaux sous bonne protection des forces de l’ordre. Mais ça a tourné au cauchemar. Des affrontements violents ont alors opposé les forces de l’ordre à la population. Bilan : des blessés très graves parmi les policiers et gardes qui ont d’ailleurs été évacués sur Bamako. Le véhicule de Yara a été «cramé». Une de ses stations dans la même zone a été sauvée de justesse grâce aux forces de l’ordre. Yara lui-même doit son salut à un imam dans la mosquée duquel il s’est réfugié. L’huissier de justice du cabinet Fasoy, venu faire le constat, fut également violenté et sauvé de justesse de l’irréparable. Yara et sa famille sont sous protection sécuritaire en attendant la médiation entreprise par le gouverneur et l’ensemble des chefs de quartier. Tout au long des affrontements, le tribunal de Sikasso est resté fermé en raison des menaces qui planaient sur le procureur dont les propos auraient été jugés trop défiants par la population. Il aurait dit en substance : «même si ça doit me coûter son poste, cette station sera construite».
Des opérateurs économiques bloqués
Depuis la transmission de 100 dossiers à la justice par le président de la République, le sommeil de plusieurs opérateurs économiques est troublé. En plus, ils ne peuvent plus voyager comme ils veulent. Les plus malins d’entre eux sont sortis du pays depuis l’élection d’IBK. Ils se trouvent dans les pays du Golf et d’Asie en train de couler des jours heureux, alors que ceux restés au pays ne sont plus libres de leurs mouvements. Ils peuvent néanmoins mener leurs activités dans les régions du Mali. Certains opérateurs miniers et pétroliers ont appris la décision à l’aéroport Bamako-Senou, pendant que deux d’entre eux se trouvent aujourd’hui au Pôle économique. Certains ont été écoutés puis relâchés à la même minute. En tout cas les opérateurs économiques disent être en accord avec les mesures prises par le président de la République.
Les requêtes par circonscription
La Cour constitutionnelle dont les 9 membres avaient élu domicile au siège de l’institution devrait statuer sur 129 requêtes, dont 7 émanant de la région de Kayes ; Koulikoro 7 ; Sikasso 10 ; Ségou 16 ; Mopti 7. Tombouctou 60 dont 40 pour la seule circonscription de Diré. Ici, le candidat de l’Adéma, Nock Ag Attia, avait formulé des requêtes dans presque tous les bureaux de vote. À Gao, les requêtes étaient au nombre de 16 contre 7 à Bamako. La Cour en a rejeté 73 pour défaut de requérants ; sur les 56 retenues seules 4 ont eu gain de cause. Si l’aboutissement de ces requêtes n’a pas eu d’incidence sur les résultats à Diéma, tel n’a pas été le cas à Niono, Gao et Nara. À Gao, ça a fait deux victimes de taille. Il s’agit en l’occurrence de notre frère Arboncana Maïga et l’éternel député Assarid Ag Imbarcawane. À Niono, les rêves de Diadié Bah, qui se voyait déjà dans la peau de député, ont été brisés. Tout comme ceux de Modibo Kimbiri, ce grand producteur de riz dans la zone Office du Niger.
Les élus de la Cour
En 2007, à l’issue des législatives, le Rpm a obtenu 11 députés. Au grand désarroi de ses responsables qui avaient estimé à l’époque que la Cour constitutionnelle avait elle-même élu des députés. Cette année, le Rpm obtient des députés grâce à la bienveillance de la Cour. Sur les 9 députés qui ont eu la chance d’être élus par la Cour, 7 sont du Rpm, un de l’Um-Rda, un de Sadi. Parmi les 7 du Rpm, il y a les trois députés élus à Nara dont Niamé Keïta, l’ancien directeur général de la police nationale ; les 3 députés de Gao et un autre à Niono. Ce qui fait que le Rpm a eu 66 députés. Il est suivi de l’Urd qui en a 17 ; l’Adéma obtient 16 ; Fare : 6 ; Sadi : 5 ; Codem : 5 ; Cnid : 4 ; les Indépendants sont au nombre de 4. L’Asma a eu 3. Les autres partis représentés à l’Assemblée nationale sont : Pdes (3) ; Mpr (3) ; Parena (3) ; Cds (2) ; Miria (2) ; Um-Rda (2) ; Adp (2) ; Prvm (1) ; Yelema (1) ; Apr (1) ; Udd (1). Au total, ils sont au nombre de 147 députés pour la législature 2013-2018.
La Cafo en colère
Après la proclamation des résultats définitifs des législatives par la Cour constitutionnelle, on constate que le nombre de femmes députés a diminué de 15 à 12 femmes. Toute chose qui incommode la puissante coordination des organisations et Ong féminines du Mali, Cafo. Laquelle, sous la houlette d’Oumou Touré Traoré, a organisé une conférence de presse le samedi dernier à son siège, à Bolibana. Selon la présidente de la Cafo, la quasi-totalité des cas de fraudes ont eu pour victimes les femmes. Mieux, les femmes constatent que même les postes qu’elles occupaient sont en train d’être pourvus par des hommes. Cela sans compter que sur les 34 membres du gouvernement actuel, il n’y a que 4 femmes. C’est pourquoi la Cafo ne veut plus baisser les bras ; elle compte en effet prendre sa place dans les plaidoyers et autres activités de formation des femmes. Il faut noter que plusieurs femmes leaders du pays étaient présentes à cette conférence de presse. Signalons que sur les 12 femmes élues députés, 9 sont du Rpm et deux seulement sont de Bamako : Oumou Simbo Keïta, en Commune V, et Fatoumata dite Ténin Simpara, en Commune I.
Nos vœux pour 2014
Nous souhaitons à chaque être humain, ici, là-bas et ailleurs • 1 an d’Allégresse, de Solidarité et de Paix, • 12 mois de Plaisir, • 52 semaines de Bien-être, • 365 jours de Chance, • 8 760 heures de Succès, • 525 600 minutes d’Amour, • pour un total de 31 536 000 secondes de bonheur ! Excellente année 2014 !
Nous soutiendront tous les jours notre vaillante armée… 😀 Bravo… Waraba… Nous sommes fiers de vous. 😀 😀
Maliens et fiers… nous le resteront.
Si certains passent leur temps à critiquer le Mali et son armée… ils nous trouveront sur leur chemin.
Nous n’avons pas à nous excuser pour ce que nous sommes… Maliens, nous sommes fiers… 😀
Vive l’armée malienne… 😀 😀 😀
Cette photo sur laquelle ils sautent partout et bondissent comme des cabris a du être prise quand on venait de leur annoncer une prime spéciale, une montée en grade, et une nourriture premier choix au camp!
Les Warani ont suffisamment démontrés qu’ils étaient plus doués pour les revendications ssyndicales que la défense du pays!
Chapeau à qui? ça veut dire que le bataillon WARABA a été un échec total. Sinon pourquoi retourné aussi tôt? et pourquoi dispersé les éléments qui le compose à d’autres unités? Waraba kèra zozan yé!
Chapeau unité WARABA,la Nation vous sera toujours reconnaissante!
“la Nation vous sera toujours reconnaissante!”
Reconnaissante de quoi?? 😯 😯
D’avoir fait grève comme des enfants gâtés au lieu de partir au combat où des étrangers étaient déjà en train de risquer leur vie? 😯 😯 😯 😯 😯 😯
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