Il s’agit bel et bien de nos hommes et femmes qui sont communément appelé « Avocat ». Cet être est censé défendre quelqu’un devant la justice. Mais le problème qui se pose envers ces hommes, ils ne sont pas clair comme on le pense dans notre pays. Et le citoyen ne sait plus à quel saint se vouer quand il a des difficultés.
Reconnaissons qu’ils ne sont pas tous à adopter des comportements peu orthodoxes. A mettre le nez dans ce royaume, on tente de dire que la corruption à atteint le seuil de la porte. Le système est que tout serait déjà ficelé en coulisses et à l’avance. Les acteurs seraient dans des rôles prédéterminés. Sous le couvert des textes ainsi détournés. Sous le masque des robes et des toges qui ne seraient plus que de simples accoutrements de scène. L’argent roi ayant déjà finit d’huiler tous les circuits. Nos prisons peuvent se remplir d’innocents. Il fallait accréditer à tout prix l’idée selon laquelle nous avions affaire à des bouffeurs à l’appétit vorace, qui promènent leur morgue hautaine par-dessus la misère du plus grand nombre.
Bamako d’ATT
Une agglomération pas comme les autres
En fait, Bamako n’est qu’illustratif d’un mal général, expression d’une gouvernance qui ne semble pas suffisamment prendre en compte les intérêts du citoyen électeur, doublé du citoyen contribuable. L’un n’est intéressant que pour ses suffrages, l’autre pour son argent. Pour le reste, qu’ils aillent, l’un et l’autre, se faire foutre. Nous bel et bien à Bamako ou s’est installé des ennuis et bobos. La petite bourgade du début du siècle dernier est aujourd’hui une ville dans laquelle se concentre plus d’un million d’âmes. Une ville qui se construit plus qu’on ne la construit. Un tour à l’ACI 2000, des immeubles sortent de terre à un rythme époustouflant. Des immeubles avec sous-sol, s’il vous plaît. Ce qui constitue à la fois une nouveauté et un exploit technologique. Mais ce boom de l’immobilier, qui atteste que « Quand le bâtiment va, tout va », à en croire la sagesse des nations, fait régner le béton en maître absolu, l’utilitaire prenant le pas sur l’esthétique. Pour dire que si c’est souvent bien, il n’est pas sûr que ce soit toujours beau. Mais si les immeubles rivalisent d’orgueil, en promenant leur morgue hautaine par-dessus la ville, le piéton, un minus perdu à leurs pieds, est loin d’être à la fête. Notre capitale est bien le cœur vivant et mouvementé de cet « Etat entrepôt » que serait devenu notre pays.
Journée internationale
Une opportunité d’affaires pour les ministres
Chaque jour que Dieu fait, est une opportunité d’affaires pour nos ministres. Tout un chacun avec son staff à l’appui des caméras de l’ORTM ou d’Africable y mène le jeu tellement qu’il n’y à plus rien à dire sous nos cieux. Chaque jour, est le décor d’une journée internationale et puis précisément la veille, le premier responsable micro et caméra au point prononce son discours. Un discours qui donne de l’espoir à la population. Cette gymnastique durera combien de temps ? C’est vraiment de la falsification. Prenons l’exemple sur la journée internationale de l’enfant. Le beau discours du premier responsable du département en charge de l’enfant n’a vraiment pas son sens au moment ou elle n’a jamais eu le courage le lendemain de s’arrêter dans la rue pour donner un habit à un enfant errant. Il est de même pour les autres départements. Des agences de communication fabriquées de toutes pièces. Des journées pour attirer l’attention sur les enjeux internationaux importants sont devenues une opportunité d’affaires. Autant de journée. Si ce n’est pas la journée de l’arbre, c’est la journée de la femme. De quelle femme nous parle-t-on autant et elle est reléguée au second plan dans toutes nos initiatives. Il ne nous reste seulement qu’a instauré la journée internationale des «hommes infidèles » ou la journée des « filles vierges ». Qu’Allah nous sauve.