Suite à la disparition de 26 pistolets mitrailleurs dans les magasins d’armes, le chef d’état-major de la garde nationale ainsi que le commandant de groupement de la même unité ont été suspendus de leurs fonctions.
La hiérarchie militaire suspecterait aussi des soldats maliens de faire partie d’un réseau de vente d’armes.
L’enquête préliminaire sur les incidents de Kidal
La provenance des tirs reste toujours méconnue
Selon un communiqué de la Minusma, l’enquête préliminaire n’a pas permis de déterminer l’origine des tirs meurtriers, lesquels ont occasionné deux morts et plusieurs blessés parmi les manifestants (18 avril dernier à Kidal).
« Une deuxième phase plus approfondie devrait permettre d’établir les causes exactes de l’incident et de dégager des responsabilités éventuelles”, indique la même source.
Rappelons que les manifestant protestaient contre des “arrestations et perquisitions arbitraires” menées par la Force Barkhane dans la région de Kidal après la mort des trois soldats français.
Traque des terroristes
Une quinzaine de personnes arrêtées
Du mois de mars à nos jours, les services de renseignement malien ont arrêté près d’une quinzaine de présumés terroristes de diverses nationalités. Ces personnes arrêtées dans plusieurs localités du pays, seraient impliquées dans différentes attaques et opéraient le plus souvent en coordination.
Selon certains observateurs, ces arrestations des présumés terroristes dénotent de la volonté des forces de sécurités maliennes à lutter contre le terrorisme.
A titre d’exemple, les forces armées maliennes ont arrêté dans le nord du pays, (vendredi 25 et samedi 26 mars derniers) 2 présumés complices de l’attaque de Grand-Bassam avant de mettre la main sur Souleymane Keita. Le 4 avril denier un terroriste nigérian a été arrêté dans la localité de Diabaly et 7 autres présumés, le 7 du même mois dans le cercle de Nara.
Aussi, avant l’arrestation du Mauritanien Fawaz Ould Almeida présenté comme le cerveau de la fusillade du restaurant « la terrasse»; des attaques de Sévaré, des hôtels Radisson Blu et Nord-sud, les forces spéciales des services de renseignements Maliens avaient procédé dans la nuit du samedi 16 avril dernier à l’arrestation de Aliou Doumbia considéré comme le chauffeur du commando de l’attaque de Grand Bassam, en Côte d’Ivoire.