Lors de sa dernière visite à Sikasso, le Président IBK dénonçait l’immobilisme de ses alliés politiques face à une opposition mieux structurée et virile. Décidemment, son message a été compris. Du moins par l’Adema Pasj, l’un des partis influents de la majorité présidentielle. A la veille de la visite présidentielle dans la capitale des balazans, l’Adema a fait un communiqué à l’intention de ses militants de Ségou. Dans ledit document, le Président du parti, Tiomoko Sangaré invite les militants à prendre toutes les dispositions nécessaires pour mobiliser les militants et sympathisants de l’Adema-Pasj à prendre massivement part à toutes les activités liées à cette importante visite présidentielle. «En comptant sur votre engagement patriotique et militant pour la réussite de cet évènement historique, je vous prie d’accepter, camarades secrétaires généraux, l’expression de ma haute considération», a-t-il conclu.
Tournée présidentielle à Ségou :
Des inaugurations et lancements d’infrastructures
Après la visite de la région de Mopti en 2014 et de celle de Sikasso en 2015, le Président de la République, Ibrahim Boubacar Keïta accompagné d’une forte délégation effectuera une visite à Ségou du 7 au 12 décembre 2015. Au cours de la présente visite, Le président de la République procédera à l’inauguration et au lancement de plusieurs infrastructures socioéconomique qui participeront au rayonnement de notre nation et au mieux être des populations de la région de Ségou. Dans ce cadre, il posera la première pierre de l’échangeur au carrefour de Markala et de l’autoroute de Pelengana. Il devra également effectuer une série de déplacements dans les 7 cercles de Ségou. Il s’agit de San, Bla, Tominian, Niono, Braouéli, Macina et le cercle de Ségou.
Selon des sources bien introduites, le Chef de l’Etat saisira cette opportunité pour échanger avec les populations en vue de leur expliquer sa vision du développement socioéconomique du pays et recueillir leurs suggestions pour la consolidation de la paix dans le pays.
Syndicat national de l’éducation de base :
Une grève prévue pour le 15 décembre
Que se passe-t-il exactement au niveau de l’éducation nationale ? Surtout que les grèves se succèdent ces jours-ci. Le Syndicat national de l’éducation de base (Syneb) prévoit d’observer une grève de 72 h du mardi 15 au jeudi 17 décembre 2015 si ses revendications ne sont pas satisfaites. Au nombre de celles-ci, le Syneb exige la levée de suspension et le paiement immédiat des salaires du mois de novembre 2015 de tous les enseignants suite au contrôle physique de novembre 2014. Le ministre Togo, à vos marques pour contenir la colère des enseignants !
Pour indiscipline syndicale :
Huit membres du bureau national du Sypesco suspendus
Au cours de son comité directeur tenu le samedi 5 décembre 2015 à la Maison de l’Enseignant, le Secrétaire général du syndicat des professeurs de l’Enseignement secondaire des collectivités, Adama Konaté, a annoncé la suspension de 8 de ses camarades. Pour cause, explique-t-il, la suspension du mot d’ordre de grève du syndicat le 4 avril 2015 a provoqué des points de vue divergents conduisant à la création d’une fronde avec des agissements peu orthodoxes de certains de ses camarades du BPN-Sypesco. Il affirme que ces derniers se sont désolidarisés dudit bureau en violant les textes du syndicat à travers des actes condamnables, tels que la démobilisation des militants par l’intox et le dénigrement du Secrétaire général, responsable moral de l’organisation. Ces agissements qualifiés de faute grave et d’indiscipline syndicale a contraint de bureau à prendre des sanctions. Ainsi, lors de sa réunion ordinaire du 5 septembre dernier, le bureau a procédé à la suspension des camarades fauteurs de troubles conformément aux textes en vigueur. Il s’agit de Mamadou Soumaré, Aldiouma Dama, Mahamadou Guindo, Amadou Traoré, Kalilou Mariko, Harouna Sissoko, Moulaye Coulibaly et Abdallah Youssoufa.
Lenteur dans l’application de l’accord : La CMA accuse le gouvernement
La situation au Mali n’a pas connu d’évolutions conséquentes depuis la signature, en mai et juin derniers, de l’Accord pour la paix et la réconciliation. La situation vraisemblablement commence à irriter certaines parties, car la Coordination des mouvements de l’Azawad accuse le gouvernement d’être à l’origine du statuquo. «Depuis la signature de l’Accord de paix en juin, il ne s’est rien passé. Aucune mesure n’est encore appliquée sur le terrain», regrette Hama Ag Sid’Ahmed, un cadre du Mnla dans une interview accordée au Temps d’Algérie. Ce membre du bureau politique de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) accuse le gouvernement d’être le fautif de cette situation. A ses dires, c’est l’Etat malien qui n’honorerait pas ses engagements. Toute chose qui ne va pas sans conséquences, d’après lui. Comme pour dire aux autorités maliennes que la situation dans laquelle nous sommes actuellement est de leur faute. Alors que ce sont pour la plupart leurs combattants qui, pour les besoins de la cause, se transforment en terroristes pour endeuiller le pays.
Législative partielle d’Ansongo :
Les sages valident 5 listes
Sous la direction de sa présidente, Manassa Danioko, la Cour constitutionnelle a statué, vendredi, sur les dossiers de candidature dans le cadre de l’élection d’un député dans la circonscription électorale d’Ansongo, région de Gao. Ainsi, n’ayant pas reçu de réclamation dans le délai légal des 24 heures qui ont suivi la publication provisoire, le 2 décembre 2015, des listes de candidatures, les neuf sages ont validé les cinq dossiers soumis à leur appréciation. C’est donc les candidats du RPM, de l’Adema-Pasj, de l’URD, de l’Asma/CFP et de l’APR qui croiseront le fer le 10 janvier 2016, date du 1er tour du scrutin.
Il est à rappeler que cette législative partielle fait suite au décès, le 31 août 2015, de l’honorable Halidou Bonzèye, député Asma élu dans la circonscription électorale d’Ansongo. C’est la troisième élection partielle que connait la 5ème législature, après celles de Yorosso et de la Commune V du district de Bamako, suite aux décès respectivement de Dramane Goïta de l’Adema et de Oumou Simbo Keïta du RPM.
Rue Bla-bla de l’hippodrome :
Le maquis Coin rouge part en fumée
On a frôlé le pire ce samedi, dans la rue Bla Bla de l’Hippodrome, en commune II du district de Bamako. Ce sont des riverains affolés et un promoteur désespéré que nous que nous avons rencontrés sur la scène de l’incendie. Des sources concordantes, le feu serait parti du compteur électrique, aux environs de 16h. Parlant des dégâts, Mahamadou Kéita, promoteur du Coin Rouge, a d’abord rassuré qu’il n’y a pas eu de pertes en vies humaines, «mais les dégâts matériels sont nombreux». En effet, le feu a tout calciné dans le restaurant. Les victimes disent avoir appelé les sapeurs-pompiers en vain ! Ceux-ci sont arrivés tardivement et ils n’avaient pas assez d’eaux pour contenir l’incendie. Toute chose que nous avons pu constater sur les lieux car, à notre arrivée, les soldats du feu étaient en manque d’eau et étaient obligés d’aller en chercher au moment où le feu continuait sa folle course. C’est le lieu d’attirer l’attention des autorités sur la question de l’équipement de nos forces de défense et de sécurité, afin que ces dernières puissent faire face à leur mission régalienne.
Rassemblées par la Rédaction