Virus Zika à l’ORTM ?

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À l’Office de radiodiffusion télévision du Mali (Ortm), il y a beaucoup de sobriquets et d’appellations fantaisistes. Itra, Boutra, Youdiak, Sidiki Y et les Wesh, Man Ken, Gand P, Big, junior, Fima ni Djema, sans oublier les Boby, Eric, Bamanan, etc. Actuellement, les responsables ont pris des noms de maladies et pas des moindres : Bally Idrissa Sissoko, l’ancien DG, était appelé Ebola. Selon certains travailleurs, il a été doublement vaincu, par les travailleurs, et par ses proches amis. Malheureusement, Ebola est parti. Actuellement, c’est notre cousin responsable adjoint des informations qui est sur la sellette. Mamadou Koné dit PC, tellement dur que les travailleurs de l’Ortm viennent de le surnommer virus Zika. Selon certains journalistes, Mamadou Koné dit PC est plus dangereux que Bally Idrissa Sissoko. «Le virus Zika est tout le temps en train de causer les petites filles dans le restaurant de l’Ortm. Après sa causerie, il vient s’occuper de nos éléments. Il les coupe à l’insu du chef d’édition», avoue un journaliste de la boîte. Et pourtant, notre cousin n’est pas comme le cousin de notre collaborateur. Lui, il travaille, il se lève tôt et beaucoup de gens parlent de lui en bien. Mais l’Ortm c’est autre chose. Si les gens savaient que le virus Zika sévissait à l’Ortm, ils se méfieraient, surtout des femmes. Cousin, on vous demande de voir un peu le côté des journalistes, qui ne se reconnaissent plus dans leurs reportages respectifs.

Les dribbleurs en action

Les rebelles, pour ne pas dire les ex-rebelles maliens, ne changeront jamais. Tout le monde les a vus ici faire la courbette pour avoir le financement du forum de Kidal. Pour avoir le financement, ils ont tous tout dit et tout accepté. Voilà qu’ils sont de retour à Kidal avec le magot en poche. Certains parlent de 400 millions de Fcfa, un chiffre qui n’est pas démenti par le gouvernement. À Kidal, les rebelles disent que le forum est avant tout la continuité d’Anéfis : une rencontre entre CMA et Plateforme. Aucun officiel malien n’est invité. Les rebelles disent qu’il n’est pas question du retour de l’administration à Kidal. Côté gouvernement malien, c’est le ministre Hamadoun Konaté qui est chargé de coordonner la participation du gouvernement. Alors que plusieurs membres du gouvernement étaient annoncés pour prendre part à ce forum. Les rebelles viennent de dribbler encore le gouvernement. Pour le commun des Maliens, cela était prévisible. En tout cas, ils ont eu 400 millions Fcfa  pour organiser un forum de 4 jours, soit 100 millions Fcfa par jour. Tout le monde sait que c’est l’argent qui intéresse les ex-rebelles maliens, et non la paix. Ils travaillent contre la paix.

Hollande respire

La fin de cavale pour l’ennemi numéro de la France, pour ne pas dire le Ben Laden de la France. Salah Abdeslam a mis 4 mois avant d’être arrêté à Molenbeck en Belgique. Après plus de quatre mois de traque, Salah Abdeslam a été arrêté vendredi 18 mars dans la commune bruxelloise de Molenbeek, lors d’une importante opération de police. Salah Abdeslam est un suspect-clé des attentats du 13 novembre à Paris et Saint-Denis qui ont fait 130 morts. Ah oui, le Ben Laden du règne de François Hollande, lui qui a de sérieux soucis avec sa cote de popularité, va prendre un peu d’air frais. Oui, Papa Hollande a bien respiré avant nos mots et lettres de remerciements. On dirait qu’on lui avait mis la puce à l’oreille, car le jeune Salah a été arrêté quand Hollande était en visite en Belgique. Cette visite a été oubliée quand Hollande a appris l’arrestation de Salah. Il a rejoint le Premier ministre Belge. En ce moment peu importe pour lui les circonstances de son arrestation, le plus important était de savoir que c’était Salah. On ne sait pas si Hollande a des hassidis ou autre aigris à l’instar du cousin de notre collaborateur. En tout cas, toute la France a salué l’arrestation de Salah, qui a été arrêté dans la maison de la mère d’un des amis tué lors des attentats de Paris. Avec cette arrestation, Hollande va respirer un peu. Et quand lui il respire, ça fait du bien à nous autres.

Une semaine morte

Depuis la chute du dictateur Moussa Traoré, devenu grand républicain sous IBK, les acteurs du mouvement démocratique avaient instauré la semaine des martyrs, qui commence le 17 mars avec la célébration de l’assassinat d’Abdoul Karim Camara dit Cabral. Le drapeau malien devrait être en berne pendant la semaine des martyrs, qui va du 17 mars au 26 mars, avec des activités. Cette année, cette semaine est morte ; aucun drapeau n’est en berne. C’est vrai que le Premier ministre a déposé une gerbe de fleurs au monument Cabral à Bamako. On sait aussi qu’il y aura la marche du 22 mars pour parler du vendredi noir. Une marche qui partira de l’hôpital Gabriel Touré pour le Carré des martyrs. Le 26 mars, le président de la République va se rendre au monument des martyrs, pour se recueillir. Les séries de conférences-débats sur la révolution malienne de mars 1991, plus les activités de jeunes maliens, des élèves et étudiants du Mali, sont toutes oubliées. La mort de la semaine des martyrs était attendue parce que les acteurs du mouvement démocratique ne l’ont jamais prise en compte. Il y a eu un désintérêt total par rapport à cette semaine. Le ministère qui l’organise, c’est-à-dire le ministère de la solidarité et du développement social, est plus préoccupé par les rebelles maliens que les martyrs de mars 1991. Le ministre Hamadoun Konaté et son cabinet préparent plutôt le forum de Kidal. C’est aux acteurs du mouvement démocratique de se ressaisir, sans quoi ils recevront encore des gifles plus mortelles que le livre sur l’apologie de la dictature.

La vérité des faits

Sur l’attaque de Grand Bassam beaucoup de choses ont été dites. La Côte d’Ivoire a eu la solidarité du monde entier. Personne ne souhaite la mort de son prochain, surtout qu’il soit tué par des jihadistes et terroristes. Mais la réalité est tout autre sur l’attentat de Grand Bassam, car les premiers soldats arrivés sur place n’ont fait aucune différence entre les jihadistes et les autres personnes. Mieux, ils ont cru agir de façon rapide. Ça a été fatal pour eux-mêmes, mais surtout pour les populations. Car le premier bilan du côté des terroristes était de 6 morts. Pour finir par être 3, et dire que c’est une dizaine d’individus qui a mené l’attaque. C’est dire que beaucoup sont partis dans la nature. Les ex-rebelles ivoiriens, qui sont dans l’armée ivoirienne, ont confondu vitesse et précipitation ; ils ont oublié que les jihadistes sont plus expérimentés, qu’ils ne font pas une guerre classique. C’est pourquoi il y a eu plus de morts. La mer a certainement avalé certains corps, mais elle va les rejeter un à un. Même si ça doit prendre du temps. L’intervention non coordonnée de certains soldats ivoiriens a alourdi le bilan des morts dans les trois hôtels et sur la plage. Quand la gendarmerie, la police et les militaires français sont venus sur le terrain, ils ont tous compris qu’il y avait maldonne. Les soldats rescapés de la riposte prématurée ont compris que combattre les terroristes n’est pas une mince affaire.

De nouvelles tenues

Lors de la célébration du 22 septembre 2015, les policiers maliens ont défilé devant le président de la République, avec des tenues déchirées, vieilles, des chemises qui ne correspondaient pas aux pantalons, des bérets rongés par le soleil, des chaussures pourries. À l’époque, le ministre de la Sécurité intérieure et de la Protection civile a été critiqué, car ce jour tous les corps des forces de sécurité étaient bien habillés sauf la police. Mais ces derniers jours, sur les routes, aux ronds-points de la capitale ou postes de contrôle de la police, ça brille : des chemises à manches longues assorties de cravates noires, des chaussures, tout est au point. On sent que la police a eu une nouvelle dotation. C’est vrai que pour voir un policier en tenue correcte, il faut passer par la direction nationale de la police, où la tenue est obligatoire et bien propre. Ces derniers jours, c’est le même constat sur les routes. Dans les commissariats aussi : ils sont tous bien habillés ces jours-ci. Le temps que le soleil ne les déteigne. Un policier bien habillé à la circulation, avec son arme, est plus rassurant qu’un policier qui se fout complètement de sa tenue.

La touche du PMU

La touche du nouveau patron du PMU est visible partout. À l’ORTM, dès son arrivée, il a changé le générique du PMU, l’habillement des présentateurs de la tranche PMU, sans oublier le décor du plateau. Au niveau de la direction même, le directeur a apporté des changements significatifs dans le fonctionnement, avec ses idées de jeune leader et entrepreneur. L’enseigne lumineuse a été carrément remplacée par un grand panneau visible, attrayant et admirable. Ce panneau sur le bâtiment frappe de loin. Il en est de même pour les voitures du PMU-Mali. L’un des premiers partenaires du PMU Mali, c’est la police nationale. C’est le PMU-Mali qui a offert en 1995 des véhicules de patrouille à la police nationale, particulièrement aux commissariats de Bamako. Les postes de police ont été dotés de hangars offerts par le PMU-Mali. Actuellement, ces hangars sont en train d’être refaits partout à Bamako. Cela afin de les adapter aux couleurs de la police, mais surtout mettre l’accent sur le logo du PMU-Mali. Arouna Modibo Touré n’a pas fini de nous surprendre, ce fonceur a fait ses preuves dans plusieurs services. Il fera tout pour redresser le PMU-Mali pour le bonheur des parieurs et des autorités.

Gondwana film

Le Nigérien Mamane, chroniqueur sur RFI, a mis en place sa propre boîte de production, le Gondwana City production. Il y a eu tout d’abord le «Festival d’Abidjan, capitale du rire» qui a rencontré un énorme succès en décembre dernier avec plus de 6 000 spectateurs. Ils ont également démarré le «Parlement du rire», concept inventé par Mamane «et produit par nous-mêmes pour Canal+ Afrique». En décembre dernier à Abidjan, Mamane avait annoncé le tournage d’un long métrage. C’est actuellement en cours. Le premier coup de clap a été donné en marge des festivités du MASA. Le  tournage de ce long métrage se fait avec une grosse société de production française. Le scénario est écrit et réalisé par Mamane. En coproduction avec Gondwana City Productions, le tournage à Abidjan va nous occuper pour les 6 prochains mois, surtout Mamane. C’est un réalisateur Burkinabè qui est à la tâche avec Mamane et son équipe pour le tournage de ce long métrage. C’est dire que pendant 6 mois, ils auront du boulot. En tout cas, il aime Abidjan ; il fait la plupart de ses activités dans cette capitale africaine, avec toute la jeunesse africaine. Ce qui compte chez lui, c’est la compétence.

Garibou et Talibé

Le Mali a de tout le temps été un pays de religion ; l’islam est au Mali il y a des siècles. Plusieurs faits et gestes l’illustrent à souhait. C’est pourquoi au cours d’un échange avec un confrère, nous avons disserté sur deux mots : Garibou et Talibé. Deux mots dont l’usage n’est pas bien compris mais qui souvent veulent dire la même chose pour le commun des mortels, alors que tel n’est pas le cas. Pour mon interlocuteur, «Il n’y a qu’un seul talibé au Mali : c’est Sidi Sosso Diarra l’ancien Végal. Et il y a 3 chérifs : Ousmane Chérif Madani Haïdara, Boullé Haïdara Nioro, et lui-même».  Comme on se croyait Talibé, il m’a demandé de laisser le mot Talibé.  «Un jour quand tu vois le végal, dis lui talibé, il va te dire que c’est moi». C’est en ce moment que nous avons dit que nous sommes des Garibou alors. Il dit de faire la différence entre Talibé et Garibou. Tabilé est proche du Coran, alors que Garibou c’est monsieur tout le monde en quête de sa pitance. Après notre test, voici les notes et ses explications. «Je testais ma capacité religieuse, t’as 20/20 à propos de talibé et 10/20 au sujet de garibou. Tu sais, la réalité est que Talibé est un apprenti, un élève. Celui qui apprend le Coran. Alors que  Garibou est un étranger, dala guéribou est une déformation linguistique d’un mot arabe qui veut dire l’étranger de Dieu est là». Nous avons continué notre échange, mais le test a changé de camp.

Garibou Fama

Quand on était gosse, nous avons tous fait l’école coranique, le but était de nous permettre de connaître quelques sourates pour au moins savoir prier. Mais il y avait une grande différence entre nous et les garibou ; ces enfants qui sont partout à la recherche du pain quotidien, parce que c’est dont il s’agissait avant tout. Mais de nos jours, les Garibou ne veulent plus le reste des plats, ils ne veulent pas non plus de céréales ou d’anciens habits. Mais de l’argent, sans argent ils ne font plus de bénédictions. C’est pourquoi les jetons se font rares, c’est entre les Garibou et les policiers. Parce que les policiers aussi prennent toutes sortes d’argent de 100 Fcfa à… Pour ce qui est de notre grand Garibou, il n’a pas gommé le comportement d’un de ses bienfaiteurs. Notre Garibou se plaint de son bienfaiteur en ces termes : -Monsieur, il y a deux ans de cela, vous me donniez 1000Fcfa. L’an passé, vous m’avez donné 500Fcfa et cette année 300Fcfa. Dites-moi, ce changement est dû à quoi ? Le bienfaiteur répond : -Bah, il y a deux ans, j’étais célibataire. Je me suis marié l’année dernière et cette année, ma femme m’a fait un formidable bébé. Le mendiant réplique : -Ah bon, donc vous osez prendre mon argent pour nourrir votre famille ?

Pot de départ

Le ministre des Mines, M. Cheickna Seydi Ahamadi Diawara a offert ce vendredi 18 mars 2016 un pot à l’occasion du départ pour la Commission de la Cédéao du Secrétaire général du Département Mamadou Traoré. Le ministre a salué en celui qu’il appelle affectueusement son camarade de promotion et son cadet un cadre compétent et disponible qui saura sans doute relever les nombreux défis de ses nouvelles missions au sein de l’organisation communautaire. Il n’a pas manqué de lui prodiguer conseils avisés et informations utiles pour ses nouvelles charges. Il lui a enfin offert un cadeau symbolique en lui souhaitant chance et succès. À son tour, le Secrétaire général sortant a salué l’esprit d’équipe et la qualité de la collaboration qui lui ont été utiles durant son passage au sein du Département des mines. Il a souhaité que le Département, sous la haute conduite du ministre Diawara,  puisse réaliser progressivement les ambitions des autorités dans le secteur. En effet, notre pays est le troisième plus grand producteur d’or de l’Afrique avec un important potentiel de diversification. Particulièrement, le potentiel pétrolier attire également beaucoup d’intérêt. En effet, M. Traoré qui remplace notre compatriote Dr. Ibrahim Bocar Bah sera chargé à Abuja de superviser la Direction de la surveillance multilatérale, la Direction des études et statistiques, le Programme de développement communautaire et l’Unité d’analyse des politiques économiques. En bref, il sera responsable de la planification, de la coordination et du suivi des programmes portant sur le développement économique, la coopération monétaire, la surveillance multilatérale de la convergence et la performance des politiques macroéconomique ainsi que du développement des stratégiques régionales.

155 projets

155 projets ont déjà été réalisés au Mali par la Minusma, pour un montant de plus de 3 milliards de Fcfa. Une centaine d’autres projets sont prévus en 2016. Ces projets à impact rapide financés par la Minusma et mis en œuvre par les partenaires locaux bénéficient directement aux communautés dans de nombreuses localités au Mali. Plusieurs actions de rénovation, réhabilitation et construction ont été citées parmi les 155 projets, certains ont même été réalisés à Bamako, comme les commissariats de police, les postes et les directions nationales de police et gendarmerie qui ont bénéficié de certains travaux. À travers son unité Environnement et Culture, la Minusma a appuyé la Direction nationale du patrimoine culturel (DNPC) du ministère de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, à établir des mesures de sauvegarde pour le site archéologique de Saneye, situé à 6 kilomètres de la ville de Gao.

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