Virus Ebola : Une invention des Blancs ?

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À l’Autogare de la Guinée à la frontière Mali-Guinée, nous révélait notre confrère Le Reporter, «pour nombre de taximen, Ébola est une farce des Blancs… Ces taximen qui font la route Mali-Guinée-Mali, ne sont pas convaincus de la véracité du virus Ebola, malgré la mobilisation mondiale et plus de 2000 morts. Ils prétendent qu’en Guinée, il n’y aucun cas d’Ébola et que ceux qui sont à la tête de l’histoire, se servent d’anciens cadavres pour faire croire aux gens qu’ils sont morts suite à cette maladie».  Drôle de réflexion !  Ce qui n’est pas le constat que nous avons fait au cours de notre voyage dans le cadre du match retour Togo-Mali comptant pour la 3ème et dernière journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (Can) juniors (U-20) devant se jouer en terre sénégalaise l’année prochaine. Au Burkina Faso, au Togo et au Bénin, pays que nous avons traversés, la maladie Ebola hante les esprits. Même les petits enfants, voyant des objets sales ou des pourritures, vous parleront d’Ebola. Ce qui signifie que la sensibilisation a été au top niveau. Pour ainsi dire, il urge que nos concitoyens se ressaisissent rapidement et prennent conscience que le virus Ebola existe bel et bien, et qu’il n’est pas une invention des Blancs. Il ne sert donc à rien de faire le Saint Thomas : voir avant de croire. Ce serait trop tard, voire suicidaire.

 

En voulant trop «manger» le vaudou, il devient fou

 

Le vaudou, cela vous dit quelque chose ? Certainement pas.  Le vaudou est un ensemble de croyances et de rites d’origine africaine, provenant des populations d’Afrique occidentale déportées par les Européens. C’est une religion, d’une richesse rare et méconnue qui propose une harmonie singulière entre l’être et le monde dans lequel il vit.  Son influence dans la vie sociale de l’individu, particulièrement dans l’univers paysan, est fondamentale. C’est grâce au vaudou que des notions essentielles sont transmises aux jeunes que ce soit au niveau de la vie en société, du respect de la nature, de la médecine par les plantes ou de la culture d’une manière générale. Il est souvent associé à quelque chose d’obscur, à une certaine magie noire et à la mort. On peut donc invoquer les forces occultes du vaudou spécifiquement pour demander leur intervention ou leur protection.

Conscient de cela et cherchant à être invulnérable et puissant, un jeune Togolais du nom de A.D a voulu «manger» du vaudou de façon exagérée. Oubliant que «l’excès de toute chose est nuisible». Le voilà demander du vaudou. On lui en donna suivant les rites sacrificiels. Il en demanda encore, puis encore. On lui en refusa arguant que c’est dangereux pour lui-même, mais insista avec des menaces à l’appui. Alors, les traditionnalistes s’exécutèrent. À la fin de la séance, il devint complètement fou et actuellement il ne fait qu’arpenter les rues de Lomé, la capitale togolaise. Et s’il s’était tout simplement confier ou confier le sort de sa vie au Tout-Puissant ? Certainement que cela n’allait pas lui arriver.

 

Eliminatoires Can 2015 (Mali-Malawi du 6 septembre dernier) : La pluie, l’invitée-surprise

 

En match comptant pour la premièrejournée des éliminatoires la Coupe d’Afrique des Nations de football (Can) 2015, les Aigles du Mali (Séniors) devaient affronter leurs homologues du Mali le samedi dernier, 6 septembre  2014. Mais, un invité-surprise est venu gâcher la fête : la pluie. Alors que les supporters des Aigles du Mali avaient déjà pris d’assaut le Stade du 26 Mars de Yirimadio, plein comme un œuf, histoire de vivre d’intenses moments de communion avec nos porte-étendards et de les pousser à la victoire, voilà cet invité-surprise élire domicile. Désabusés, les supporters des Aigles du Mali ont dû regarder la pluie battante qui a carrément inondé la pelouse  comme un intrus, un visiteur encombrant. Qu’à cela ne tiennent, ils ont dû remettre leur appétit au lendemain, le mach ayant été reporté dans l’après-midi de dimanche, 7 septembre 2014.

 

Péril Ebola sur les compétitions africaines : Vers un report de la Can 2015 ?

Le virus Ebola dont la progression implacable en Afrique de l’Ouest effraie le monde entier, perturbe les rencontres internationales de football sur le continent, parfois délocalisées par crainte de contamination, à cinq mois de la Coupe d’Afrique des nations (Can) 2015.  Du coup, on se demande si cette fête footballistique continentale pourra se tenir à la date prévue.

En effet, trois pays, à savoir, la Guinée d’où est partie l’épidémie, le Libéria où elle a pris le plus d’ampleur, et la Sierra Leone également fortement touchée, sont pointés du doigt alors que les qualifications pour la prochaine Can débutent le 5 septembre. Mi-août, la Confédération africaine de football (Caf), l’instance régionale, avait annoncé le déplacement «dans un pays neutre» «jusqu’à la mi-septembre» des matches impliquant ces trois Etats, qui totalisaient actuellement plus de des centaines de décès recensés par l’Organisation mondiale de la santé (Oms).

 

En tout cas, implacable, l’épidémie de la fièvre rouge ou Ebola, dicte sa loi à tous. Même à la Confédération africaine de football (Caf), qui doit absolument revoir son calendrier. L’épidémie a fait jusque-là plus de 2000 morts, selon les derniers chiffres de l’Oms. Autant dire que la propagation du virus en Afrique de l’Ouest inquiète, à tel point qu’après les experts en santé de la sous-région, les ministres de la Santé des 15 pays membres de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) ont planché sur la question le 28 août dernier, à Accra au Ghana. La Cédéao – tout comme la Communauté internationale – est préoccupée par la fermeture des frontières terrestres et aériennes, ordonnée par plusieurs pays de la sous-région. Et au rythme où circule le virus, il est fort à craindre que le péril ne compromette dangereusement la grande fête du football continental prévue pour janvier 2015 au Maroc. Car, nul n’entend faire du football un vecteur de transmission de maladies.

 

Secrétariat Général de l’OIF : Dioncounda Traoré retire sa candidature…

 

D’un commun accord avec IBK, l’ancien président malien par intérim a décidé de se retirer de la course au secrétariat général de l’OIF, afin de ne pas compromettre les autres candidatures maliennes à des postes majeurs au sein d’instances continentales et internationales. Sa campagne n’avait jamais commencé. Elle n’aura finalement jamais lieu.  Selon Jeune Afrique, Dioncounda Traoré avait retiré sa candidature au poste de Secrétaire général de l’Organisation internationale de la francophonie (Oif), après s’être entretenu avec le président Ibrahim Boubacar Keïta. Si elle n’est pas encore officielle, l’information a été confirmée par les entourages proches des deux hommes.

Lors de leur entretien, à Bamako, Dioncounda Traoré et IBK ont convenu qu’il fallait abandonner la course au Secrétariat général de l’Organisation francophone, pour ne pas porter atteinte aux candidatures maliennes à la présidence de la Banque africaine de développement (Bad) et à la Direction régionale Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). À retenir que Dioncounda Traoré s’était officiellement porté candidat à la succession du Sénégalais Abdou Diouf le 31 juillet dernier. L’élection du nouveau secrétaire général de l’Oif aura lieu les 29 et 30 novembre prochains, lors du XVème Sommet de l’Organisation francophone à Dakar.

Rassemblées par Bruno LOMA

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