Il y a deux semaines, un italien sait fait prendre en flagrant délit, en train de filmer, à l’aide d’un drone, la résidence de Soumaïla Cissé. Alerté, le commissariat du 4è arrondissement a mis le grappin sur cet homme au comportement bizarre. Aussi, l’honorable Soumaïla Cissé a porté plainte pour menace et violation de domicile. Depuis, rien. Personne ne sait ce qu’a été fait de l’italien. Autant, ses motivations réelles restent un mystère.
Pour mémoire, l’individu en question était en possession d’un drone (téléguidé par un appareil) qui lui permettait de filmer l’intérieur de la résidence du chef de file de l’opposition, non moins président du parti Union pour la République et la démocratie (URD) dans le quartier de Badalabougou. Selon certaines sources, l’homme aurait aussi filmé certaines ambassades dans les environs. Et c’est sur dénonciation de certains résidents de la zone que la police est intervenue pour l’appréhender.
Liberté d’expression :
L’écrivain Ousmane Diarra menacé de mort
Ousmane Diarra, un écrivain, a été menacé “d’être criblé de balles” par “un militaire de la Sécurité d’Etat en civil”, a affirmé, le lundi dernier, Jean-Noël Schifano, le directeur de la collection Continents Noirs chez l’éditeur français Gallimard qui le publie.
Selon M. Diarra, cité par son éditeur, ce militaire lui aurait reproché de vouloir “réécrire l’histoire” du Mali. “Cela ne peut plaire à aucun pouvoir, qu’il soit politique ou religieux”, aurait ajouté ce militaire en civil. En effet, l’auteur de “La route des clameurs”, un ouvrage sorti en 2014 évoque la guerre et la montée de l’islamisme au Mali. Dans cet ouvrage, Diarra explique qu’”un peuple qui ne se souvient pas aura à revivre les affres qu’il a déjà vécues”. Visiblement, ce sont ces prises de position tranchées qui valent aujourd’hui à l’écrivain, la colère de certaines personnalités tapis dans l’ombre.