Les résultats provisoires des examens de fin d’année de l’Université des Sciences Juridiques et Politiques ont été proclamés depuis quelques jours.
Cependant, le hic est qu’ils sont plus de 3901 étudiants à ne pas avoir leurs noms sur la liste des admis. Les omissions seraient faites volontairement pour pousser les étudiants à graisser les pattes de l’Administration qui trouve son compte dans cette pratique depuis des années.
Les sommes réclamées par les animateurs du service de la scolarité s’élèvent à 1500 F CFA par fiche. L’accès à cette fiche n’étant pas suffisant, il faut encore mettre la main à la poche pour voir sa réclamation prise en compte.
Par ailleurs, à en croire le rectorat de cette université, la plupart des omis sont des étudiants qui ne se sont pas inscrits.
Un fait qui confirme que les examens de fin d’année au niveau de cette université ont été bâclés. Sinon, comment comprendre que l’administration n’ait pas pris le soin de contrôler les identités des candidats avant leur accès aux salles d’examen ?
En tout cas, une chose est évidente : lors de ces examens, ils sont nombreux les étudiants à avoir composé à la place de camarades se trouvant dans les classe inférieures et des chômeurs à la place d’autres étudiants. Bien attendu, moyennant de l’argent.
APPLICATION DE LA CHARIA AU NORD DU MALI
Excepté Kidal ?
Depuis plusieurs mois, des terroristes, djihadistes et autres bandits armés imposent la charia aux populations restées sur place dans les trois régions nord du Mali. Conséquences : des amputations, des lapidations à mort, des coups de fouets et autres, sévices corporels, avec aussi des destructions, de monuments.
Cependant, selon des sources dignes de foi, la Charia n’a jamais été appliquée dans la ville de Kidal. La raison évoquée : Kidal est la “propriété” du tout puissant chef d’Ançar dine, natif de la localité.
SOLDATS CANTONNES A SEVARE
Les populations victimes de rackets !
Selon des sources digne de foi, les populations de la ville de Sévaré et environnant sont régulièrement victimes de rackets par des hommes en tenues cantonnés dans la localité en attendant une probable intervention militaire dans les régions nord du pays.