Une question de «sous»

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Le 15 décembre 2015, le ministre des Sports est passé devant les députés à une séance de questions orales. Son chef de Cabinet a vendu la mèche : il a dit à la presse que c’est Poulô qui avait demandé à être interpellé. Ancien député, il sait comment les choses fonctionnement au niveau du parlement malien. Devant les députés, il a dit que la fédération a été mise en place avant qu’il ne soit dans le gouvernement. Il est devenu un businessman. Poulô mise sur les sous de la CAF. C’est ça le nerf de la guerre au niveau de la fédération. Les deux tendances se battent pour ça, et ce sont des sommes faramineuses que les Fédérations gèrent comme elles entendent sans jamais penser à rembourser les dépenses prises en charge par le Département… C’est ce qui a coûté à Moussa Balla sa place quand il a demandé des comptes à Tidiane Niambélé. Ce sont des avantages font que le bureau de la FEMAFOOT est convoité. Poulô connaît bien les réalités de la crise, mais il fait comme s’il n’aimait pas les «sous». «Personne n’aime l’argent ! Mais tout le monde en veut», c’est ce qui rend la gestion de la crise actuelle difficile. Baba Diarra ayant compris essaye de mouiller tous les membres de son bureau actuel, avant l’heure du bilan.

Les femmes de Kidal

Des femmes venues du Niger, du Burkina Faso et d’autres localités du Mali se sont réunies du 23 au 27 décembre à Kidal. «Le but de ces assises est de permettre aux femmes d’avoir un cadre de concertation pour asseoir une dynamique de contribution à la paix», indique Sennhauser Mekaltoum, présidente de ces assises.  Les femmes de Kidal se mobilisent pour la paix et la réconciliation intercommunautaire. Il s’agit pour elles de faire d’abord le point sur les conditions de vie et de développement dans la région. Ensuite, mettre en place des stratégies pour une meilleure vulgarisation du contenu de l’accord de paix. «Les femmes jouent un grand rôle dans ce conflit. Je pense que si on parvient à résoudre les problèmes de ces femmes, on aurait fait deux pas», affirme Assana Diarra, participante venue du Niger.  Ces rencontres se tiennent sous l’égide du ministère de la Réconciliation nationale, qui a mis à la disposition des organisatrices «un guide de vingt questions-réponses sur l’accord de paix», selon Mme Sennhauser Mekaltoum.  «Il faut plus de sensibilisation et de communication pour faire voir aux femmes l’intérêt qu’elles ont à aller à la paix», conclut-elle. Depuis le début de la crise sécuritaire au nord du Mali, fin 2011 début 2012, les femmes de Kidal ont été aux premiers rangs de toutes les manifestions populaires dans la région.

Les braquages à Ménaka

Les enlèvements de véhicules et de motos sont fréquents à Ménaka, localité située à 350 km de Gao.  Selon le correspondant de Sahelien.com sur place, la plupart des enlèvements se font très souvent à la sortie de la ville, les jeudis, jour de foire.  Le 24 décembre dernier, trois hommes armés non identifiés ont enlevé un véhicule à moins de 600 m du check-point tenu par l’armée malienne sur la route nationale allant à Anderramboukane.  «Les braqueurs ont fait descendre les passagers et les marchandises avant de s’enfuir avec le véhicule», précise notre correspondant. Pour les habitants de la localité, des patrouilles des forces armées maliennes (FAMA) sont nécessaires, indique un habitant à Sahelien.com.  Et d’ajouter : «les patrouilles des casques bleus n’arrivent pas aux sorties de Ménaka même les jeudis, jour de foire, censés être ceux des enlèvements». Outre les enlèvements de véhicules, il y a également des braquages à domicile. Selon M. Touré, un autre habitant contacté, deux hommes armés se sont introduits nuitamment dans son domicile, il y a quelques jours. «Ils ont pris ma moto et mon téléphone», a-t-il affirmé.

30 villas de haut standing

C’est en janvier 2017 que notre pays doit accueillir le Sommet Afrique– France. Environ 40 chefs d’État et de gouvernement, 60 délégations et 2000 invités et participants viendront à Bamako. Un sacré challenge sur le plan de l’hébergement et de la restauration. Pour le relever, le président du Comité national d’organisation du Sommet Afrique-France, Abdoulah Coulibaly, a rencontré mercredi à l’Institut des hautes études en management (IHM) les hôteliers du Mali. La principale information est que l’État a décidé d’appuyer le Laïco hôtel de l’Amitié dans la construction de 30 villas haut standing pour les chefs d’État. Ce qui permettra de trouver, une fois pour toutes, une solution à l’épineux problème des suites présidentielles. En effet, il n’y a que cinq suites présidentielles dans les 41 hôtels retenus à Bamako pour héberger les personnalités. Le coût total de cet important investissement est de 6 milliards Fcfa, a révélé Abdoulah Coulibaly. Un autre avantage du choix de cet établissement, le Laïco étant le siège de la MINUSMA, les hôtes de marque du sommet seront donc sous la protection de l’organisme onusien. Le ministre de l’Équipement, des Transports et du Désenclavement rencontrera prochainement les responsables des hôtels retenus afin de trouver les moyens de remettre en état les routes d’accès à ces établissements et autres infrastructures publiques, a promis le président du CNOSAF.

Comeback de Sidi

Bamako le 30/12/2015. L’ancien directeur général de la DGSE malienne le général Sidi Alassane Touré, blanchi dans l’affaire dite des bérets rouges, vient d’arriver à son domicile à Bamako. Il était en détention à Dioila. C’est le mardi 29 décembre 2015 qu’il a fini avec les formalités de sa libération totale. Sidi Alassane Touré a été nommé directeur général de la SE pendant la transition. À la fin de la transition, il a été remplacé par Moussa Diawara. Mais auparavant, il avait été élevé au grade de général par le président avant d’être inculpé et placé sous mandat par le juge d’instruction Yaya Karembé. C’est le 23 décembre 2015 que la chambre d’accusation de la Cour a rendu son verdict dans l’affaire des 21 bérets rouges assassinés en 2012. Elle a déclaré un non-lieu pour le général Sidi Mohamed Touré, le directeur de la Sécurité d’Etat au moment des faits et neuf autres personnes, dont le défunt Sirima Fané. Restent aussi dans les mailles de la justice le général Amadou Haya Sanogo et certains de ses compagnons comme le capitaine Amadou Konaré et l’adjudant-chef Seyba Diarra, les deux cerveaux du putsch du 22 mars 2012. Il leur est reproché des faits d’assassinats et d’enlèvements de personnes. Ils seront jugés par une cour d’assises.

 

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1 commentaire

  1. LIBERER A QUEL PRIX NOUS SAVONS TOUT ET LES ACTEURS PAR LESQUELS LES SOUS AURAIENT ETE DISTRIBUES.LE JUGEMENT DE SANOGO VA ETRE UN GRAND DEBALLAGE

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