Le vendredi 7 août 2015, vers 7 h, une attaque terroriste a été perpétrée à l’hôtel «Le Byblos» à Sévaré (Région de Mopti) où est logée une partie du personnel de la Minusma. Le bilan provisoire est le suivant : côté Forces armées maliennes (Fama) : cinq morts, deux blessés ; côté terroristes : deux terroristes tués et sept suspects arrêtés. L’hôtel était entouré de 7 véhicules de l’armée contenant chacun 7 éléments avec des douze 7. Une série de 7 aligné comme pour dire que c’était une histoire de 7. Sauf qu’après l’assaut final lancé par les soldats maliens, le bilan a changé, avec 5 soldats maliens tués, 4 assaillants, 2 civils et un personnel de la Minusma. L’Ukrainien qui avait été annoncé parmi les otages s’était sauvé bien avant l’inclusion des assaillants à l’hôtel. Selon nos sources, il faisait la chambre 7, ce qui veut que c’était vraiment la journée des 7. Au même moment, il y avait des rumeurs non fondées qui circulaient alors que la ville de Mopti n’a connu aucune panique. Même à Sévaré, les activités ont repris le même vendredi. C’est vrai que les alentours de l’hôtel étaient encerclés par des militaires maliens et coupés aux passagers. Tout est entré dans l’ordre.
Choguel a tort
En très mauvaise phase dans le gouvernement, Choguel Kokalla Maïga tente de remonter dans l’estime de son chef. Il a demandé à l’Ortm de ne pas diffuser le premier communiqué de l’URD, dans lequel ce parti rend hommage aux soldats maliens. Il a pourtant permis la diffusion d’un autre créant ainsi sa propre confusion. La réalité est connue dans cette histoire : Choguel Maïga est aux abois, et il n’a rien trouvé de mieux que d’altérer la vérité. C’est lui qui a dit aux Maliens qu’il n’est pas en congé et doit rester aux côtés du Premier ministre. Mais comment s’est-il retrouvé en France, si ce n’était pas le cas ? Il a pris l’avion juste après avoir fustigé l’opposition. À les voir, on a l’impression qu’ils pensent que les Maliens se fichent du sort de leur Maliba ! Au lieu de nous donner des informations fournies sur l’Ortm, accessibles au plus grand nombre de Maliens, on préfère jouer au démocrate sur FRANCE 24 à Paris où «on» est en vacances apparemment ! La jeunesse malienne doit vraiment songer à balayer cette classe politique vieille d’un quart de siècle, sans idéal, sans vision. Toujours les mêmes incapables. Celui qui a dit qu’il n’ira pas en congé, a été obligé d’intervenir depuis la France sur l’Ortm. Voilà un véritable hâbleur ! Rien ne vaut la vérité surtout en cette période de crise où tout peut arriver à tout moment et partout.
«Minusma 2 ans»
4 août 2013-4 août 2015, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali (Minusma) a 2 ans. La cérémonie de commémoration de ce 2ème anniversaire de la Minusma a eu lieu à l’hôtel de l’Amitié. Leur QG à Bamako, en présence de plusieurs personnalités maliennes. Le patron de la Minusma a saisi cette occasion pour adresser à toutes les parties maliennes (gouvernement, mouvements et société civile) ses sincères remerciements pour leur engagement dans le processus ayant abouti à la signature de l’accord de la paix. La Minusma s’est pleinement déployée dans les préparatifs et le déroulement des élections présidentielle et législatives, qui furent libres, transparentes et inclusives. Du moins, de l’avis de la majorité. Les efforts considérables déployés par la Minusma ont abouti à la signature de l’accord de paix par l’ensemble des parties prenantes. La Minusma, qui entend assumer pleinement ses responsabilités, a pu dégager 4 principales priorités pour son action future : soutenir et accompagner la mise en œuvre de l’accord de paix dans tous les domaines politique, institutionnel, sécuritaire, développemental, social, culturel ainsi qu’au niveau de la réconciliation, de la justice et des questions humanitaires ; assurer le respect du cessez-le-feu avec la mise en place des mécanismes de surveillance et de suivi.
À chaud
La Minusma a condamné l’attaque et la prise d’otages à Sévaré. Dans le feu de l’action, la Minusma, à la demande des autorités maliennes, a pris des dispositions pour assurer le transport d’une équipe malienne d’intervention rapide de Bamako à Sévaré, en renfort aux forces armées et de sécurité nationales qui étaient sur les lieux. Cette équipe était accompagnée par des experts de la Police de la Minusma pour apporter, au besoin, un appui technique. La Minusma a également renforcé la sécurité de l’aéroport Sévaré-Mopti et a déployé une équipe médicale qui était stationnée à l’aéroport pour apporter toute assistance éventuelle requise. Toute chose qui a accéléré l’arrivée de l’unité spéciale de la gendarmerie qui a mené l’assaut final contre les assaillants, en libérant les otages et tuant deux des assaillants. Une opération qui s’est déroulée sous la surveillance de la force Barkhane qui était sur place. Des avions survolaient les lieux au moment de l’intervention de l’unité d’élite de la gendarmerie malienne.
Ce n’est nouveau pas !
La prime de risque annoncée en fanfare par le porte-parole du gouvernement malien n’est pas une nouvelle prime, selon bon nombre de militaires. Selon lesquels, cette prime de 15% a toujours existé. Elle sera seulement et désormais intégrée aux salaires. Même en cas de retraite, les soldats pourraient en bénéficier. Ça n’enchante guère les soldats qui veulent quelque chose qui puisse les motiver. Mais à entendre Choguel Maïga, on dirait qu’il s’agirait d’une nouvelle prime ou quelque chose d’exceptionnel que l’Etat vient d’accorder aux soldats maliens. Les soldats souhaitent surtout que le gouvernement leur accorder plus d’importance. Au lieu de voir le ministre de la Défense gérer la question militaire, comme dans un grin, avec le président de la commission défense de l’Assemblée nationale. Ils peuvent aller à Tombouctou pour au moins remonter le moral des troupes, comme le font d’autres responsables d’autres pays. Jamais le ministre de la Défense n’est allé sur le terrain. Mais il se laisse convoquer très souvent par le président de la commission défense, qui n’a jamais non plus été au nord pour voir les militaires maliens. Comment veut-on gérer les questions de l’armée malienne en étant dans des grins à Bamako ?
L’équipe et ses preuves
L’unité de la Garde nationale qui a perdu 11 hommes à Rhaous a fait ses preuves depuis le début de la libération de nos villes, villages, fractions et hameaux. À Gossi, cette unité a arrêté le commissaire de la police islamique Aliou, après quelques semaines d’enquêtes avec l’appui de la population de Gossi et environs. À Tombouctou, elle a fait plusieurs patrouilles et escortes des délégations dans toute la région. Avant d’aller en découdre avec les jihadistes à Léré. La même unité a ratissé de Nampala à Niafunké en passant par Léré. Ils étaient craints par les bandits de toutes sortes. C’est pourquoi personne n’a compris comment ils ont été tués de façon atroce. Le jeune Karembé, qui a pendant longtemps résisté aux assaillants, a fini par être brûlé vif. Ça rappelle la situation d’Aguel Hoc, à la seule différence que l’attaque des terroristes fut nuitamment menée. Déjà, des suspects ont été arrêtés, l’un d’entre eux avait même une arme d’un soldat malien tué. Des suspects qui ont été conduits à Tombouctou pour des interrogations et enquêtes approfondies. En tout cas, la Garde nationale vient de perdre l’une de ses meilleures unités au nord du Mali.
IBK chez les blessés
IBK dit avoir renoncé au voyage en Egypte pour suivre la situation dans le pays. C’est pourquoi, le jeudi 6 août 2015, il s’est rendu à la Polyclinique de l’armée à Kati, pour rendre visite aux 14 soldats blessés sous traitement. IBK a remis main à main des médailles militaires aux blessés de guerre, une ambulance médicale, des vivres et des enveloppes pour les parents, veuves des soldats qui sont tombés sur le champ de l’honneur. Tel était le sens de la visite du président de la République à la polyclinique de l’armée à Kati. IBK, après sa visite aux 14 militaires maliens blessés, a dit qu’il fera tout pour mettre l’armée malienne dans les conditions, les meilleures, afin qu’elle puisse accomplir sa mission. Il fera de son mieux pour que les soldats, qui sont sur le terrain, soient le mieux équipés. Le président de la République, chef suprême de l’armée, a encore promis que tout sera fait pour les militaires maliens. Un message que les militaires semblent avoir entendu plusieurs fois. Il doit être maintenant suivi maintenant d’actes. Il a remercié les médecins militaires qui se battent avec des moyens élémentaires pour traiter les blessés.
Un geste salutaire
L’ambassadeur des USA au Mali, dès son arrivée, a embrassé le terrain. Depuis la présentation de sa lettre de créance, il a commencé à prendre contact avec certaines institutions ; il a rencontré des autorités politiques et administratives du pays. Il a été aussi à Tombouctou pour voir la ville. Pendant son court séjour, l’ambassadeur Folmsbee a échangé avec les responsables de la Minusma, les chefs religieux et coutumiers, tout comme les jeunes et les femmes de la cité des 333 Saints. L’Ambassadeur Folmsbee félicite les participants à un programme conjoint de formation sécuritaire USA-Mali. Cette semaine, l’Ambassade des États-Unis a donné des équipements sécuritaires et offert une formation aux agents de sécurité maliens dans des disciplines allant de la communication aux réponses aux crises d’urgence ainsi qu’à la police communautaire. Ce programme constitue un autre aspect de l’engagement des États-Unis à renforcer les capacités des services chargés d’appliquer la loi et d’assurer la protection civile au Mali, tout en instaurant une confiance de plus en plus forte du public vis-à-vis de ses forces.