Un long séjour

0

Un long séjour

Les casques bleus de l’Onu se préparent à un long séjour au Mali. C’est le représentant spécial des Nations unies, Berth Koenders, qui l’a déclaré. Selon lui, son organisation est là pour faciliter le retour de l’Etat au Nord du Mali et assurer la sécurité jusqu’à ce que l’Armée malienne soit prête à prendre la relève. Suivant ses propos, c’est une mission qui est susceptible de durer quelques années. L’effectif des casques bleus est actuellement de 13000 soldats qui ont érigé leur QG à l’hôtel de l’Amitié d’où ils s’autorisent des sorties sporadiques en guise de patrouilles dans la capitale malienne alors qu’ils sont attendus au Nord pour parachever le recouvrement de l’intégrité territoriale du Mali.

 

 

Des soldats français

3200 soldats français resteront sur place pour les besoins de logistique et de formation de l’Armée malienne afin de permettre à celle-ci d’être opérationnelle de manière à pouvoir faire face aux défis sécuritaires au Nord du pays. Environ 1000 éléments des forces spéciales françaises resteront également sur le terrain pour empêcher le retour des jihadistes.

 

 

Orange-Mali, Racine de retour

Cela fait deux semaines que le directeur de la communication d’Orange Mali et non moins candidat du parti CAP à la présidentielle, Racine Seydou Thiam, a repris du service. L’enfant de Badalabougou coupe court ainsi aux rumeurs faisant croire qu’il ne travaillait plus pour cette Société alors qu’il avait pris une disponibilité en bonne due forme pour s’occuper de ses affaires mais aussi des activités politiques qu’il devrait mener. Cela pour ne pas mélanger les torchons. Il était heureux de retrouver ses camarades qui l’appellent désormais Monsieur le Président.

 

 

Les familles fondatrices, «SPF»

De véritables «Sans Place Fixe» ! Les familles fondatrices de Bamako n’oublieront pas de sitôt la date du 4 septembre 2013, jour de l’investiture d’IBK. Invités par les organisateurs les trois représentants des Niaré, Touré, Dravé, ont passé plus de 30 minutes à tourner en rond à l’intérieur de la salle Djeli Baba Sissoko du CICB. Finalement, c’est leur propre fille Fantany Touré qui s’est levée pour trouver une solution. Même là, certains invités n’ont pas voulu céder leurs places aux trois vieux. Ce sont des jeunes journalistes qui se sont levés pour permettre aux familles fondatrices de trouver de la place.

 

 

Un banquet de gâteaux

Après la cérémonie d’investiture, le président IBK a invité ses convives à un cocktail. Certains s’attendaient à bien manger, mais malheureusement il n’y avait que des gâteaux de toutes sortes. Certaines personnalités ont fait le tour des tables pour voir comment trouver autre chose que des gâteaux sucrés. À force de chercher, elles n’ont trouvé que la porte. Il faut ajouter aussi que plusieurs personnalités ont perdu leurs téléphones portables lors de la cérémonie, surtout dans la rangée des anciens Premiers ministres.

 

 

14ème Premier ministre

Oumar Tatam Ly est le 14ème Premier ministre du Mali ; le premier d’IBK. Pendant la deuxième République, ce poste n’existait pas ; c’est vers sa fin, et face aux exigences des partenaires, que Moussa Traoré a nommé Dr. Mamadou Dembélé comme Premier ministre, l’unique en 23 ans de règne. Il est donc la première personne à être nommée Premier ministre au Mali. Puis, pendant la transition de 1991, Soumana Sacko a occupé ce poste. Avec Alpha Oumar Konaré, il y a eu 5 Premiers ministres : Younoussi Touré, Modibo Keïta, le défunt Abdoulaye Sékou Sow, Ibrahim Boubacar Keïta et le regretté Mandé Sidibé. Sous ATT, il y en a eu 4 : Mohamed Hamed Agamani, Ousmane Issoufi Maïga dit Pinochet, Modibo Sidibé et Cissé Mariam Kaïdama Sidibé. Pendant la transition de mars 2012 à septembre 2013, le Mali a eu deux Premiers ministres. Il s’agit de Cheick Modibo Diarra et Diango Cissoko.  Soumana Sacko a été le plus jeune Premier ministre de l’histoire du Mali, suivi d’IBK et Tatam Ly. Aucun d’entre eux n’avait 50 ans avant sa  nomination.

 

 

Le gros lapin d’IBK

Le samedi 7 septembre 2013, IBK avait promis de faire un tour en commune I pour s’enquérir des conditions de vie des sinistrés des récentes inondations. La cérémonie était prévue pour 9 heures du matin, mais, jusqu’à 18 heures, IBK n’a pas daigné pointer son nez. Malgré la grande mobilisation et la belle organisation des responsables de la commune I, surtout du quartier Banconi. IBK leur a donc posé un gros lapin. Et comme on pouvait s’y attendre, chacun a tenté d’expliquer cette situation. Pour certains, IBK n’est pas matinal et a une sainte horreur des cérémonies matinales. Pour d’autres, il a trop à faire actuellement. Mais selon les observateurs avertis, c’est une habitude chez le nouveau président. Or, «l’habitude est une seconde nature».

 

 

 

Péril sur les 3,2 milliards promis

Selon certaines indiscrétions, il sera difficile pour le Mali d’avoir les 3,2 milliards d’euros annoncés lors de la rencontre des donateurs. La rumeur circule depuis un certain temps. Plusieurs raisons sont avancées pour expliquer cet état de fait. D’abord, la somme annoncée ne repose que sur des intentions ; ensuite, il y a le fait que cette manne devrait être collectée par le Mali et l’Union européenne. Or, le gouverneur de la transition n’a pas fait le suivi de cette affaire. En plus, il y a eu le malencontreux  changement du ministre des Finances, qui a fait douter les partenaires. À en croire nos sources, la seule chance pour le Mali de pouvoir obtenir les 3,2 milliards d’euros annoncés, c’est d’avoir un ministre des Finances qui connaisse les rouages du système financier international pour suivre efficacement cette affaire.

 

 

Injoignables

Depuis la publication de la liste des membres du nouveau gouvernement, tous les ministres qui y figurent sont devenus injoignables. Même pour prendre des rendez-vous en vue de faire leurs portraits, les journalistes de l’ORTM et de l’Essor ont été obligés de passer par d’autres moyens pour les avoir. Alors qu’il n’y a pas longtemps, pendant la campagne, ce sont eux qui couraient derrière les journalistes. La tendance a changé. Et ce n’est que le début du commencement, avant leur prise de fonction. Ne  gageons pas pouvoir leur mettre la main dessus lorsqu’ils seront bien installés dans leur fauteuil de ministre.

 

 

Michel Sidibé reconduit pour cinq ans à la tête d’Onusida

Les Nations unies ont annoncé vendredi la reconduction du Malien Michel Sidibé, pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de leur programme de lutte contre le sida. Cette annonce survient au lendemain de la nomination de l’économiste Oumar Tatam Ly comme nouveau Premier ministre du Mali, poste pour lequel avait été donné largement favori Michel Sidibé. Cette reconduction s’est faite alors qu’il était à Bamako. Selon certaines indiscrétions, il voulait une certaine garantie du nouveau président qu’il n’a pas obtenue. Il faut rappeler qu’à sa nomination, en 2008, comme directeur exécutif du Programme commun de l’Onu sur le VIH/Sida (Onusida), Michel Sidibé avait succédé au Belge Peter Piot dont il était le second. Son nouveau mandat à la tête d’Onusida débute le 1er janvier 2014 pour s’achever en fin décembre 2018.

Commentaires via Facebook :