Tuerie de Boulkessy : La Minusma accuse…

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Une enquête de l’ONU sur la mort de douze personnes dans le centre du Mali à la suite d’une patrouille pendant laquelle un militaire malien avait été tué conclut à l’exécution sommaire de douze civils, a annoncé le  mardi 26 juin 2018 la Mission des Nations unies (Minusma).

La Minusma avait annoncé en mai l’envoi d’une mission spéciale de sa division des droits de l’homme « pour enquêter sur les incidents survenus le 19 mai 2018 à Boulkessy » près du Burkina Faso.

« L’enquête de la Minusma a permis de conclure que, le 19 mai, des éléments du bataillon malien de la Force conjointe du G5 Sahel ont sommairement et/ou arbitrairement exécuté 12 civils au marché de bétail de Boulkessy », affirme la Mission de l’ONU dans un communiqué mardi.
Le rapport a été transmis au gouvernement, selon le texte, citant le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, qui « appelle les autorités maliennes à s’assurer que l’enquête judiciaire en cours puisse s’effectuer dans les meilleurs délais ».

Le représentant de l’ONU exhorte les troupes maliennes et de la force du G5 Sahel (organisation régionale regroupant le Mali, le Burkina Faso, le Niger, la Mauritanie et le Tchad) à « conduire leurs opérations militaires conformément au droit international » et à « protéger la population civile ».

Bandiagara :

Des morts  et des blessés lors d’une attaque

Selon le correspondant de l’AMAP dans la zone, des hommes armés non identifiés ont tué quatre personnes et blessé grièvement deux autres lundi, dans le hameau de Elen Arama dans la Commune rurale de Bara Sara, située sur la route nationale 15, à environ 32 km de la ville de Bandiagara.

D’après la même source, les assaillants sont arrivés lundi dans les environs de minuit dans le hameau où ils ont ouvert le feu sur la famille d’un éleveur de 55 ans, répondant au nom de Boureïma Diallo.

Ils ont égorgé l’éleveur, deux de ses fils et leur berger en les amputant de leurs mains avant de blesser grièvement son épouse et un de ses enfants.

 Tombouctou :

Un véhicule de l’ONG Mercy Corps enlevé

Un véhicule de l’ONG Mercy Corps a été enlevé le mardi 26 juin dernier par des individus armés dans le quartier Sans-fil au siège même du bureau. Les auteurs, au nombre de trois, à bord d’un Pick-up immatriculé, ont braqué le chauffeur pour ensuite s’emparer de l’engin. Cet acte a instauré la psychose au sein de la structure. Le véhicule enlevé a été retrouvé plus tard dans la même journée grâce aux éléments de Ber. Rappelons qu’en moins d’une semaine plus de trois véhicules appartenant à des organisations humanitaires ont été enlevés à Tombouctou

Diré :

Deux véhicules emportés

Deux véhicules de la croix rouge ont été enlevés  le lundi  25 juin  2018 vers 10h dans la commune de Garbakoira du cercle de Diré. Selon des sources locales, les  auteurs  de cet enlèvement auraient traversé le village de Douekiré pour prendre l’axe Tombouctou-Goundam.

 Nara  : 

La ville dans le noir

La centrale de l’EDM SA est en arrêt depuis  deux jours pour pénurie de carburant. Les stations locales qui fournissent du carburant sont en crise de combustible, indique- t-on  Cette situation a plongé la ville dans le noir. D’où la colère des populations de Nara.

 Koro :

Affrontements  entre  deux communautés

Deux communautés du village de Ogoyer dans la commune de Kassa se sont affrontées le lundi dernier aux environs de 16h. De sources locales, le bilan provisoire fait état de 7 morts et 2 blessés graves. Les origines des heurts restent inconnues.

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