Les transactions financières via Mobile money au sein de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) et de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) en 2016 sont de l’ordre de 11 450 milliards de francs CFA.
L’annonce a été faite par Boa Roger Johnson, Directeur général d’Axa Côte d’Ivoire dans le cadre des états généraux de la Conférence interafricaine des marchés d’assurances (CIMA) et de la Fédération des sociétés d’assurances de droit national Africaines (FANAF).
Au cours de cette rencontre qui s’est tenue à Abidjan, la capitale économique de la côte d’Ivoire du 6 au 9 mars 2018, il ressort que les transactions gagnent du terrain dans les deux unions monétaires.
En 2016, pour ce qui est de la zone UEMOA, les transactions totales sont 7 200 milliards de francs CFA contre 4 250 milliards de francs CFA pour la zone CEMAC.
Le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont les principaux porteurs de cette croissance dans les deux zones économiques.
Ainsi, entre 2014 et 2016, le Cameroun, leader en zone CEMAC a enregistré lui seul 870 milliards de francs CFA.
La croissance rapide du mobile money s‘explique par la forte pénétration du téléphone portable en Afrique.
Selon l’Association internationale des opérateurs de mobile, l’Afrique subsaharienne comptait à la fin décembre 2017 près de338, 4 millions d’abonnés au service mobile money.
GRAND MARCHE : Tension autour du lieu de recasement
Le recasement des commerçants victimes de l’incendie du grand marché de Bamako n’est toujours pas effectif. Des groupes de jeunes de la commune II ont manifesté la semaine dernière contre l’emplacement des commerçants déguerpis du grand marché de Bamako dans leur commune. Pour les commerçants, les sites proposés ne sont même pas propices au commerce.
Le mardi dernier 6 mars, les jeunes de la Commune 2 ont organisé un sit-in devant les sites de recasement pour dénoncer « une décision unilatérale des autorités communales ». Les manifestants ont été dispersés par les forces de l’ordre avec des gaz lacrymogènes. Mohamed Bilal Traoré dit Bil, coordinateur des associations pour le développement de la commune II :
« Nous avons manifesté pour faire savoir à nos autorités que la décision prise ne répond pas aux aspirations de la population de la commune II »
Les commerçants victimes de l’incendie du grand marché ont, de leur côté, protesté contre cette décision de recasement. Ils estiment que toutes les dispositions nécessaires ne sont pas prises pour leur permettre de travailler dans la quiétude.
Pour Sékou Sangaré, président des victimes de l’incendie du marché rose « les sites proposés en Commune II et en Commune III ne sont pas propices au commerce… »