Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, s’est félicité de la signature de l’accord de paix samedi entre les indépendantistes touaregs et Bamako. «On avait gagné la guerre en 2013, on vient de gagner la paix», s’est félicité le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, dimanche sur Europe 1, au lendemain de la signature de l’accord de paix entre le gouvernement de Bamako et les groupes touaregs armés indépendantistes du nord du Mali. La ratification de «l’accord d’Alger» par la Coordination des mouvements de l’Azawad est censée aider à lutter contre le jihadisme dans ce pays de 15 millions d’habitants qui s’étend sur un territoire deux fois plus étendu que la France. «C’est un accord historique, une bonne nouvelle pour la lutte contre le terrorisme. Depuis l’indépendance [en 1960, ndlr], deux peuples essayaient de vivre ensemble et n’y arrivaient pas bien, éventuellement s’affrontaient, ceux du Nord et ceux du Sud. Dès qu’il y avait des tensions, des violences, cela favorisait la percée des jihadistes», a déclaré Le Drian.
Accord d’Alger : après Bamako, Tombouctou…
La cérémonie de signature de l’accord de paix par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) a eu lieu le 20 juin à Bamako. Mais d’autres festivités réunissant membres du gouvernement et de la rébellion se tiendront à la fin du mois de Ramadan, à Tombouctou, dans le Nord, a-t-on appris de source sûre. On se souvient que lors du dernier round des négociations de paix, à Alger, il avait été très difficile de se mettre d’accord sur la ville où aurait lieu la signature définitive du texte. La CMA ne voulait pas entendre parler de Bamako et proposait Alger ou Tombouctou. À l’inverse, le gouvernement n’imaginait pas une seconde que la cérémonie puisse avoir lieu ailleurs que dans la capitale. Il a fini par avoir gain de cause, mais la CMA a obtenu une appréciable compensation.
Des casques bleus jugés pour crime au Mali
Plusieurs membres de la police de la Minusma, la force des Nations unies au Mali, accusés d’avoir tué trois personnes lors d’une manifestation en janvier dernier à Gao, ont été arrêtés et seront jugés dans leur pays d’origine, a-t-on appris lundi de source diplomatique à l’Onu. Selon cette même source, les familles des manifestants tués seront indemnisées par les Nations unies. L’Onu n’a pas identifié les policiers mis en cause mais des images tournées lors des heurts montrent qu’il s’agit de Rwandais. Les troupes rwandaises sont parmi les mieux entraînées et expérimentées des troupes de maintien de la paix de l’Onu, s’accordent à dire diplomates et responsables onusiens. Dans le cas de crimes commis par des casques bleus, la sanction est déterminée par la justice de leur pays d’origine.
Le Mali et le Ghana commandent des avions de combat au brésilien Embraer
Durant le salon du Bourget, les gouvernements malien et ghanéen ont signé des contrats portant sur l’achat d’avions de combat A-29 Super Tucano du constructeur brésilien Embraer. Embraer Defense and Security est une filiale spécialisée dans les équipements militaires du constructeur aérien brésilien Embraer. Le Ghana a annoncé vendredi 19 juin un contrat portant sur la vente de cinq avions de combat A-29 Super Tucano. C’est le deuxième contrat de A-29 signé par Embraer avec un pays africain en marge du Salon du Bourget, après l’annonce, le lundi 15 juin, de la commande par le Mali de six de ces appareils. Missions. Les Super Tucano seront utilisés par le Ghana pour l’entraînement, pour la surveillance des frontières et pour des missions de sécurité intérieure, précisent le constructeur et le gouvernement dans un communiqué.
L’Unesco lance un projet de réinsertion d’enfants victimes de conflit
Près d’une centaine d’enfants sont concernés par la première phase de ce projet de l’Unesco. Certains sont orphelins du fait de la guerre, d’autres ont été violés par des groupes armés du nord du Mali, enrôlés ou encore battus. La petite Aminata enlevée par les islamistes se souvient : «Ils nous ont vraiment fait souffrir. On avait peur». Eric Falt est le sous-directeur de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’Unesco. Il donne des détails sur le projet d’insertion : «Aujourd’hui, il s’agit de les aider à faire un retour dans la société. Nous allons travailler sur plusieurs mois pour aider à ce qu’ils aient accès à cette éducation, à un niveau d’alphabétisation minimum, à une formation professionnelle dans la mesure du possible».
La Juventus de Turin, la célèbre équipe de football, est partenaire de l’Unesco pour ce projet de réinsertion. Son ambassadeur, l’ancien international David Trezeguet, a fait le déplacement à Bamako : «A partir de là, on est émus. Bien sûr qu’on est conscients qu’il y a une situation délicate. Mais en même temps, ça peut être un nouveau départ avec un futur beaucoup plus clair».
Une tâche ardue
Quelques jours après la signature définitive des accords d’Alger censés mettre fin au conflit opposant groupes rebelles au gouvernement malien dans le nord du pays, Bamako a officiellement demandé l’aide du conseil de sécurité de l’Onu pour la mise en œuvre de cet accord de paix. Le mandat de la Minusma doit être renouvelé à la fin du mois par l’Onu. De l’aveu même de Mongi Hamdi, envoyé spécial de Ban Ki-moon au Mali, la route est encore longue pour arriver à la paix dans le nord du pays. Les terroristes et groupes islamistes profitant du chaos ambiant pour mener des trafics d’armes et de drogues, et qui n’ont aucun intérêt à la stabilité de la région, vont tout faire pour que le processus de paix déraille. Le gouvernement malien a donc demandé expressément au conseil de sécurité de l’Onu de permettre un déploiement plus au nord des casques bleus de la Minusma. Forte de 10 000 hommes, c’est l’opération de maintien de la paix la plus exposée et la plus meurtrière de l’Onu, avec 49 décès depuis le début de la mission en 2013.
L’armée régulière circule à nouveau à Ménaka
Ménaka avait été le dernier point d’achoppement sur le chemin de la paix au Mali. Contrôlée par les rebelles de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) depuis mai 2014, elle avait été reprise fin avril par les groupes armés pro-Bamako de la Plateforme en violation du cessez-le-feu, ce qui avait déclenché une nouvelle série d’affrontements. Un arrangement avait finalement été trouvé au début du mois, rendant possible la signature de l’accord de paix et le redéploiement donc de l’armée malienne.
Les soldats maliens, jusque-là cantonnés dans leur camp, circulent à nouveau à Ménaka depuis dimanche. Un redéploiement initié au lendemain de la signature de l’accord de paix par les groupes rebelles et deux jours après le départ des groupes pro-Bamako de la Plateforme. «Les forces maliennes sont déployées dans la ville et autour de la ville, indique Bajan Ag Hamatou, député de Ménaka. Tout le monde est rassuré et tout le monde est content. Et la présence des forces armées maliennes et de la Minusma ne fait que rassurer tout le monde. Les casques bleus de la Minusma et les forces maliennes sont visibles. Ils circulent dans la ville et il n’y a aucun problème.»
Ambéry Ag Rhissa: «Tout ce qui peut stabiliser un pays, le pays doit l’accepter»
Au Mali, après sa signature samedi 20 juin, c’est le temps de la difficile mise en application de l’accord de paix. Après plusieurs années de conflits, la Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA), qui regroupe les principaux groupes armés du Nord, a signé le document déjà approuvé par le gouvernement quelques jours plus tôt. Depuis, le comité de suivi de l’accord travaille sur son application concrète : élections d’assemblées régionales, redéploiement de l’armée, développement, etc. De l’avis d’experts, le plus dur reste à faire. Pour en parler, Sébastien Németh a interrogé Ambéry Ag Rhissa, le président de la Commission politico-institutionnelle de la CMA. «Faire confiance, cela nous a été dit à plusieurs reprises à tous les accords qui ont été signés et nous avons été toujours déçus. […] Je pense cependant que nous n’avons pas le droit de douter de la bonne foi du président Keita, on verra à l’application…».
Les artisans de Tombouctou entre inquiétude et espoir
La maison des artisans de Tombouctou est presque déserte. Des articles qui sont exposés depuis des années ne trouvent pas preneurs et les artisans attendent désespérément les clients. Ce lieu qui jadis accueillait des visiteurs venant de partout dans le monde peine à attirer aujourd’hui même les habitants de la ville. Et cela, depuis le début de la crise. Il en est de même pour les 70 guides touristiques officiellement reconnus par l’Etat et qui vivent de ce métier. «Sans tourisme, on s’en sort difficilement, rien ne marche actuellement. Mais avec la reconstruction des mausolées, j’ai de l’espoir et je souhaite que la paix revienne et que le gouvernement malien songe au secteur du tourisme pour relancer les activités», affirme Bamoye Baba Dicko, guide touristique.
L’artisanat contribue à hauteur de 70% dans l’économie de Tombouctou. Aujourd’hui, le ralentissement des activités dans ce secteur constitue un manque à gagner. «Au niveau de la commune urbaine de Tombouctou, le tourisme nourrit jusqu’à 75 ou 80% de la population. Pendant la période touristique qui démarre de juillet à mars, le tourisme génère près de 100 millions par mois», explique Sane Alpha Saloum, ancien directeur régional de l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie (OMATHO).
Mme Togola Jacqueline Marie Nana retrouve le sourire
À l’issue du second tour de l’élection législative partielle en commune V du district de Bamako, tenue dimanche 21 juin 2015, c’est la candidate du Rpm, Mme Togola Jacqueline Marie Nana, qui a été élue. Elle remplacera feue Oumou Simbo Kéita à l’Assemblée nationale. C’est le verdict des urnes, selon les résultats provisoires proclamés par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Abdoulaye Idrissa Maïga. L’ancienne ministre de l’Education nationale a été élue avec 12.788 voix soit 53,65% des suffrages exprimés contre 11.050 voix (46,35%) pour son adversaire de l’Urd, Boubou Diallo.
Les TD monnayés à la Faculté de droit privé
Depuis le début des Travaux Dirigés (TD) dans la faculté de droit privé il y a environ un mois, la plupart des chargés de ces travaux s’absentent durant leurs heures. C’est avec les dernières séances qu’ils viennent intimider les étudiants à les obligeant à mettre la main à la poche, au risque de ne pas recevoir des notes très importantes pour le passage en classe supérieure. Selon un étudiant de la 4e année droit (Option carrière judiciaire), les travaux dirigés constituent la partie pratique des cours magistraux. C’est lors des séances de TD que les étudiants de droit apprennent les méthodologies juridiques : dissertation et commentaire d’arrêt et texte, consultation juridique. Certains professeurs chargés de TD profitent de la fin de ces travaux pour rançonner les étudiants auxquels on demande de payer 5000 FCFA pour participer à des cours spéciaux organisés par le professeur en question, afin de récompenser ceux qui ont payé. Avec de telles pratiques dans une faculté de droit, qui seront les juges de demain ?
Le Drian dérape !
Avec l’accord d’Alger signé par la coordination des mouvements de l’Azawad le 20 juin, le ministre français de la Défense, Jean Yves Le Drian, sur la radio d’Europe 1, déclare : «nous avons gagné la guerre depuis 2013» en faisant référence à l’opération Serval redevenue Barkhane, «donc nous venons de gagner la paix». Dans la foulée, il lance ces mots : «depuis l’indépendance de ce pays, il y a deux peuples qui essayaient de vivre ensemble et qui n’y arrivaient pas bien, qui éventuellement s’affrontaient ceux du nord et ceux du sud.» Le ministre français dérape car au contraire depuis l’indépendance de ce pays, les populations vivaient et vivent en parfaite harmonie sans affrontement entre les différentes populations comme veut le dire le ministre Drian.
Le satisfecit de Badialé
L’entraîneur d’Adama Traoré, Boubacar Traoré dit Badialé, se dit aujourd’hui le Malien le plus heureux. Car le joueur qu’il a formé à l’âge de 8 ans dans le centre de formation de Dioula de Niaréla est élu meilleur joueur du tournoi. Il témoigne de la rigueur et de l’abnégation de «Noss» comme on l’appelle affectueusement chez lui à Niaréla. «Quand j’accueille les enfants, mon but est de les former pour qu’un jour, ils puissent prendre leurs familles en charge. Mais aujourd’hui, c’est une fierté pour moi de voir le joueur que j’ai formé depuis son enfance devenir le meilleur joueur de sa catégorie avec le ballon d’or Adidas. C’est chez moi que Jean Mark Guo a recruté «Noss» au cours d’un test», se glorifie Badialé qui ajoute que c’est à partir de ce centre de formation qu’il a été recruté par le club français Lille.
Quel connard ce ledrian n’a pas de leçon à nous donnes qu’il s’occupe déjà de la Corse et en2014en Bretagne quand son gouvernement fait marche arrière devant les bonnets rouge et l’aéroport de Nantes j’espère que ce con pense a sa avant de venir nous donnes des leçons que la population du Nord et du Sud sont en conflit permanent
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