Tour de Table : Treize militaires tués en trois jours

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Le lundi dernier, tôt le matin, un camp de l’armée malienne à Gourma Rhraous, dans la région de Tombouctou, a été attaqué par des terroristes, qui ont tué onze soldats, ont indiqué des sources militaires maliennes. Cette attaque survient deux jours après une embuscade contre l’armée vers Nampala qui, selon un communiqué du gouvernement, a fait samedi deux morts parmi les soldats maliens.

Treize milliards de francs CFA en faveur du secteur privé

Les deux banques maliennes, la Banque malienne de solidarité (BMS) et la Banque sahélo-saharienne pour l’investissement et le commerce-Mali (BSIC-Mali), ont obtenu chacune une ligne de refinancement de 6,5 milliards de francs CFA lors d’une cérémonie de signature de contrat organisée le 27 juillet dernier à Bamako, indique la BOAD.

Selon un communiqué de l’institution financière, “les deux opérations s’inscrivent dans le cadre d’un programme initié par la BOAD et la KfW, institution allemande de crédit, en vue de soutenir les petites et moyennes entreprises de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). L’objectif visé est d’améliorer l’accès de ces entreprises aux moyens de financement par le canal du secteur bancaire”. En rappel, souligne la banque, “l’accord conclu entre la BOAD et la BMS constitue le troisième du genre entre les deux institutions et celui avec la BSIC-Mali est une première opération”.

Les deux précédentes lignes de refinancement octroyées à la BMS, précise la BOAD, dont le montant est estimé à sept milliards de francs CFA, ont permis de “refinancer une vingtaine de projets. Les secteurs bénéficiaires de ces financements sont les bâtiments et travaux publics, le commerce, le transport, l’agriculture, l’élevage, l’industrie, les hydrocarbures et l’enseignement”.

Financer des projets d’investissements productifs

Quant à celui signé avec la BSIC-Mali, souligne la BOAD, “les ressources octroyées serviront au financement de projets d’investissements productifs”. Les contrats relatifs à ces opérations ont été signés par Christian Adovelande, président de la BOAD, Babaly Ba, président directeur général de la BMS, et Annour Mahamat Hassan, administrateur directeur général de la BSIC-Mali, en présence de Mamadou Igor Diarra, ministre de l’Économie et des Finances du Mali. Ces lignes de refinancement portent à 113 milliards 586 millions de francs CFA le niveau des financements de la BOAD en faveur du secteur privé au Mali.

Vigilance à la frontière malienne

Le gouvernement ivoirien a annoncé récemment l’envoi de militaires en renfort à sa frontière avec le Mali, alors même qu’à ce moment-là, aucun groupe djihadiste n’avait encore cité la Côte d’Ivoire parmi ses cibles. Mais depuis le 30 juin 2015, Ansar Dine du Mali a officiellement inscrit la Côte d’Ivoire sur la liste des pays qu’il menace d’attaquer. Pour ce groupe djihadiste, les autorités ivoiriennes coopèrent avec les “ennemis de l’islam’’.

L’or de Morila a rapporté près de 2 milliards $ en 15 ans à l’économie nationale

La mine d’or de Morila, un projet de classe mondiale, a contribué à hauteur de 2 milliards de dollars américains à l’économie malienne, en quinze années d’activités, soit depuis l’année 2000. Mark Bristow, directeur exécutif de Randgold Resources, a expliqué, mardi le 28 juillet, qu’il s’agit des contributions sous forme de dépenses directes dans le pays, y compris plus de 1,1 milliard $ payé à l’Etat malien à travers des dividendes, droits de douanes et autres impôts.

D’après son analyse, c’est un «exemple éloquent» de la manière dont une ressource minérale de classe mondiale peut être exploitée, à l’optimum, au bénéfice de l’ensemble des parties prenantes, notamment du gouvernement et des populations du pays hôte.

La mine de Morila arrive à épuisement

Sur les quinze années, la mine a produit plus de 6 millions onces d’or et est contrôlée à 40% par la compagnie Randgold Resources, qui en est opérateur depuis 2008, à 40% par AngloGold Ashanti, et à 20% par l’Etat malien.

La mine de Morila arrive à épuisement. Mais la fin de sa durée de vie, précédemment prévue en 2013, a été prolongée à 2017 avec les activités de traitement des résidus miniers aurifères. La fermeture de Morila n’est, apparemment, qu’une affaire de deux années, après une production de 110272 onces d’or au coût comptant total de 1143 dollars à l’once en 2014 et un objectif de production de 110 000 onces d’or fixé pour 2015 avec un coût comptant total plus faible.

Habilement, la compagnie minière cotée à la bourse de Londres et de New-York a déjà mis dans sa visée l’exploitation du gisement satellite Domba, qui permettrait une production de 30 000 à 40 000 onces d’or supplémentaires.

Pourquoi l’application de l’accord d’Alger traîne en longueur

L’accord de paix d’Alger pour le Nord du Mali est entré dans sa phase d’application. Mais plus d’un mois après la signature du texte à Bamako, certains groupes armés retardent la formation du comité de suivi, mettant en péril l’ensemble du processus.

Le Comité de suivi de l’accord de paix (CSA) issu du processus d’Alger peine à s’installer. Depuis la signature (partielle) de l’accord, le 15 mai à Alger, le CSA s’est déjà réuni trois fois sans parvenir à mettre en place tous ses mécanismes opérationnels. Si le règlement intérieur, le financement et le calendrier de mise en œuvre de l’accord ont été adoptés le 21 juillet dernier, c’est surtout la composition définitive de ses membres qui pose problème. En cause : le «forcing» de quatre groupes armés non reconnus ni par la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) ni par la Plateforme des mouvements républicains du 14 juin 2014 (pro-gouvernementale), tous deux signataires de l’accord avec Bamako.

L’Afrique de l’Ouest parmi les plus forts taux de mortalité infantile et maternelle

Les taux de mortalité maternelle et infantile en Afrique de l’Ouest sont parmi les plus élevés au monde, ont déploré vendredi à Ouagadougou des spécialistes qui décrivent une “situation préoccupante”.

“Le taux de mortalité maternelle en Afrique de l’Ouest est parmi les plus élevés du monde, variant de 483 à 888 décès pour 100.000 naissances, avec une moyenne de 510 pour 100.000 naissances vivantes”, a affirmé le directeur général de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), Xavier Crespin.

  1. Crespin, qui clôturait un forum réunissant les ministres de la Santé ouest-africains, a indiqué que “ce taux est largement au-dessus de la moyenne africaine, qui est de 339 décès pour 100.000 naissances vivantes”.

Les indicateurs concernant la mortalité infantile sont tout aussi alarmants

Au niveau de la mortalité infantile-juvénile, l’Afrique de l’Ouest est “malheureusement en tête”, avec des taux de mortalité allant “de 22 pour 1.000 au Cap Vert à 182 pour 1.000 en Sierra Leone, soit une moyenne régionale de 98 naissances vivantes pour 1.000”, a poursuivi Dr. Crespin. Selon ce responsable, l’Afrique de l’Ouest dispose également du plus fort taux mondial de fécondité dans le monde -5,7 enfants par femme- et enregistre aussi le plus bas taux de prévalence contraceptive (10%). La faible couverture en intervention de soins de santé et la faible qualité des soins, liées à la pauvreté endémique de la région, sont responsables de cette situation, ont estimé les experts participant au forum.

 

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1 commentaire

  1. Comment le gouvernement malien peut se payer des vacances dorées pendant que le pays se ploie tous les jours davantage sous les feux des terroristes ….?

    Franchement IBK est a cote de la plaque pour ne pas dire il est complètement dépasse…!
    Les imams de Bamako avec SABATI 2012 ont prie pour que Dieu donne le pouvoir a celui qui pourra sortir le pays de l’impasse et voila …. ou nous en sommes…..IBK et le désenchantement total…..?

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