Tour de Table : Le cri de cœur du Procureur général

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Les adieux de la Cma  à Ménaka

La  reconquête  de Ménaka par les  forces de la plate-forme a été considérée par la Minusma comme une violation du cessez-le feu. Une thèse que les populations de Ménaka rejettent et apportent leur soutien aux forces armées maliennes et unionistes. Le dimanche dernier, au moment où la Cma s’apprêtait à lancer une offensive sur Ménaka du côté nord pour déloger les forces de la plate-forme, les populations de Ménaka sont sorties pour dire à la Minusma et à la Barkhane de mettre fin à leur jeu trouble. Faut-il le rappeler, les populations ont décidé de sortir de leur torpeur généralisée, le 27 avril dernier, pour saluer avec exaltation  le  changement de la situation à Ménaka. Grâce à la pression des jeunes de Ménaka, la Minusma, semble-t-il, est revenue à la raison. En tout cas, le chef de l’organisation onusienne, Mongi Hamdi, a,  lors  d’un entretien accordé à notre confère français «Libération», dit que «le retour de la Cma à Ménaka serait suicidaire».

Les années passent et se ressemblent

Le Baccalauréat malien est prévu pour le 17 juin 2015. Considéré par certains comme  l’examen le plus populaire autour duquel des agents du Centre national des examens et concours s’enrichissent à travers la vente des sujets, cette année, pour anticiper la lutte contre la fraude, le ministère de l’Education nationale a décidé de combattre ce fléau à la racine. Ce qui justifie, depuis le début de la semaine, la visite du ministre Kénékouo dit Barthélémy Togo à l’intérieur du pays pour préparer lesdits examens dans les conditions les meilleures. Le ministre de l’Education nationale est, selon ses collaborateurs, prêt à combattre ce fléau et ainsi que les commerçants des sujets. Les Maliens n’arrivent pas à oublier les conditions obscures dans lesquelles les examens de l’année 2013-2014 se sont déroulés. Ils étaient couronnés de fraudes massives, de favoritisme et de népotisme qui sont devenus une tradition au Mali. En tout cas, chaque année, on assiste à des fuites de sujets. Les années passent et se ressemblent dans notre pays.

Kalaban Coro Sud-Est extension se dote d’un centre de santé

Les activités du centre de santé de l’Association communautaire  de Kalaban Coro Sud-Est extension (ASACOKASE) ont été officiellement lancées la semaine dernière. Ce lancement, qui a fait l’objet d’une cérémonie, a réuni les autorités administratives, politiques et coutumières du quartier. Il est le fruit de l’initiative collective de femmes et d’hommes qui ont voulu doter leur communauté d’une infrastructure capable de répondre aux besoins de soins de santé curatifs, préventifs et promotionnels conformément à la Politique nationale en matière de santé pour une population estimée à 5 454 personnes. Construit sur une superficie de 50X60 m dont le bâtiment fait 300 m2 avec l’installation des commodités de fonctionnement comme l’eau et l’électricité, le coût de réalisation du centre est estimé à 56 millions Fcfa. Il est doté d’un médecin, d’une infirmière de 1er cycle, d’une sage-femme, d’une gérante pour le dépôt pharmaceutique, de deux agents de nettoyage et d’un gardien.

Une dame déjà détentrice d’un logement social postule à nouveau

L’attribution des logements sociaux au Mali a toujours provoqué des vagues de mécontentement en raison des nombreuses magouilles. Malgré les dispositions prises par les plus hautes autorités, cette situation perdure. Selon des sources généralement bien informées, certaines personnes déjà détentrices de logements sociaux ont postulé encore pour l’attribution des 1552 logements. À en croire certaines sources, elles seraient nombreuses à tenter leur chance à nouveau. C’est le cas d’une dame qui vit avec son mari à N’Tabacoro dans un logement social et qui a encore postulé. Nos sources indiquent que la bonne dame le fait pour son enfant. Au moment où certains se battent pour avoir un logement social, d’autres remuent ciel et terre pour en avoir plus. Ce qui va considérablement diminuer la chance des nouveaux postulants.

Aqmi  perd  sa liberté de circulation

Au Sahel, l’organisation Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) “a perdu sa liberté de circulation”, a affirmé jeudi le chef d’état-major de l’armée de terre française, le général Jean-Pierre Bosser, après la mort récente de deux chefs jihadistes tués par les forces spéciales françaises. «Aqmi est durablement affaibli et a perdu sa liberté de circulation», a-t-il assuré sur la radio privée Europe 1. «Dans la bande sahélo-saharienne, nous avons marqué beaucoup de points et nous en marquons encore. Aujourd’hui, avec tous les renseignements que nous avons acquis, nous sommes en mesure de poursuivre cette action de neutralisation», a précisé le général Bosser. «Ce sont des actions militaires assez remarquables qui visent à combiner des forces spéciales, du renseignement obtenu par des drones, des hélicoptères avec de longues distances», a-t-il ajouté.

Des avancées significatives enregistrées

«Des avancées significatives sont enregistrées dans la lutte contre le terrorisme dans la région sahélo-saharienne», a indiqué mercredi à N’Djamena le chef d’état-major général des armées nigériennes, le général Seyni Garba, qui conduisait, auprès du président tchadien Idriss Deby Itno, une délégation des chefs d’états-majors des armées des pays membres du G5 du Sahel. ’’Nous avons constaté qu’il y a eu beaucoup d’efforts depuis notre dernière réunion de Niamey en 2014, il y a eu beaucoup d’avancées, beaucoup de résultats par rapport à nos opérations, même si les terroristes conservent encore des capacités de nuisance’’, a déclaré le général Garba. Les chefs d’états-majors des pays membres du G5 se sont rendus mercredi à la présidence tchadienne à N’Djamena pour faire, au chef de l’Etat tchadien, le compte rendu de leur 3ème réunion ordinaire. Créé le 16 février 2014 à Nouakchott (Mauritanie), pour combattre les groupes terroristes, le G5 du Sahel regroupe le Tchad, la Mauritanie, le Mali, le Niger et le Burkina Faso.

Deux chefs de la Minusma échappent à un attentat

Le jeudi dernier, un convoi de la Minusma circulait en plein désert dans la région de Tombouctou. La délégation onusienne effectuait une visite de terrain. Soudain, le véhicule, en tête du convoi, saute sur une mine. Trois casques bleus originaires du Burkina Faso sont blessés. Dans le même véhicule, les chefs militaires et de la police de la Minusma ne sont visiblement pas touchés. L’objectif était de décapiter le commandement sécuritaire de la Mission de l’Onu au Mali. Aucune revendication n’a été faite pour le moment. Mais, dans la zone, Al-Qaïda au Maghreb islamique est actif. Son chef local, l’Algérien Yahia Abou Hammam, a récemment menacé de s’en prendre aux forces internationales sur le terrain.

248 millions de dollars de la Banque mondiale pour un projet d’appui au pastoralisme

La Banque mondiale va financer un projet d’une valeur de 248 millions de dollars, visant à stimuler le pastoralisme dans six pays du Sahel et à améliorer l’accès à des services essentiels pour plus de 2 millions de pasteurs et agro-pasteurs, selon un communiqué publié par son bureau à Bamako. «Ce financement octroyé au Projet régional d’appui au pastoralisme au Sahel (PRAPS), d’une durée de six ans, concerne le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad», ajoute le texte. «Ce projet stimulera la coopération régionale entre ces six pays où les activités pastorales constituent la principale source de revenus des populations ciblées», indique le communiqué. «En Afrique subsaharienne, les activités pastorales constituent la principale source de revenus de quelque 50 millions d’habitants. Au Sahel, les terres arides et semi-arides occupent 75% du territoire et font vivre près de 20 millions de pasteurs», précise-t-on de même source.

Selon la Banque mondiale, ce projet constitue une étape importante pour instaurer une alliance solide en faveur du pastoralisme, à travers la mise en commun de l’expertise et des moyens de différents acteurs, parmi lesquels des partenaires techniques et financiers bilatéraux et multilatéraux, des gouvernements, des entreprises privées et des organisations pastorales de la société civile.

Ban Ki-moon condamne la mort d’un Casque bleu suite à une fusillade à Bamako

Le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, a déploré jeudi la fusillade qui a eu lieu à Bamako, au Mali, le 25 mai dernier, causant un mort et un blessé parmi les Casque bleu de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA).

Selon la presse, un casque bleu de la MINUSMA a été tué et un autre grièvement blessé par des tirs d’assaillants non identifiés dans la nuit du lundi 25 au mardi 26 mai dans la capitale malienne. Les deux casques bleus, qui appartenaient au contingent bangladais de la MINUSMA, venaient de l’aéroport de Bamako en direction du sud de la ville quand ils ont essuyé les tirs d’assaillants à bord d’un véhicule.

Dans un communiqué de presse rendu public par son porte-parole, le chef de l’ONU a exprimé ses sincères condoléances à la famille de la victime ainsi qu’au gouvernement du Bangladesh, dont le soldat de la paix tué était ressortissant.

Le secrétaire général a en outre souhaité un prompt rétablissement au Casque bleu blessé.

M. Ban a appelé les autorités maliennes à enquêter rapidement et de manière approfondie sur l’incident et à traduire les auteurs en justice.

Il a réaffirmé la volonté de la MINUSMA de coopérer étroitement avec les autorités maliennes dans cet effort.

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