Tour de Table : L’Algérie préoccupée par la reprise des hostilités au Mali

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Le centre de la ville de Kidal
Le centre de la ville de Kidal

“L’Algérie condamne vigoureusement ces violations inadmissibles du cessez-le-feu qu’aucune considération ne saurait justifier”, a dénoncé le ministère.

Ces violences meurtrières entre la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA) et le Groupe d’auto-défense touareg Imghad et ses alliés (Gatia,) ont débuté le 15 août.

“Les mouvements politico-militaires en question et leurs dirigeants portent la lourde responsabilité de ces incidents qui mettent en péril les efforts engagés par la communauté internationale pour le rétablissement de la paix et de la sécurité au Mali”, a-t-il ajouté.

Alger a joué un rôle important dans les négociations de paix qui ont abouti à la signature d’un cessez-le-feu signé le 15 mai par le gouvernement malien et ses alliés, puis le 20 juin par la rébellion.

Face à ces violences, Alger s’est félicité des mesures prises par la Mission de l’ONU au Mali (Minusma), qui a mis en place mardi une “zone de sécurité” de 20 km autour de Kidal.

Des paysans réclament des quantités supplémentaires d’engrais subventionnés

De Bougouni, en passant par Sikasso et Koutiala, la délégation conduite par le Secrétaire général du ministère du Développement rural, Daniel Siméon Kéléma, s’est entretenue avec les paysans et l’encadrement en salle et dans les champs. La problématique des engrais hors normes a défrayé la chronique à Bamako.

De façon unanime, ils ont tous réclamé des quantités supplémentaires d’engrais subventionnés pour les champs. Toutefois, il faut relever que tous les paysans encadrés par la CMDT ont reçu les quantités nécessaires d’intrants (engrais minéraux, herbicides, pesticides et fongicides) pour leurs exploitations de coton et de maïs.

Moussa Doumbia du village de Sido (sur la route de Sikasso) a le premier ouvert la brèche en réclamant urgemment des suppléments d’engrais subventionnés en vue de fertiliser rapidement les champs qui ne peuvent pas attendre.

Une décision pour éviter la propagation des combats

L’Onu a commencé à se déployer autour de la ville de Kidal. Une décision prise pour éviter la propagation de combats qui ont encore fait plusieurs morts lundi 17 août entre deux groupes armés rivaux.

Comme prévu, les casques bleus de l’Onu ont commencé ce mardi par se déployer à 20 km à la ronde de Kidal pour établir la zone de sécurité. «Tout se déroule normalement, pas de difficultés», explique un responsable de la mission de l’Onu contacté par téléphone.

Un peu plus au nord, à El-Gerer, autre localité où les belligérants se sont affrontés ces trois derniers jours, c’est également le calme, mais un climat de tension est perceptible sur place, selon une source étrangère qui craint de nouveaux affrontements.

Les revendeurs de carte SIM dans la tourmente

Par souci de sécurité et de transparence, le gouvernement malien a arrêté la date butoir pour l’identification de tous les abonnés de téléphonie mobile au 9 avril 2016. Mais les revendeurs de cartes SIM téléphoniques s’opposent fermement à la décision prise par les opérateurs, Orange et Malitel, de résilier les cartes SIM qui ne seront pas vendues avant le 15 août 2015.

Les revendeurs reconnaissent la pertinence de la décision des autorités maliennes et sollicitent un délai de grâce pour écouler les puces disponibles auprès des clients. Mais ils demandent aux opérateurs de respecter la date fixée par le gouvernement comme délai pour la résiliation des cartes SIM encore en leur possession, pour ne pas subir d’énormes pertes.

Madani Traoré, président de l’Association malienne des revendeurs de cartes de recharge (AMARCR), explique qu’ils ont investi «plus d’un milliard cinq cent millions de FCFA pour l’achat des puces (…). C’est pour vous dire que nous ne sommes pas contre la décision du gouvernement, mais nous demandons juste de prolonger le délai de 6 mois pour épuiser le stock sur le marché», d’après agenceecofin.

Orange et Malitel proposent comme solution de racheter aux revendeurs toutes les cartes SIM à hauteur de 400FCFA la carte. Une solution rejetée par les revendeurs qui disposent encore d’une grande quantité de SIM : 548.620 puces Orange, 711.755 puces Malitel non activées.

L’armée intercepte des armes en contrebande près de la frontière malienne

L’armée algérienne a déjoué une tentative de contrebande d’armes, dont des obus antichars, près de la frontière avec le Mali, a annoncé samedi le ministère de la Défense. Les militaires ont mis en échec vendredi lors d’une opération de reconnaissance près de la bande frontalière algéro-malienne “une tentative d’introduction” d’une importante quantité d’armes et de munitions, selon un communiqué du ministère repris par l’agence APS.

L’armée a notamment saisi quatre pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov, quatre obus antichars, 225 kilogrammes d’explosifs et une importante quantité de munitions de différents calibres. L’armée algérienne annonce régulièrement l’arrestation ou la mort de contrebandiers armés dans les zones frontalières sahéliennes.

L’Algérie compte plus de 6.000 km de frontière avec plusieurs pays, dont près de 1.400 km avec le Mali. En 2012, le nord du Mali a été transformé en sanctuaire et en base d’opérations jihadistes, jusqu’au lancement à l’initiative de la France, en janvier 2013, d’une intervention militaire internationale, toujours en cours. Les jihadistes en ont été en grande partie chassés à la suite de l’opération, mais des zones entières de cette région échappent encore au contrôle des autorités maliennes comme des forces étrangères.

Des rescapés et voisins traumatisés

Ils sont chauffeur, ouvrier ou voisins de l’hôtel attaqué le 7 août à Sévaré, dans le centre du Mali, où 13 personnes ont été tuées. Une semaine après, ils demeurent traumatisés, la plupart sans soutien médical et psychologique, selon leurs témoignages à l’AFP.

Un homme armé, sac en bandoulière, a fait irruption en criant “Allahu Akbar ! (Dieu est le plus grand, en arabe)” devant le portail d’entrée du Byblos, raconte un chauffeur chargé de conduire à l’aéroport de Sévaré des résidents de l’hôtel Byblos. Des employés de compagnies sous-traitantes de la Mission de l’ONU au Mali (Minusma) séjournaient régulièrement dans ce bâtiment à un niveau comptant 16 chambres.

“Il a tiré sur moi”, il a également jeté des grenades dans le minibus qui a pris feu, “j’ai fui me cacher”, raconte le chauffeur, qui a survécu, des balles ayant été extraites de son corps. Depuis une semaine, il revit la scène, “chaque nuit”, lâche-t-il: “Dans ma tête, j’entends toujours des bruits. Ça crie fort”.

L’armée veut rassurer

Une semaine après l’attaque, le 7 août, d’un hôtel ayant fait 13 morts à Sévaré, près de Mopti, l’armée malienne a renforcé sa présence dans le cadre d’une mission “contre le terrorisme”, saluée par des habitants qui se disent rassurés.

“Les patrouilles vont chasser les jihadistes et les bandits”, a déclaré à l’AFP Alhassane Kouyaté, notaire à Sévaré, à 12 km de Mopti – le chef-lieu de région – et à plus de 620 km de Bamako. “Les gens ont moins peur la nuit maintenant, il faut qu’elles continuent”.

Vendredi, plusieurs centaines de militaires – leur nombre précis n’est pas communiqué – ont été rassemblés dans le camp militaire de Sévaré pour une cérémonie symbolique, durant laquelle ils ont reçu les dernières consignes avant leur déploiement, a constaté un journaliste de l’AFP.

“Assurer la sécurité des biens et des personnes dans le cadre de la lutte contre le terrorisme”: c’est la mission que leur a assignée le colonel Saibou Doumbia, chef de la région militaire du centre du Mali, à la lisière du vaste Nord. Selon lui, le ministère malien de la Défense a mis à leur disposition “les moyens qu’il faut pour faire face à la situation” et leur mission durera le temps nécessaire.

L’obésité devient un problème de santé publique en Afrique de l’Ouest

L’Afrique de l’Ouest souffre avant tout de sous-nutrition mais avec le développement économique et les changements de mode de vie, le surpoids et l’obésité deviennent aussi des problèmes de santé publique dans la sous-région.

L’obésité est-elle le prix de l’urbanisation ? Selon une étude de l’Institut de recherche pour le développement (IRD), effectuée au Burkina Faso, c’est en partie le cas. L’IRD explique qu’en venant en ville, les nouveaux citadins ajoutent à leurs repas de nouveaux aliments comme les omelettes, les sandwiches ou les pâtes. Les citadins consomment également plus de viande, de graisses, de sel et de produits sucrés. C’est cette alimentation qui entraîne l’obésité.

Autre explication apportée par une revue médicale suisse : les croyances. Selon les auteurs, le surpoids est vu comme un signe de richesse et de bonne santé par certaines sociétés. Selon des documents de la FAO, les pays d’Afrique de l’Ouest les plus concernés par l’obésité sont la Mauritanie et le Cap-Vert. À l’inverse, la proportion d’obèses est beaucoup plus faible au Burkina Faso et au Niger. Toujours selon les documents de la FAO, à l’échelle du continent, l’Afrique de l’Ouest est beaucoup moins touchée que le Maghreb et l’Afrique australe.

 

CARTON ROUGE AU POLICIER INDELICAT

Considérée comme pratique d’une autre époque et «interdite» par la hiérarchie policière, certains éléments de la police, poussés par l’appât du gain, n’en démordent pas. En effet, la course-poursuite entre chauffeurs et policiers dans la circulation, quelle que soit l’infraction, est strictement interdite. De peur de provoquer des accidents avec son lot de morts.

Pour parer à cette course-poursuite, il a été demandé aux agents de police en poste de relever le numéro du véhicule dont le chauffeur refuse d’obtempérer. Malgré cette décision, certains policiers continuent à poursuivre dans la circulation des véhicules. Ce qui n’est pas souvent sans conséquence. Comme fut le cas le mardi dernier à Kalaban Extension Sud, communément appelé Garantiguibougou.

Deux personnes ont banalement perdu la vie à la suite d’une course-poursuite entre un chauffeur de Sotrama et un policier. L’indélicat agent, à l’origine de ce nouveau drame, est présumé s’être agrippé au volant d’une Sotrama dont le conducteur avait refusé de lui donner plus de 500 FCFA. Le véhicule a alors dérapé et causé la mort de 2 personnes blessant d’autres dont un très grièvement.

En effet, il nous est revenu que tout a commencé aux environs de 16 heures, lorsqu’un policier en poste au niveau de la 1ère plaque de Garantiguibougou a interpellé le chauffeur d’une Sotrama. Celui-ci a refusé d’obtempérer mettant ainsi le policier dans tous ses états. Lequel s’est accroché au véhicule, tentant d’arracher de force la clé de contact. Malheureusement pour lui, le minicar ne s’est pas arrêté. Pis, la direction s’est bloquée et la Sotrama a foncé droit sur deux jeunes gens qui étaient derrière un caniveau. Les deux pauvres sont tués sur le coup pendant qu’une troisième personne était grièvement blessée.

Sous le choc, la population dont une partie très en colère a enclenché une émeute en brûlant des pneus sur la voie et en saccageant le poste de police. Il a fallu l’intervention du Groupement mobile de sécurité (GMS) pour éviter à leur camarade (le policier), qui mérite le carton rouge pour avoir causé inutilement la mort de deux jeunes, d’être lynché.

Encore une fois, le Directeur national de la police, le contrôleur général Hamidou Kansaye, est interpellé afin de redresser ce corps dont le comportement est tout le temps décrié par la population.

Fombus

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