Toujours en chantier

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La construction de la route Ségou-Bamako a connu beaucoup de soubresauts, depuis 2010. C’est sous ATT qu’il y a eu le lancement des travaux de cette route avec faste, ou un certain Mountaga Tall qui vantait les avantages de cette route. Mais, de nos jours, on est en droit de se demander à quand la fin de cette route. Chaque jour que le bon Dieu fait, il y a des travaux par endroits, des parties coupées totalement, des voies en cours d’être revêtues ou encore des trous en carré sur de longues distances. La route Ségou-Bamako est en chantier depuis 5 ans maintenant. Jusqu’à présent, il y a des déviations à l’approche de Ségou, où des parties entières de la voie bitumée sont enlevées. On se demande même ceux qu’ils font encore. La seule route est construite de mille manières. Le hic, c’est que le ministère ne communique plus sur les travaux de cette route par endroits, ni aux usagers, ni aux populations. Pour se rendre compte que cette route n’est pas encore finie, il faut l’emprunter. À Ségou certains pensent que c’est à cause du coup d’Etat que cette route n’a pas été bien construite, et que les militaires ont pris tout l’argent qui était destiné à sa construction. Pendant la transition, le ministre de l’Equipement et des Transports venait se promener en ces lieux. Actuellement, le ministre n’en fait plus sa priorité. C’est pourquoi l’entreprise entraîne les pieds parce qu’elle n’est plus contrôlée.

Perroquet voleur ?

La démocratie malienne est très simple. Pour être fort, il faut être au pouvoir. Le parti au pouvoir et ses alliés profitent des caisses de l’Etat. Cela s’illustre à plusieurs niveaux. Les responsables des partis politiques les mieux placés dans leurs différentes formations politiques sont des ministres. Dans certains cas, ce sont eux qui financent le parti ; les autres les suivent, parce qu’ils volent dans les caisses de l’Etat. Si tu n’as pas de poste-clé, tu n’as aucun poids dans le parti. Et voilà ce qui explique la bonne santé de l’APR, un parti qui se tape la poitrine parce que son président vient d’être nommé commissaire à la sécurité alimentaire. On  puise dans les caisses de l’Etat pour faire des affiches ; on puise dans les caisses de l’Etat pour organiser des congrès des femmes et des jeunes. Depuis 2013, le parti du perroquet existe, mais son président devient commissaire à la sécurité alimentaire, le parti respire grâce à l’Etat. Grâce aux biens de l’Etat. Le parti ne mobilisait plus, mais le samedi 09 avril 2016, il a rempli la salle de 1000 places du CICB. Est-ce à dire que le Perroquet est voleur ? On doit se demander parce qu’il n’y avait aucune activité. Brusquement, voilà qu’on profite des caisses de l’Etat pour se faire une santé. Comme pour dire que sans l’appareil d’Etat, certains partis politiques ne pourraient rien faire. Est-ce que c’est pour cela que le Perroquet est voleur ?

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