La touche visible de Soumeylou Boubèye

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L’action gouvernementale et publique sous IBK n’avance peut-être pas mais elle recule de moins en moins, et ce depuis un quelques temps. C’est une caractéristique pas si déplorable, même s’il est de notoriété publique qu’on recule forcément quand on n’avance pas. Quoi qu’il en soit, les observateurs sont unanimes à reconnaître qu’une dynamique nouvelle est en train d’être insufflée à la méthode d’IBK. Les connaisseurs y voient la touche de Soumeylou Boubèye Maiga, secrétaire général de la présidence, qui ne lâche plus son employeur du moindre pas. Il n’est jamais si loin, dit-on, et s’emploie du mieux qu’il le peut pour l’encadrer et lui épargner certains couacs de grande portée politique. Le résultat est là car pour une des rares fois le chef de l’Etat à fait sa sortie médiatique annuelle dans le cadre de l’anniversaire de son pouvoir sans offrir trop de brèches à ses adversaires politiques. Ses propos ont pu peut-être manquer de consistance, mais le verbe assez bien mesuré dans son ensemble pour ne pas verser dans les dérapages inutiles. C’est dire que le Secrétaire général de la présidence est entré de plain-pied dans la tâche qu’il s’est assignée d’œuvrer au second mandat.

 

Enfin l’armée malienne en position offensive

Longtemps confinées dans leurs casernes respectives – au point d’en devenir des proies facilement prenables -, les troupes maliennes au Nord comme au centre sortent peu à peu de leur torpeur. Elles prennent désormais de l’initiative et l’agressivité est désormais de leur côté car elles se permettent de traquer l’ennemi jusque dans ses retranchements naguère infranchissables. Il n’est pas rare, par exemple, de voir des contingents des Famas en pleine patrouille dans certaines zones jadis très redoutables. C’est le cas du cercle de Douentza où les nombreuses fouilles de citoyens et contrées suspects, sans dénicher pour l’heure de djihadistes et d’arsenaux de guerre, sont assimilables quand même à de vrais coups de pied dans leur fourmilière. En définitive, la peur et la débandade ont véritablement changé de camp et, à l’évidence, l’armée se défend moins qu’elle ne fait trembler en passant à l’offensive. En conséquence : elle accuse proportionnellement beaucoup moins de pertes tant en hommes qu’en matériels.

 

À quoi joue Ras Bath ?

Naguère tonitruant et cajolé de toutes parts, le très célèbre chroniqueur connaît accuse aujourd’hui une perte de vitesse dans les même proportions que de son angle de virage politique. En effet, depuis qu’il a annoncé les couleurs de ses ambitions politiques pour 2018, Ras Bath en a considérablement perdu de sa superbe. En atteste pour le moins la faible affluence drainée lors du lancement de son mouvement ‘Ma carte Nina mon arme’, au lendemain de la suspension du processus référendaire par les hautes autorités maliennes. Mais le chroniqueur en a – t-il réellement cure ? Tout porte à croire, en tout cas, qu’il affiche désormais une totale indifférence quant à son influence sur les masses. De là à croire que le sulfureux chroniqueur cherche à se frayer un chemin de l’abandon définitif de la scène publique… On ne peut s’empêcher par ailleurs de s’interroger sur les motivations d’une telle dérobade, qui cache peut-être des non-dits et présente tout l’air d’un deal secret conclu avec les pouvoirs dans le dos de son audience.

 

La Rédaction

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7 COMMENTAIRES

  1. La touche est vraiment visible sauf que le réveil s’est fait tardivement car il y a péril en la demeure. Le Mali a tout simplement frôlé la descente aux enfers, cela ne devrait pas arriver si Soumeylou Boubèye Maiga ne lâche pas son employeur du moindre pas. Cette humiliation de IBK face à Ras Bath pouvait être éviter.

  2. Ces journalistes corrompus sont pires que le MNLA. Nous allons les brûler vifs sans pitié car ce sont des ordures sociales !!!!

  3. De quelle offensive de l’armée parlez vous quand les paisibles citoyens sont dépouillés et ou violés par des bandits sur l’axe Sévaré-Gao sans que personne ne lève le doigt pour les dissuader?
    Prions plutôt pour des lendemains meilleurs!

  4. Il n’est pas vrai de dire que l’armée fait une montée en puissance dans le cercle de Douentza quand de simples bandits dépouillent les paisibles citoyens sur l’axe Hombori-Gossi-Gao sans que personne ne lève le petit doigt pour les dissuader. Où se trouve donc cette armée à laquelle “la Rédaction” fait allusion?
    Prions plutôt pour que cesse la débande dans ce pays meurtri!

  5. N’essayez pas de tromper l’opinion encore une fois. Ras Bath n’a aucun intérêt à se liguer avec le pouvoir. Et d’ailleurs, ce n’est pas la première fois que le pouvoir a essayé de le corrompre ou de le faire taire. Ras Bath n’est pas du genre à retourner sa veste pour les délices du pouvoir. Il a ses convictions, et il fait bien son travail d’éveil de consciences. Il n’est pas dit qu’il ne s’alliera pas à un candidat que s’engage à satisfaire les préoccupations des populations car, tout le combat de Ras Bath se résume à rappeler au pouvoir pour ses manquements aux promesses faites aux Maliens. Ce n’est pas demain que Ras Bath va renoncer à sa lutte contre les inégalités criardes au Mali.

    • JE SUIS ENTRAIN DE RIRE. J’ETAIS SUR LE POINT DE REPONDRE MAIS J’AI CONSTATE’ QU’IL S’AGIT D’UN…. TOURE’!!!

  6. 1- Autrement la touche visible de Soumeylou Boubèye, non moins Sécrétaire à la Présidence, se résume donc par le discours de la République, qui serait une fois bien redigé, de la nouveauté d’une Armée qui a finalement abandonné la théorie du repli-tactique et M Ras Bath, ou le grand mystère électoral..!!!

    2- On dira donc coup de chapeau à tous ces gens qui font semblant en nous faisant découvrir M IBK aujourd’hui, sauf qu’ il est comme cela depuis le début.. ! Une constance d’ailleurs chez ce 1er ministre devenu président. On se louvoye, à Koulouba on nous fait l’éloge du Roi, qui n’a rien à faire du peuple Malien…

    3- Avec M S. B. Maiga et son sécrétariat, il n’y a juste qu’une espèce de psychodrame avec ces genres de personnages dans le carrierisme, dans l’affairisme politique et qui n’on jamais été à la hauteur de conclure quelque chose de positif pour le citoyen, c’est à dire jamais dans l’état de celui qui est prêt à brûler ses vaisseaux…

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