Juste une semaine après la mise en place du gouvernement d’Union Nationale, les Maliens continuent d’être sceptiques. En effet, l’opinion nationale se demande si ce gouvernement signifie la fin définitive de la crise. Alors, l’on se pose les mêmes questions concernant les propositions de sortie de crise du Président Dioncounda Traoré quant il est arrivé de Paris. Alors entre la volonté des tenants de la concertation nationale, la gestion des remous de la constitution du gouvernement, les nouvelles alliances politiques, les frustrations….
Les propositions du Président de la République par intérim sont en train de tomber dans les oubliettes. Pourtant au lendemain de ce brillant discours, une certaine unanimité s’était faite sur la pertinence de ces propositions. Comme quoi notre pays a encore d’énormes efforts à fournir pour faire ancrer les valeurs républicaines et surtout l’effectivité de la gouvernance politique, car la crise ne saurait expliquer tout.
Constitution des Cabinets Ministériels
Des mouvements en perspectives
C’est le moins que l’on puisse dire par rapport aux premières informations sur la constitution des différents cabinets ministériels. Les tractations ont commencé pour la mise en place de ces cabinets. Ainsi, selon des indiscrétions certains nouveaux Ministres sont déterminés à tout changer c’est-à-dire même le Segal, le DAF et les directeurs des services centraux. En tout cas pour notre part nous souhaitons que ces cabinets soient les derniers pour la transition car ces changements coûtent énormément d’argent. En effet, le pays est déjà éprouvé, alors le contribuable malien est désemparé, il faut avoir pitié de ce peuple qui ne demande qu’à vivre. E n outre, c’est décevant de constater que dans le mental des Maliens, nomination rime avec bonheur même pour de simples attachés. Pourtant, l’on continue de penser que le changement est en marche. Nous allons vous épargner tout ce qui se raconte à propos de ces nouveaux millionnaires qui achètent désormais à tour de mains…. En tout cas que Dieu préserve notre patrie surtout que le temps aussi va jouer sa partition.
Perspectives politiques
Que deviendra CMD après la Transition ?
Le Premier ministre de la transition Cheick Modibo Diarra mène cet intermède politique de notre pays tant bien que mal. CMD est un jeune Président de parti politique le RPDM qu’il venait juste de constituer pour soutenir sa candidature pour la présidentielle avortée. Pourtant les clauses de la transition stipulent que les dirigeants de cette période ne pourront se présenter aux prochaines élections.
Les mauvaises langues racontent que CMD nouent des alliances avec le diable dans cette dynamique, il manœuvre, il spécule sur toutes les opportunités, surtout concernant la constitution du gouvernement. Alors il est conscient de la précarité de sa carrière, il s’y prépare.
Il aurait ainsi monnayé toutes les entrées au gouvernement en faisant la part belle à ses partisans et autres futurs partenaires. L’objectif de ces agissements étant de garder des marges au-delà de la transition. Ainsi, la plupart des nouveaux ministres sont sous-tendus par de solides accords : l’alliance de fusion ou de regroupement… Pourtant la politique est loin d’être une matière exacte, les interférences ont vite fait de brouiller les prévisions.
Alors que l’on s’en tienne à la feuille de route pour la sortie de crise, le temps se chargera de la suite mais attention au planning en politique souvent ça joue des tours. Alors que l’on s’engage pour le Mali, la suite on s’en fout, Dieu veille !
La Rédaction
Je l’ai toujours soutenu ici même: CE REMANIEMENT N’EN VALAIT PAS LA PEINE!Si vous changez de ministres, il va de soi que les nouveaux locataires viennent avec leurs staffs techniques c’est comme ça partout!Seule la CEDEAO (qui nous a “imposé” ce changement) sait dans quel but exactement il l’a fait! Un pays comme le nôtre, qui a d’autres priorités (la libération de sa partie nord)N’A RIEN A GAGNER
DANS UN REMANIEMENT SI CE N’EST DE RETARDER PLUS LA RECONQUÊTE DE SON INTEGRITE TERRITORIALE. 😉 😉
Bonjour,
Comme stipulé dans ma proposition de sortie de crise, il faut des conférences de compromis avec des ramifications régionales pour résorber la crise Malienne à travers le dialogue et la négociation.
Toutes ces conférences devront être placées sous l’autorité de Haut conseil d’État, de sa commission aux négociations et de son conseil consultatif.
Il est URGENT de créer ce CADRE et de commencer les négociations au sein de ce cadre au risque d’aller dans tous les sens sans cohésion d’ensemble.
J’ai proposé à travers des questions sur quoi porteront les négociations et avec qui elles devront se faire.
Contre le terrorisme, la guerre est inévitable mais une guerre informationnelle (guerre de renseignements) plus précise, plus réfléchie et mieux préparée.
Ma proposition est disponible pour quiconque souhaiterait la recevoir.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
«…une guerre informationnelle (guerre de renseignements) plus précise, plus réfléchie et mieux préparée….»
si tu nous exposais cette phrase
ouvres bien tes parenthèses et donnés nous un détaille
ça veut dire quoi au juste
est ce que les nordistes doivent se mettre à surveiller les bandits du Mnla ?
enfin de renseigner les autorités
si c’est le cas qui et qui vont faire ce job
et quelles seront les garanties accordées à ces gens ?
sinon saches qu’àu Mali la question ( service de renseignements ) n’est pas à jour
même si elle est à jour ,elle n’est pas fiable à cause de la non formation des agents il y a aussi le problème d équipement
ENSEMBLE, A TRAVERS LA PARTICIPATION DE TOUS ET LA COOPÉRATION RÉGIONALE ET INTERNATIONALE, VIA UNE GUERRE INFORMATIONNELLE, LE TERRORISME SERA ÉLIMINÉ, DE MÊME QUE LA CRISE MALIENNE
Bonjour,
Merci Doucara pour votre pertinent commentaire.
Les accrochages qui se sont produits, il y a quelques jours, entre des éléments du MUJOA/MNLA venant du Mali et l’armée Nigérienne, montrent l’efficacité d’une guerre informationnelle, axée sur des renseignements et informations, vérifiés et sécurisés, fournis par la population ou par les pays de la région sahel ou par des partenaires régionaux et internationaux.
Ces renseignements et informations, gérés par les forces de défense et sécurité sous l’égide du Haut conseil de l’Etat et des ministères concernés, permettront, après vérification, corrélation et sécurisation, de localiser, avec précision, les terroristes ou les trafiquants.
UNE TELLE GUERRE EST LE SEUL MOYEN EFFICACE POUR VENIR A BOUT DU TERRORISME ET DE LA CRISE MALIENNE.
UNE GUERRE INFORMATIONNELLE DOIT ÊTRE AU SERVICE DES FORCES DE DÉFENSE ET SÉCURITÉ QUI DOIVENT L’UTILISER QUAND IL LE FAUT, COMME IL LE FAUT ET AVEC LES MOYENS QU’IL FAUT.
Certaines informations n’ont un sens qu’à un instant donné, passé cet instant elles peuvent devenir obsolètes (non utilisables), donc l’aspect temporel est important.
En plus, il est important d’avoir la capacité et les moyens pour faire face afin que d’éventuels problèmes, de logistique par exemple, ne puissent pas bloquer ou entraver le processus.
Ce n’est qu’à travers la participation de tous et à travers la coopération régionale et internationale que la lutte contre le terrorisme sera efficace.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
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