Top Secret Top / Service financier de l’Assemblée nationale: L’acquisition des marchés serait subordonnée aux …., Alla hou Akbar !

Décidément, le ridicule ne tue plus dans notre pays. Car, l’auguste Assemblée qui est la 2^ème Institution mérite d’avoir en son sein des hommes de bon caractère en un mot des hommes intègres. Mais la nôtre semble trop pourrie où tout s’y passe. Cependant, nous osons espérer que par sa fermeté, son sens de l’Etat, le président par intérim Younoussi Touré pourra corriger certaines lacunes. D’ailleurs, il semble déjà dans cette logique avec le blocage des salaires des rebelles députés et bientôt un assainissement adéquat des différents secteurs de l’Auguste maison du peuple.

En attendant de mettre son nez dans tout, son service financier semble très pourri. Car, selon deux dames de Korofina qui nous ont rendu visite dans notre rédaction, pour acquérir un marché juteux à l’Assemblée, il faut deux préalables. Accepter l’offre du boss autochtone de Bamako, celui qui serait un faux diplômé c’est-à-dire satisfaire son libido ou être recommandé par une personnalité.

Qui se ressemble s’assemble, disent les blancs. Alors, blanc bonnet et bonnet blanc voudrait dire la même chose. Ainsi, son argentier serait également impliqué dans des affaires très graves dont le trafic de femmes. Concernant le détournement des fonds ou encore le traitement des marchés, il faut le pourcentage. Ou encore, les fesses. Alla hou Akbar ! Que Dieu sauve le Mali. A suivre dans les prochaines parutions.

Sortie de crise au mali

La COPAM est-elle morte ?

En tout cas sa marge de manœuvre se réduit comme une peau de chagrin. En effet, la coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) constituée au lendemain du coup de force du 22 Mars, avait comme objectif ultime de repartir à zéro. C’est pourquoi dès les 1^ères heures du coup de force, l’organisation avait fait de l’organisation d’une conférence nationale souveraine son cheval de bataille. Par ce processus, il s’agissait pour la COPAM de remettre en cause la transition, le processus démocratique, en somme légitimé le coup d’Etat. On se souvient que cette organisation avait déjà organisée ses propres assises nationales à l’issue desquelles, elle devait installer le Capitaine Amadou Haya Sanogo au pouvoir. Dans la foulée, elle était très impliquée dans l’agression du Président par intérim. La dernière marche de protestation organisée par la COPAM a en lieu juste à la veille du sommet que le groupe de suivi de la communauté internationale organisait à Bamako, pourtant c’est contre le déploiement de troupes de la CEDEAO que se bat la COPAM.

Si elle n’est pas encore morte, la COPAM est en agonie, alors pour survivre elle accepte toutes les alliances mêmes avec des religieux. Cette alliance aux allures de manipulation avec les adeptes d’un leader religieux de la place a apporté une certaine mobilisation. Sinon on se souvient des marches déjà organisées par la COPAM. Alors désemparée et dépassée par le rythme et l’engagement de la communauté internationale, la COPAM n’hésite pas à s’afficher avec des religieux pour marcher et se faire entendre.

Il est important de se rappeler qu’au lendemain du coup de force le mentor de la COPAM Oumar Mariko n’avait pas hésité à vouloir devenir Premier ministre. Peut-être qu’il est temps pour la COPAM et ses alliés de faire le bilan du coup de force à nos jours : Qu’à gagner la COPAM ?

VIE  DE L’HEMICYCLE 

L’honorable Mariko a-t-il démissionné?

Officiellement l’honorable Oumar Mariko député élu à Kolondiéba n’a pas signifié au parlement son retrait de l’hémicycle. Des informations que nous disposons nous fait croire que le député de Kolondiéba ne fera aucune démarche dans ce sens pour une question de vision. Il nous est arrivé de comprendre que pour Mariko il n’a pas à démissionner d’une Institution dont le mandat est expiré. Ainsi, de sa compréhension, même s’il avait démissionné de façon formelle à qui va-t-il remettre cette démission ?

C’est la même logique qui explique pourquoi l’honorable Mariko continue à garder les matériels de l’Assemblée nationale surtout le véhicule qu’il avait reçu en tant que 9^ème vice-président, il ne l’est plus.

Alors, de plus en plus, même les amis les plus avertis du député manquent d’arguments pour défendre ses prises de position inachevées. Pourtant, pour que l’on ne doute pas de la clairvoyance du leadership et des convictions, il est important pour Mariko d’aller au bout de ses logiques. En effet, en s’exécutant à moitié et permettant aux rumeurs et autres commentaires de s’installer Mariko ne facilite pas la tâche de ses soutiens. Il est donc important qu’il clarifie la situation car ce sont de petits détails qui sont souvent importants. Alors ce serait simple de nous dire difficilement ce qui se passe pour que se taisent les rumeurs.

En effet, démissionné de l’Assemblée Nationale pour ses convictions dans un pays comme le Mali est très courageux et mérite le respect mais faudrait-il que cette démission se confirme. Alors, on attend.

NEGOCIATION DANS LA CRISE MALIENNE

LeMNLA profite de la peur des Jihadistes

En effet, le MNLA le groupe rebelle Touareg qui avait unilatéralement proclamé l’indépendance du nord Mali, en est chassé depuis. Après sa tentative de création de l’Etat islamique de l’AZAWAD, le MNLA qui a échoué est en train de se faufiler dans les mailles de la peur originelle des occidentaux des islamistes.

En conséquence,  le MNLA était près à créer avec les islamistes un Etat islamiste, il a fallu que les divergences l’emportent pour chasser le MNLA. Depuis, l’organisation se promène de pays en pays plaidant sa cause comme l’alternative politique à l’islamisme. Mais à regarder de prêt, il n’est pas très aisé de faire la différence entre ces différentes forces hostiles. Nous rappelons que le MNLA et les islamistes sont restés en alliance depuis le début des attaques contre l’armée malienne, il a fallu la victoire pour que les divergences surgissent. Alors, comment peut-on parler du MNLA comme d’un groupe rebelle normal avec des vraies revendications politiques claires.

Le MNLA fait aussi dans la manipulation en surévaluant la population touarègue dans le nord du pays. Le MNLA a un péché originel il n’est jamais arrivé à susciter l’adhésion populaire impérative pour toute organisation indépendante. Alors, on va encore négocier avec le MNLA, mais quoi, car il faut faire le bilan des différents accords qui existent déjà. Négocier suppose encore des accords et autres compromis sur quoi vont reposer ses perspectives ?

En tout cas, le peuple Malien est excédé rien qu’à l’idée de négocier et surtout le retour éventuel des responsables et autres déserteurs. Alors, on attend que le pays se reprenne et que la  sortie de la crise se confirme.

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