L’objectif visé par les jeunes de ces deux partis du même corps n’est autre que la réunification. Ainsi, ils s’agitent à ce niveau afin d’élargir leur réflexion au niveau des sous sections et sections desdits partis politiques. C’est en tout cas ce qui ressort de leur conclave d’hier.
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Depuis la réélection de Amadou Toumani Touré, la formation du gouvernement Modibo Sidibé, les partis politiques ont senti du rififi. A cet effet, pour vite contrecarrer ce qui se concocte, les uns et les autres s’activent, se retrouvent, échangent pour faire changer la situation. Car, comme le dit-on, l’examen se prépare depuis le 1er jour de la rentrée des classes. L’examen politique qui pointe à l’horizon n’est autre que les élections municipales qui permettront aux uns et aux autres de s’affirmer. Vu cette échéance qui s’approche convenablement, les acteurs politiques veulent emprunter un autre chemin, la retrouvaille afin de mettre la politique dans son assiette.
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Hopital regional de Kayes :
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Un malade jeté dans la brousse
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Incroyable mais vrai, tout peut arriver dans la vie ! C’est pourquoi malgré la consternation des uns et des autres face à cette situation studieuse, nous n’avons pas été surpris. Le samedi dernier, les forces de l’ordre et de sécurité étaient indignées comme les nombreux kayesiens ayant constaté qu’un malade, après des moments de traitement, a été jeté dans la brousse par l’hôpital régional de Kayes sur la route de Sadiola à même le sol. Car, il n’y a que quelques morceaux de cartons qui lui servent de natte.
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Le Mali a été, demeure et restera un pays d’hospitalité. Mais, ce qui s’est passé en fin de week-end dernier à Kayes est contraire à nos vertus. Selon les nombreux témoignages, ce malade, un sénégalais, après des jours de traitement ne semblait plus avoir de moyen financier pour continuer son traitement. Ainsi, sur ordre de qui, il a été évacué manu militari en brousse avec quelques morceaux de carton lui servant de natte. Chose très dramatique car il fut déposé sans une portion de nourriture. Puis, les forces de l’ordre et de sécurité ont été alertées. Dans cette situation très délicate, celles-ci ne voulant pas être de boucs émissaires n’ont pas adhéré à la cause. Quoi de plus normal pour qui sait que l’hôpital sert de lieu approprié pour soigner les malades.
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Quoi qu’il arrive, au moment où nous mettions sous presse, le pauvre sénégalais se trouverait toujours sur les lieux et avait la vie sauve grâce aux passants qui lui donnaient des broutilles.
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