Le président malien en décidant de ne pas fermer la frontière avec la Guinée affirme la volonté du Mali de respecter la convention signée en 1964. Cependant, la Guinée l’a fermée suite au putsch du 22 mars 2012.
“Le Mali et la Guinée sont deux poumons d’un même corps”, estimaient ainsi les pères de l’indépendance Feu Ahmed Sékou Touré et Feu Modibo Kéïta. C’était pour mettre en exergue les liens de sang entre les deux pays. Pour rappel, c’est en 1964 qu’une convention a été signée par Madeira Kéïta, au nom du Mali et Damanta Camara au nom de la Guinée à Bamako. Madeira Kéïta, Ambassadeur et ministre malien résidant à Conakry assistait au Conseil des ministres en Guinée et vis-versa pour Damanta Camara au Mali. Ladite convention disait ceci : “Tout Guinéen sur le territoire malien est malien. Tout Malien sur le territoire guinéen est guinéen”. La même convention avait été réchauffée par l’actuel président du Mali lorsqu’il était Premier ministre du président Alpha Oumar Konaré.
Plus de 50 ans après, le Mali n’entend jamais trahir ce lien de sang. D’où le refus du président IBK de fermer sa frontière avec la Guinée à cause de la grave maladie mortelle qu’est l’Ebola. Affirmant et réaffirmant son attachement au bon voisinage, IBK ne veut pas trahir le serment. Malheureusement pour lui, son ami et frère, le président Alpha Condé n’a jamais été sur la même longueur d’onde que lui. Son ennemi juré n’étant autre que le Mali. Les preuves.
Lorsque les membres du MNLA ont pris les armes pour combattre leurs frères, le président Condé les soutenait, il disait ceci : “Ils ont raison de réclamer leur identité”. Puis, d’ajouter qu’aucune force guinéenne n’interviendra pour aider l’Armée du Mali. Comme si cela ne suffisait pas, les forces obscures de la Guinée arrêtaient nos compatriotes qui font des petits commerces depuis presqu’une décennie à Conakry en les traitant de rebelles. Après les avoir dépouillés de tous leurs biens, ils les ont rapatriés manu militari à la frontière.
Ensuite, après le putsch et jusqu’au moment où nous mettions sous presse cet article, la frontière guinéenne se ferme avec le Mali à partir de 18h jusqu’à 6h du matin. C’est-à-dire qu’à partir de 18h, aucun Malien ne sort de la Guinée et aucun n’y rentre. Après avoir rempli les formalités avec les forces de sécurité du Mali, tu es contraint de passer la nuit à la frontière.
Monsieur le président IBK, la frontière reste fermée malgré votre volonté de préserver les liens séculaires liant les deux pays. Alors, un peu d’eau dans votre vin car la frontière dont vous estimez ouverte est semi-fermée.
Sikasso :
Coup de feu et mort d’homme chez le maire
Le vendredi, au crépuscule, les Sikassois de la zone étaient sur le qui-vive. Ils ont été surpris d’un coup de feu retentissant dans la maison du maire.
En cette période d’insécurité grandissante, le maire Mamadou Tangara a eu un avertissement sans frais. C’était ce vendredi au crépuscule où, selon nos sources, un inconnu aurait profité d’une accalmie pour certainement la prière ou le film pour tirer en plein dans la famille. Le bilan, un mort et le sauve-qui-peut. Au moment où nous mettions sous presse, le malfrat n’avait pas encore été appréhendé.
En attendant que toute la lumière soit faite sur ce meurtre, cet acte met à nu le laisser-aller de nos autorités. Car, il est inadmissible que les concessions de nos autorités ne soient pas gardées à bon escient.
En tout état de cause, il est grand temps que nos autorités se mettent au diapason de l’évolution du monde. Aussi, le maire Tangara est interpellé de renforcer la sécurité dans sa ville.
Congrès de l’URD
Le parti orphelin d’un baobab
Très combatif, ami et grand père de tout le monde, Cheickna Hamala Bathily est décédé il y a presqu’un an. Son image a véritablement plané sur le congrès.
Les grands hommes ne meurent jamais, soutient-on. Alors, le vieux n’est pas mort, il est en repos éternel. Il s’agit de l’inamovible“Aliment bétail”, CHB. Toujours au four et au moulin, son absence fut remarquée par presque toutes les délégations de l’intérieur comme de l’extérieur. Par cette attitude, il nous est important et recommandé de toujours bien faire pour rester dans la mémoire collective. Le vieux l’a fait. Il reste alors à nous autres notamment à ses enfants de ne pas décevoir la mémoire de cet homme extraordinaire que fut CHEICKNA HAMALA BATHILY.
Le parti était orphelin de vous à cause de vos bienfaits.
Repose en paix le baobab !
La Rédaction
Le défunt est un Coumaré de Pelengana/Ségou du quartier appelé Koulébougoufiè. Dors en paix vaillant bûcheron.
Le frère du defunt était effectivement un mecanicien à Segou près du Chateau de l’Hôpital Nianankoro Fomba. VIVE LA REPUBLIQUE
La plausible pitse ou hypothèse pour les enquêteurs dans l’affaire coup de feu, est le règlement de compte suite à l’élaboration des plans de lotissement illicites pour un millier et demi de parcelles et équipements par le Maire Mamadou Tangara et ses complices des agences immobilières JEKAFO et Planète. Comme cela ne suffisait pas, le maire est encore trempé dans l’établissement de faux Permis d’Occuper (PO) sur le site de l’ancien aéroport de Sikasso dont la famille Coulibaly se reclame propriétaire coutumier et en temoigne la tombe des martyrs à l’orée de la colonisation. Tangara a lui même entretenu le feu qui couve autour de lui et ses complices dans le foncier de Sikasso. Aux enquêteurs à vos marque!!!!!!!VIVE LA REPUBLIQUE.
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