Tombouctou : Menace d’attaque…

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La porte cassée de la mosquée de Cheikh Sidi Yahya. RFI
La porte cassée de la mosquée de Cheikh Sidi Yahya.
RFI

Dans la matinée d’hier, ils ont fait des tirs en l’air dans le village. Ils ont aussi tenté d’emporter des motos. Après ces actes de banditisme, ces bandits armés ont disparu dans la nature.

Un autre groupe de la même CMA composé de 4 véhicules, a été signalé à Acharane, lieu de la triste embuscade, afin de couper l’arrivée de tout renfort de Goundam et Niafunké.

Il faut dire que l’objectif de la CMA reste de prendre une ville importante avant le 15 mai, date de la signature de l’Accord à Bamako, afin de remettre en cause ou de renégocier ledit Accord.

Aussi, le problème est que toutes les attaques et autres actes de banditisme qui se déroulent actuellement dans cette zone seraient préparés à Ber (une localité à 45 Km de Tombouctou). Ber est contrôlé par les rebelles. Ceux-ci ne sont nullement inquiétés ni par la Minusma, ni par les forces de défense et de sécurité maliennes.

 

Menaka

Durs combats pour le contrôle de la cité

Hier dans l’après-midi, des combats se sont déroulés à 70 kilomètres de la ville de Ménaka, du côté nord. Selon des témoignages, joints par téléphone, ces combats opposaient le Gatia à des éléments du Mnla, appuyés par d’autres groupes armés. Les affrontements étaient rudes entre les deux camps, indique-t-on. Depuis des semaines, la localité de Ménaka est passée sous le contrôle du mouvement d’autodéfense Gatia qui l’a reprise aux mains du Mnla. Ce mouvement avait pris le contrôle de Ménaka, suite aux évènements de Kidal, en mai 2014.

Ménaka est aujourd’hui devenue un enjeu à cause de sa position stratégique au nord du Mali…

 

 

manif à Bamako

Les femmes se mobilisent pour la paix

C’est ce vendredi 15 mai que sera signé l’accord de paix tant attendu. Cependant, l’autre réalité est que les groupes rebelles continuent et multiplient les attaques contre les forces loyalistes. Conséquences : les populations du nord souffrent le martyr. Voilà, entre autres raisons, qui ont amené les femmes à battre le pavé, le mardi 12 mai dernier, pour soutenir l’accord.

« On veut la paix, on veut la paix…», scandaient les quelques 200 manifestantes. Elles ont invité les mouvements armés à intégrer le processus de paix. « On a trop souffert. Donc nous demandons à tous les fils de ce pays de se joindre à la signature de cet accord d’Alger. Les récalcitrants qui ne veulent pas se joindre aux autres pour signer, ‘’les frères du Nord’’, les groupes rebelles qu’ils viennent se joindre au peuple malien pour signer l’accord d’Alger… », dixit Aminata Ba, membre du Réseau des femmes conseillères du Mali.

Il faut signaler que des responsables d’associations de femmes au nord avaient également effectué le déplacement. Notamment Fatoumata Ali, membre de l’association Voix de Tombouctou. Celle-ci estime qu’il est temps d’enterrer les haches de guerre : « Nous voulons la paix, nous voulons la signature de cet accord. Les régions du Nord sont fatiguées par cette guerre inlassable. Il y a eu trop de morts. Nous voulons que», disait-elle.

La manif a pris fin par la lecture d’une déclaration de soutien à la paix.

 

Gouvernance :

Un responsable qui sape l’image de la République

Récemment, un haut responsable du pays était attendu en Turquie, pour une visite officielle. Il était accompagné par une forte délégation. Le voyage s’est effectué à bord d’un avion d’une compagnie internationale.

Le hic ! A l’atterrissage de l’avion, à Istanbul, l’hôte de la Turquie était presque dans un coma éthylique. Il était pratiquement inconscient sous l’effet de la boisson consommée à bord.

Inquiets, les membres de la délégation alertèrent l’équipage qui, à son tour, avait averti la tour de contrôle. Finalement,  une équipe médicale aurait été dépêchée à bord pour s’enquérir de l’état de santé du patient.

La conclusion a été vite tirée. Au lieu du salon d’honneur, l’hôte aurait été admis dare-dare dans une clinique à Istanbul.

Selon certaines sources, le même responsable avait été invité en Iran. Là également, son comportement a donné lieu à beaucoup de commentaires. A Téhéran, il était prévu qu’il prononce un discours. C’est quelqu’un d’autre qui, finalement, l’a fait à sa place. Il était incapable de prononcer un mot, à cause de son état…

Moralité : depuis quelque temps, l’image du Mali est sérieusement écornée, à cause du comportement peu responsable de certains de ses responsables. Jusqu’où la dérive ?

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1 commentaire

  1. La pintade suis son prédécesseur ibk est bien place pour commenter les dégâts de l’alcool

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