Téléphone rouge : Affaire BHM/WAIC Qui bloque les résultats des travaux d’expertise?

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L’affaire BHM/WAIC  n’a pas fini de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Initialement prévus pour durer 2 mois, à partir de mi-février, à ce jour, les experts chargés de faire les travaux d’audit et l’expertise du programme immobilier de  Sébénicoro n’ont pas encore déposé leurs conclusions, faute de contrat.. Le Ministre des Finances  fait tout pour retarder la signature du contrat relatif à ces travaux d’audit et d’expertise. Pour quelles raisons?

Or, le rapport d’étape d’audit n’a rien révélé d’anormal. Quand à la valeur de l’expertise immobilière, elle est largement supérieure à la valeur de l’ancienne expertise judiciaire. Alors qu’ATT  attend ces documents depuis 2 mois, on tourne les experts dans tous les sens. Depuis 5 mois, ça tourne en rond, alors que l’ex-PDG moisit en prison après avoir bénéficié d’un acquittement de la Cour Suprême depuis mai 2009. Ainsi va donc le Mali !

Affaire Air Cocaïne

De la poudre aux yeux

L’affaire dite «Air Cocaïne» ne connaîtra pas de sitôt son épilogue. Selon des sources ultra sécrètes, un rapport circonstancié de la Brigade de gendarmerie de la localité aurait mystérieusement disparu entre Gao et Bamako. Selon nos informateurs, le précieux document établissait toutes les responsabilités locales sur les travaux de construction de la piste d’atterrissage. Ce qu’on nous cache c’est que l’entrepreneur, en détention, aurait eu tous les documents officiels d’un marché de Travaux Publics. Toutes les autorités locales ont été saisies dans le cadre de l’exécution desdits travaux. Mais, pourquoi ne sont-elles pas alors interpellées ? Posez la question à qui de maladroit !

 

Affaire JIGIYASO Ba :

Le personnel sous menace de mort

Le personnel technique de la Caisse JIGIYASO Ba ne dort plus que d’un seul œil. Il y a juste une semaine que la gérante de la Caisse de Garantibougou a reçu un visiteur peu recommandable à domicile. Il s’agit d’un sociétaire à qui la Caisse doit un million et qu’elle ne parvient pas à payer. Son visiteur n’était pas allé pour un simple salamalec. Il menace purement : «C’est la dernière fois que je viens ici sans mon argent. La prochaine fois,  je te tue». La pauvre dame, irritée de peur, n’a eu d’autre choix que de disparaître, et de son lieu de travail et de son domicile, sans aucune assistance. Pourtant, les services de sécurité ont été alertées sur la situation qui prévaut au sein de cette structure où tous les jours, les clients menacent d’agresser le personnel. Qu’attendent-ils pour agir ? Le premier cadavre comme d’habitude ?

 

Sogoniko

La police prend des coups

Des blessés et un véhicule de police massacré. Tel est le bilan des scènes de violences qui ont opposé les jeunes du quartier de Sogoniko et les forces de l’ordre, le mardi dernier aux environs de 16 heures. Les manifestants avaient érigé des barricades, brulé des pneus pour protester contre l’occupation de leur terrain de football par un opérateur économique. Aussi, ils se plaignent du fait que les canalisations d’eau de pluie aient été étranglées par des constructions qu’ils jugent anarchiques.

Il faut rappeler que cette guerre entre autorités municipales et les populations de Sogoniko remonte à plusieurs années. Là aussi, les autorités attendent impatiemment le pire pour prendre les mesures adéquates.

 Mali Lait

Qui empoisonne nos populations?

La semaine dernière, presque tous les services de contrôle s’étaient donné rendez-vous à l’usine Mali Lait de Bamako. D’après nos informations, la qualité du lait produit par cette usine serait mise en cause. Que reproche-t-on à cette qualité de  lait ? Nous menons notre petite enquête. Mais, ne vomissez pas d’abord ! Mali Lait n’est pas la seule usine en cause. Méfiez-vous de votre assiette en ce mois de Ramadan. Tout ce qui sent bon, n’est pas toujours bon !

 Affaire Initiative Riz

Le dossier tombe dans l’impasse

Les naïfs peuvent bien s’émouvoir qu’après seulement quelques semaines, le dossier dit de l’Initiative Riz tombe dans l’impasse. Les personnes mises en cause, ne sont pas de vulgaires citoyens. Mieux, ils ont été tous recommandés pour l’octroi des marchés d’engrais et autres intrants. Par qui ? Pourquoi ? Continuez à chercher et vous y laisserez la barbe !

Abdoulaye NIANGALY

 

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