C’est le cercle le plus sollicité grâce à son aéroport qui a une position incontournable. C’est pourquoi c’est l’un des premiers cercles de Kidal à être bien sécurisé. Le jeu en vaut la chandelle surtout qu’aujourd’hui, à Tessalit ville, l’équipe de la Section environnement opérationnel (Seo), avec la Minusma tchadienne et les Fama ont fait une distribution de kits scolaires à l’école de Tessalit. C’était le 10 février 2014 en présence du président de l’Assemblée régionale de Kidal Homeny Belco Maïga et des différentes autorités locales. Grâce à un appui de la force Serval, l’émetteur de la radio de Tessalit a été changé.
Certains, en voyant les images de ces différentes cérémonies, ont fait savoir que la France est en train d’équiper le Mnla qui est, pour certains, un de leurs produits. Mais, en réalité, ce qui s’est passé à Tessalit, est un soutien aux populations et non au Mnla.
Fousseiny Togola et les dossiers du contre-coup d’Etat
Actuellement avec les différentes découvertes de corps de militaires, les gens sont en train de tout confondre. Sur le plateau de l’émission «Débat politique» du jeudi dernier, le Secrétaire général du ministère de la Justice a été clair en ce qui concerne l’instruction dans l’affaire des bérets qui continue. Mais, pour ce qui est du dossier du contre-coup d’Etat, ce dossier est entre les mains d’un autre juge, en la personne de Fousseiny Togola. Lequel va bientôt commencer son travail, qui n’a rien à voir avec la procédure actuelle dont l’instruction est faite par le juge Yaya Karembé. Le Secrétaire général ajoutera que le dossier du contre-coup d’Etat est un dossier à part, donc, différent de la plainte des parents des victimes dans l’affaire du 30 avril 2012. Il est aussi différent de l’affaire du 30 septembre 2013.
Quatre nouvelles inculpations
Abdoulaye Coulibaly dit Bak, Boua Koné, Mohamed Ouédraogo, Adama Diarra dit Diafrin Seydou ont été inculpés, mais pas détenus, depuis samedi matin par le juge Yaya Karembé. Ils sont en liberté. Mais ils ne doivent pas garder d’armes sur eux et doivent se présenter tous les lundis au Pôle économique. De même, ils ne doivent pas avoir de communication et de contact avec les militaires détenus dans l’affaire dite du ministère public contre Amadou Haya Sanogo, Issa Tangara et complices. Abdoulaye Coulibaly dit Bak, Boua Koné, Mohamed Ouédraogo, Adama Diarra dit Diafrin Seydou sont interdits de sortir de Bamako jusqu’à la fin de l’instruction.
Il vomit Haya
Adama Diarra dit Diafrin Seydou est un chasseur qui était au niveau du PC lors des événements du mars 2012. Il vient de vomir Amadou Haya Sanogo, son ancien mentor.
Devant certains avocats du général 4 étoiles, il a fait savoir qu’il n’a rien à voir avec Haya, et que ce dernier n’est qu’un petit à lui. Il dit n’avoir jamais suivi le groupe de Haya qui, en réalité, n’écoutait que certains politiques. Pendant plus d’une heure, il n’a cessé de faire des révélations sur Haya et son entourage, sur les actes posés devant lui, certaines missions qu’il a eues à faire au compte du général et ce qu’il sait des différents actes posés par le groupe de Haya… C’est en raison de l’atrocité de ces actes, selon lui, qu’il a fini par prendre ses distances d’avec tout ce monde, surtout avec la création du Comité militaire. Pour Seydou, Haya n’a récolté que ce qu’il a semé.