L’un des principaux responsables du groupe État islamique au Grand Sahara (EIGS), Mohamed Ag Almouner, a été tué dans une opération de l’armée française, le dimanche 26 août dernier, dans la région de Ménaka. Un élément de sa garde rapprochée et deux civils ont aussi trouvé la mort lors de ce raid. L’information a été donnée, le lundi dernier, par l’Etat-major français. « Ce sont les commandos déployés au sol après la frappe aérienne qui ont constaté la mort de Mohamed Ag Almouner et un membre de sa garde rapprochée », précise le communiqué. Selon des sources sécuritaires, Mohamed Ag Almouner était le chef du commando terroriste qui a conduit l’assaut qui a coûté la vie à quatre membres des forces spéciales américaines et quatre soldats nigériens en octobre 2017. C’est également lui qui a dirigé l’attaque contre les Forces de défense et de sécurité nigériennes en mai 2017. Plus connu sous le nom de « Tinka » et âgé d’une trentaine d’années, Ag Almouner s’est imposé comme l’un des responsables influents du groupe islamiste dirigé par Adnane Abou Walid Al Sahraoui à la frontière entre le Mali et le Niger. Les commandos français ont aussi « découvert que deux civils, une femme et un adolescent, ont trouvé la mort ». D’autres membres du groupe ainsi que des civils ont été également blessés. L’état-major français a exprimé ses regrets et présenté ses condoléances aux familles et aux proches des deux victimes. Il a par ailleurs annoncé qu’une investigation est en cours « pour déterminer comment des civils ont été atteints lors de cette frappe ».
INSECURITE
11 cars braqués sur la route de Kayes
Les cars de onze compagnies de transport quittant Bamako pour les pays limitrophes ont été braqués par des bandits armés à Sébabougou, sur la route de Kayes. Tous les passagers ont été dépouillés de leurs biens. Le chauffeur de la compagnie CTAC a été blessé par balle aux pieds. L’incident s’est passé dans la nuit du lundi 27 au 28 août.
CAMPAGNE AGRICOLE 2018
Des producteurs insatisfaits de la distribution des engrais
L’hivernage tire vers sa fin ses derniers mois. Dans plusieurs localités, la campagne agricole se déroule normalement. Si cette année les paysans se disent satisfaits de la qualité et du coût de l’engrais subventionné, ils dénoncent en revanche les difficultés liées à son acquisition. Pourtant les autorités en charge de l’agriculture soutiennent que les intrants ont été mis à la disposition des producteurs à temps. On se souvient encore du scandale des engrais frelatés. Ces intrants de mauvaise qualité subventionnés par l’État qui avaient été fournis aux producteurs en 2015. L’affaire avait défrayé la chronique. Cette année, les producteurs affirment ne pas se plaindre de la qualité ou du coût des intrants agricoles. Cependant ils dénoncent les difficultés qui ont émaillé l’acquisition de ces engrais. En plus de cette difficulté, les producteurs dénoncent également le stockage des intrants au niveau des arrondissements uniquement. Certaines organisations paysannes mettent en cause le nouveau système de gestion des engrais mis en place cette année. L’acquisition des intrants a été très difficile avec le nouveau système basé sur le téléphone mobile.
Kayes
La circulation sur l’axe Yelimané-Kayes interrompu
La circulation sur l’axe Yelimané-Kayes est interrompue il y a quelques jours. La voie reliant Diadioumbéra à Kontéla est à peine visible depuis quelques jours suite aux quantités importantes de pluie enregistrées. Tout a été submergé par les eaux de pluie, dégradant du coup le pont du village de Gouméra.
GAO
Plusieurs maisons s’effondrent
Plus d’une vingtaine de maisons se sont efforndrées ces derniers jours dans le quartier d’Aljanabanja, suite aux dernières pluies enregistrées dans la région de Gao. Les populations du quartier dénoncent le manque de soutien et l’accompagnement des sinistrés par les autorités.
DIRE
Le prix du riz en hausse
Le prix du kg du riz local est en hausse à Diré. Le kilo qui était vendu à 300 F CFA est actuellement cédé à 350 F CFA. La population se dit inquiète de l’augmentation de la denrée sur le marché, surtout en ce moment précis quant la ville de Diré traverse une phase critique, avec la menace des eaux de pluies. Le même constat est fait à Goundam et Tonka.
La Rédaction