Terrorisme : menaces sur Diéma et Banamba

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Les villes de Diéma et Banamba seraient, de nouveau, dans le viseur des terroristes qui rôdent dans la zone depuis un certain temps et qui projetteraient d’y commettre des attentats en cette approche de fête de Ramadan. En effet, les populations ont aperçu, autour d’un puits d’approvisionnement public en eau, dans la zone de Diongomané, trois individus armés montant des chameaux qui évoquaient en langue arabe des opérations du genre dans la zone. Ce sont des témoins qui, de manière formelle, ont avisé les autorités locales que les trois individus parlaient d’attentats planifiés et devant être perpétrés, le jour de la fête de Ramadan, dans les villes de Diéma et Banamba. Il faut préciser que la scène s’est déroulée, lundi 18 mai 2020, précisément autour d’un puits dans le secteur de Diongomané, commune rurale de Bema, dans le cercle Diémé.

 

Visites de courtoise : l’honorable Karim Kéïta y était !

 

Apparemment, les relations entre Karim Kéïta (le fiston national) et les familles fondatrices de Bamako semblent se réchauffer. En tout cas, contrairement à ce qui peut être lu, souvent, sur les réseaux sociaux, l’élu de la commune II et «ses vieux» auraient décidé de laisser derrière eux la brouille d’avant législatives et l’affaire Birama Touré. C’est pour cela que l’honorable Karim Kéïta, annoncé persona non-grata dans le vestibule de la chefferie lors de la visite du nouveau président de l’Assemblée nationale, faisait bel et bien partie de la délégation de Moussa Timbiné et, en bonne place, d’ailleurs. Surprise pour certains, soulagement pour d’autres ; cette présence n’est pas passée inaperçue surtout que, quelques jours avant, pour des raisons que l’on ignore, des malins avaient, intelligemment, publié sur les réseaux sociaux que les «anciens» avaient insisté sur la non-présence de Karim Kéïta dans la délégation parlementaire et qu’ils avaient même menacé de ne pas recevoir le tout nouveau patron du perchoir, s’il s’entêtait à venir avec le député élu de la commune II. Les choses ont donc dû, au grand soulagement d’un grand nombre d’habitants de la commune II et supporters du fiston national, s’arranger. Non seulement, il faisait partie de la délégation, il y figurait, même, en bonne place.   

 

Retour des FAMa à Labezzanga : quand l’indiscipline refait surface 

 

Les Forces armées maliennes sont désormais de retour dans la ville de Labezzanga (frontière Mali-Niger) qu’elles avaient «quittée» à la suite des attaques d’Indelimane et d’autres postes dans la zone. Un retour salué par tous mais qui ne doit pas nous empêcher d’évoquer ici le comportement de certains éléments ayant catégoriquement refusé de remonter sur la zone, donc de se soumettre aux ordres et instructions de la hiérarchie. En effet, à l’issue du départ du cortège, on a remarqué qu’un grand nombre de soldats étaient absents. Certains étaient restés à Gao et d’autres à Ansongo. Raison invoquée : plus de moyens. Une situation qui aurait sérieusement irrité le colonel Issa Mamadou Coulibaly, commandant de zone ou Com-Zone (présent au départ des FAMa sur Labbé), à telle enseigne qu’il aurait déclaré, publiquement, que tous répondront de leurs actes. Certains, selon nos sources, pourraient même être radiés, à en croire les déclarations du COM-ZONE sur place.

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