Terrorisme : La CMA garde le silence

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CMA NegociationMais, à présent la coordination des mouvements de l’Azawad, signataire de l’accord d’Alger, n’a diffusé le moindre communiqué pour condamner ces actes terroristes. Si bien que l’on peut légitimement s’interroger sur les vraies motivations de ces attaques ? Leurs auteurs et complices ? Aussi, la CMA est-elle de bonne foi ? Le doute est permis.

Il est temps que les autorités maliennes sortent de leur torpeur et exigent des mouvements rebelles beaucoup plus de clarté dans leur…jeu.

 

Terrorisme :

La CMA, complice des bandits ?

Après l’attaque barbare contre le poste de la garde nationale dans la localité de Gourma Rharous (Tombouctou), les forces de sécurité ont procédé à l’interpellation de 05 suspects. Ils ont été tous transférés à Tombouctou. Mais, la CMA exige la «libération immédiate » des suspects. Aussi, les mouvements armés ont-ils diffusé un communiqué pour mettre les autorités maliennes en garde sur ce qu’ils qualifient «d’arrestations arbitraires» effectuées par les forces de sécurité maliennes. C’est dire que la CMA veut obtenir, par la pression, la libération des suspects. Conscients de la faiblesse de l’Etat, les rebelles sont prompts à se mobiliser pour avoir tout ce qu’ils veulent. Ça leur a toujours réussi ! Dommage pour leurs victimes.

 

Terrorisme :

Sanda Ould Bouamama comme Wadoussène et autres

Les terroristes et autres criminels qui ont mis le nord du Mali à feu et à sang et qui continuent d’agir, seront-ils finalement jugés un jour ? La question mérite d’être posée, au vu des libérations et autres annulations de poursuites prises régulièrement à Bamako  et à Nouakchott contre de grands criminels comme Wadoussène (dont aucune preuve n’est apportée sur la mort), Sanda Ould Bouamama, ex porte-parole d’Ansar Dine, qui vient d’être libéré par les autorités mauritaniennes. Il a été libéré alors qu’il est poursuivi pour crimes contre l’humanité au Mali.

De nombreuses associations de défense des droits de l’homme ont vigoureusement réagi à cette libération. Mais, il faut reconnaître que les autorités de Nouakchott emboîtent le pas aux autorités maliennes, qui ont été contraintes de libérer de nombreux criminels, auteurs d’atrocités au nord. Ces mêmes autorités maliennes n’ont-elles pas récemment annulé les poursuites contre la rébellion ? Dans ce cas, peut-on logiquement s’en prendre au régime mauritanien ?

 

Attaque à Rharous :

Le Mnla serait l’instigateur

L’attaque meurtrière contre le poste de la garde à Rharous et qui a fait une dizaine de morts (tous des gardes), serait l’œuvre du mouvement terroriste, le Mnla.

En effet, de lourds soupçons pèsent sur ce mouvement qui veut ainsi contraindre Bamako à accélérer la mise en œuvre de l’accord d’Alger.

 

Affaire des bérets rouges :

Bientôt des libérations   

A en croire notre confrère « Le Sphinx », plusieurs compagnons du bourreau de Kati, le capitaine Sanogo, pourront bénéficier prochainement d’une liberté provisoire. Il s’agit notamment du Général Yamoussa Camara (ancien ministre de la Défense et principal soutien aux putschistes, lors du soulèvement de mars 2012), le capitaine Amadou Konaré (ex N°2 de la junte) et le général Sidy Alassane Touré (ex Directeur général de la SE). Tous sont actuellement poursuivis pour assassinat et complicité d’assassinat dans l’affaire dite des bérets rouges. Une affaire qui a vu l’exécution sommaire à Diago (Kati) d’une trentaine de soldats du 34è Bataillon de la compagnie parachutiste, basée à Djicoroni.

Sanogo et ses compagnons attendent d’être jugés. Le juge en charge de ce dossier sulfureux, Yaya Karembé, a bouclé l’instruction depuis plus d’un an. Mais le régime en place est-il capable de juger Amadou Haya Sanogo et ses compagnons? C’est toute la question.

 

Engrais frelatés :

Où sont les sanctions promises ? 

Le scandale des engrais frelatés finira-t-il comme les précédents scandales qui éclaboussent la République, depuis l’arrivée aux affaires d’IBK ? Il faut le craindre.

Plus de deux mois après avoir promis à un collectif de paysans et surtout après avoir solennellement pris l’engagement, lors de la journée des paysans à Samanko, de sanctionner les auteurs de cette affaire d’engrais, le chef de l’Etat n’a posé aucun acte dans ce sens. Au point que certains estiment aujourd’hui que cette affaire (des engrais frelatés) qui implique de hauts responsables de la République, se terminera sans doute en queue de poisson, comme l’affaire de l’achat de l’avion présidentiel et du contrat d’armement. Deux affaires qui avaient provoqué un tollé avec à la clé des surfacturations de plusieurs dizaines de milliards de FCFA. Les auteurs ? Ils n’ont nullement été inquiétés.

La Rédaction

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