Terrorisme au Sahel : Les avertissements du chef d’état-major français

0

D’après l’armée française, la menace terroriste n’a pas été contenue au Sahel. Elle s’est au contraire étendue au Burkina Faso. Selon la même source, il est possible désormais qu’elle déploie rapidement au Sud-Mali, voire au sud de Bamako.

Le chef d’état-major français, le général François Lecointre, a souligné, lors d’une audition en février au Sénat français, que les terroristes combattus par les militaires français et leurs partenaires au Sahel bénéficient d’une «forte capacité de régénération».

«Face à nous, nous avons un ennemi au volume moyen assez faible, mais capable de mobiliser rapidement et ponctuellement des effectifs importants de l’ordre de la centaine, à moto pour mener des actions sur des objectifs à forte valeur ajoutée», a-t-il déclaré au sujet du groupe Etat islamique au Grand Sahara (EIGS), implanté dans la région dite des «trois frontières» (Mali, Niger, Burkina Faso) et désigné par Paris ennemi n°1 au Sahel.
Si l’opération antiterroriste française «Barkhane», récemment passée de 4500 à 5100 hommes, multiplie les offensives contre l’EIGS ces dernières semaines et lui inflige de lourdes pertes, «la capacité de régénération de ces terroristes est forte», a fait valoir l’officier supérieur pendant son audition.

Corobavirus :

Deux premiers cas de coronavirus confirmé au Burkina

Deux premiers cas de coronavirus ont été détectés au Burkina Faso, chez un couple burkinabè rentré fin février de France, a annoncé la ministre de la Santé Claudine Lougué. “Les prélèvements, effectués et analysés (…), sur un couple (…) ont confirmé un résultat positif au coronavirus. L’une des personnes contaminées est une femme burkinabè rentrée de France le 24 février”, a-t-elle indiqué, le lundi dernier, au cours d’une conférence de presse, précisant qu’elle avait séjourné à Mulhouse (est de la France).”Les examens sur son époux, se sont également avérés positifs”, a précisé Mme Lougué. Il s’agit des premiers cas au Burkina.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :