Un enregistrement sonore du djihadiste Amadou Kouffa fait le tour de certaines contrées, notamment dans la région de Mopti. Dans ce document sonore, Kouffa appelle ses fidèles à combattre les « infidèles » et leurs « complices », partout où ils se trouvent au Mali. Aussi, il désigne ses cibles et les personnes à épargner… Le message (qui serait son dernier) est en langue peuhle.
Ambassade du Mali à Malabo :
Colère contre l’ambassadeur Dem
En Guinée Equatoriale, les Maliens ne décolèrent pas contre l’ambassadeur Amadou Dem, nouvellement nommé à ce poste.
Pour nos compatriotes, M. Dem ne montre aucune disponibilité à l’adresse de la communauté malienne vivant à Malabo. Aussi, les rapports entre la représentation diplomatique du Mali (à Malabo) et le bureau du Conseil des Maliens de l’extérieur, se seraient considérablement dégradés, depuis l’arrivée de l’ambassadeur Dem. Celui-ci est pointé du doigt par la communauté malienne pour d’autres motifs…
Terrorisme :
Souleymane Keïta mis hors d’état de nuire
Important chef djihadiste présumé du sud du Mali, Souleymane Keïta, a été arrêté près de la frontière mauritanienne et transféré (la semaine dernière) dans la capitale malienne Bamako par les forces spéciales des services de renseignement. Selon certaines sources, il s’apprêtait à regagner Tombouctou, pour rejoindre probablement son mentor Iyad Ag Ghaly dans la région de Kidal. Cette arrestation, vers la localité de Sokolo, aurait été notamment permise grâce à l’arrestation d’un de ses alliés il y a quelques mois dans le centre du Mali. Rappelons que lors de la mainmise djihadiste sur le nord du pays en 2012, Souleymane Keïta a combattu aux côtés d’Iyad Ag Ghaly, puis, après l’intervention militaire lancée à l’initiative de la France en janvier 2013, a créé dans le Sud, sa région d’origine, la « katiba (unité combattante) Khaled Ibn al-Walid ». Souleymane Keïta est l’auteur d’attaques dans les localités maliennes de Fakola et Misséni, non loin de la frontière ivoirienne, et d’implication dans des « actes terroristes » dans la capitale malienne. Son groupe, également appelé « Ansar Dine du Sud », en raison de ses liens avec Iyad Ag Ghaly, est composé d’environ 200 personnes
La Rédaction
