Raid pour se ravitailler, mais il y a également contre ces populations du nord du Mali, des expéditions punitives menées par ces mêmes groupes armés. Dernier cas en date, à Kano, localité malienne située près de Tombouctou. Tirs de roquette sur des domiciles : un mort et 23 personnes brièvement enlevées. Si ces hommes armés arrivent à terroriser les populations civiles, c’est parce que ni les caques bleus de l’Onu ni l’armée malienne ne sont sur place. Face à cette situation ce samedi, le Premier ministre malien Modibo Kéita a tenu une rencontre avec des responsables de la mission de l’Onu pour renforcer la sécurité des populations du nord.
Verbiage politico-sportif
Il y a deux choses avec lesquelles les Maliens ne badinent pas : l’armée malienne et les Aigles du Mali. Les acteurs, responsables et autorités qui travaillent dans ces deux domaines doivent savoir raison garder, parler, se prononcer et dire n’importe quoi. Le ministre Housseiny Amion Guindo a dit devant Dieu et les hommes que les Aigles vont gagner la CAN 2015 ; il ne s’est pas limité à cela. Il ajoute que le Mali jouera la finale contre la Zambie. Non seulement les Aigles ne se sont pas qualifiés, même chose pour la Zambie. Pour la Zambie, ce n’est pas un problème ; en ce qui nous concerne, le ministre des sports doit présenter des excuses au peuple malien, à défaut de rendre le tablier. Ce qui n’est pas facile pour un responsable malien. Mais Poulo devrait se renseigner au niveau de son cabinet, avant de faire son verbiage politico-sportif. Une faute grave et inexplicable car il n’avait pas besoin de faire cette déclaration.
GTIA 6 Alfarouk
Après Waraba, Sigui, Elou, Balanzan et Debo, le 6ème groupement tactique interarmes (GTIA) formé par l’Union européenne s’appelle Alfarouk. Le GTIA Alfarouk sera bientôt opérationnel dans le désert de Tombouctou en fin février. C’est le nom du mystérieux cavalier Alfarouk qui colle à la zone d’opération de ce 6ème GTIA ; il donne déjà confiance au commandement de formation de l’EUTM et à la hiérarchie militaire malienne. Le 6ème GTIA a eu droit à une formation exceptionnelle, car les erreurs commises lors des précédentes formations ont été corrigées. Mieux, les réalités du terrain ont changé et les modules de formations ont été adaptés à la situation actuelle. La mission EUTM s’est proposée de former 8 bataillons combattants composés d’officiers et de sous-officiers. Il reste maintenant 2 GTIA à former.
Des drogues cachées
La situation dans la zone de Tabankort est floue, car les véritables raisons des affrontements autour de cette localité ne sont pas claires. Lors d’une intervention sur Radio Klédu, Ambery Ag Rhissa, membre du Mnla, disait que Tabankort est une zone inhabitée, qu’il n’y a personne là-bas. Mais lui-même dit après qu’il y a des trafiquants de drogue et des terroristes. De son côté, le secrétaire général du GATIA a fait savoir qu’il n’y a pas de terroristes dans la zone. Fadh Ag Almahamoud dira que le Mnla et alliés sont financés par des narcotrafiquants. Une autre source proche de Tabankort nous informe que des drogues sont cachées à Tabankort, c’est pourquoi la situation est tendue dans cette localité entre les groupes armés, et chacun veut contrôler la zone. Pour plusieurs sources, le Mnla et ses alliés ne veulent pas du tout perdre Tabankort ; ils exigent même une clarification dans cette zone avant la reprise des pourparlers d’Alger.
IBK soutient les milices
Cela fait quelques jours que les groupes d’autodéfense et autres milices, qui évoluent dans la plateforme avec le Gatia, sont en colère. Car ils ne comprenaient pas la position de l’Etat malien, qui a tout abandonné en laissant place aux groupes armés. Le Mali et son gouvernement se sont contentés des déclarations et condamnations des actes posés par les ennemis du Mali. Les responsables de la plateforme pensent que leurs efforts doivent être soutenus par le Mali, car ils se battent pour le Mali. À Gao lors de sa visite, le président a félicité les actions des milices. D’après IBK, ce sont des Maliens qui travaillent et se battent pour le bonheur des populations de leurs différentes localités. Or, le président du parti Sadi l’honorable Oumar Mariko dit ceci : «Honte à un Etat qui nie ses institutions, fait la guerre par procuration à travers des milices et cède sa diplomatie aux leaders spirituels… J’en suis indigné».
Hospitalisation du processus
«Dans cette situation de ni paix ni guerre, il faut une hospitalisation du processus». C’est qu’a laissé entendre Ambery Ag Rhissa, membre du Mnla et de la coordination des mouvements de l’Azawad. Pour lui, leur participation à la prochaine phase des pourparlers passe par la clarification de la situation dans zone de Tabankort. «On ne sait pas qui est là-bas ; ils sont en train de nous tirer dessus ; ils s’attaquent à nos positions. Nous sommes en belligérance avec la partie malienne, mais pas avec ceux qui sont à Tabankort. Nous ne remettons pas en cause le processus, mais nous voulons que les choses soient clarifiées dans cette zone», a-t-il déclaré. Ambery dira ensuite qu’ils ont pris bonne note du retrait du document qu’ils n’avaient même pas accepté, parce que le contenu a été proposé par les autres parties. Sur ce point, le Premier ministre, lors de sa rencontre avec l’opposition, a fait savoir que c’est le gouvernement qui avait demandé le retrait de tous les groupes armés dans cette zone.
Sadi poussé à la porte
Le parti Sadi avec ses 5 députés, parti de la majorité présidentielle, est actuellement poussé vers la sortie de l’Assemblée nationale. Certes le RPM a donné un bureau aux députés non inscrits, mais il se trouve que la clé de ce bureau se trouve avec le député de Douentza, Ilias Goro. Lequel était avec les autres députés non inscrits. Les députés Sadi ne veulent pas faire de pression pour avoir la clé. Mais ils ne veulent pas non plus être casés dans un coin avec un député qui n’est pas du même bord qu’eux. C’est ainsi qu’une petite salle leur a été donnée vers la sortie de l’Assemblée nationale. Cette salle ne peut même pas contenir deux députés à plus forte raison 5. Mieux, la position de ladite salle fait que les députés Sadi sont poussés vers la sortie, eux qui veulent quitter la majorité. En tout cas, des actions sont en cours, et Sadi prépare son départ avant d’être mis à la porte.
Alpha immortalisé
Le 24ème sommet de l’Union africaine a été marqué par des questions de sécurité, la lutte contre Ebola, Boko Haram. Il y a eu aussi l’élection de Robert Mugabe comme président de l’Union africaine. Il remplace le président de la Mauritanie à la présidence tournante. Cette session ordinaire a été aussi celle des hommages. La salle de congrès de l’Union africaine porte désormais le nom de Madiba, Nelson Mandela. L’une des salles du bâtiment de l’Union africaine à Addis-Abeba porte désormais le nom de l’ancien président du Mali, ancien président de la commission de l’Union africaine, Alpha Oumar Konaré. C’est une décision des chefs d’Etat africains qui a été saluée par le chef de la délégation malienne au sommet, le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération internationale et de l’Intégration africaine, Abdoulaye Diop. Il a aussi salué les mots aimables adressés au président IBK lors de cette réunion, pour ce qui est de son combat pour la résolution de la crise malienne.
L’élève la plus âgée au monde
Dans 10 ans, elle sera centenaire. Cela n’a pas empêché cette Kenyane de poursuivre sa scolarité. Du coup, elle fait son entrée dans l’histoire du Kenya par la modeste porte d’une école. Du Kenya, des amateurs du Safari, des magnifiques réserves du Klimandjaro aujourd’hui larmoyantes. De ce pays, on connaît la figure célèbre, Jomo Kenyatta, héros national mort à plus de 86 ans. Le Kenya, c’est aussi la terre qui a vu naître Barack Obama Senior, père de Barack Obama, premier président noir des Etats-Unis. Le Kenya est aussi le pays des rois du monde des marathons. À cette liste, il faut aussi ajouter le prix Nobel de la paix 2006, Wagaru Mataye. Mais, personne n’a entendu parler de Priscilla Cetiesnel. Cette ancienne sage-femme, plusieurs fois arrière grand-mère, est retournée à l’école à 90 ans. Elle est certainement l’élève la plus âgée au monde. Sortie de ses devoirs de mathématiques, elle ne rêve que d’une chose : être capable de pouvoir lire la bible en anglais. Pour ces raisons, Priscilla mérite d’être citée parmi les personnalités kenyanes les plus connues.