Tension à Gao :rnLe gouverneur fait arrêter à tour de bras

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La situation d’insécurité qui prévaut dans le Nord a hélas des répercussions souvent inattendues. Depuis que Bahanga et ses hommes ont repris les armes, les anciens combattants du Ganda Koy s’agitent beaucoup. Surtout en termes de déclarations. Ce qui n’est pas sans provoquer quelques inquiétudes. Mais, depuis quelques jours, la situation s’est nettement dégradée à Gao où selon nos informations, le gouverneur aurait autorisé l’arrestation de tous ceux qu’ils soupçonnent d’être responsables du Ganda Koy. Ces arrestations seraient consécutives aux craintes exprimées par un cadre touareg. Celui-ci aurait informé le gouverneur de menaces de mort le concernant. Et afin de donner plus de contenance à ses déclarations, il aurait déclaré que les mêmes menaces pèsent sur le gouverneur et sur le procureur. Habituellement très prompt à réagir, le gouverneur ne s’est pas fait prier.

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DCAP de Gao

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Un vacataire heureux

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Au moment où les syndicats du secondaire regroupés au sein du COSES observaient une grève de 48 heures pour différentes revendications dont la relecture des textes empêchant aux contractuels d’assumer toute responsabilité administrative dans un établissement scolaire, une sorte de « discrimination positive » s’opérait à Gao au niveau du DCAP. Suite à une pression partie de Bamako, de la direction nationale de l’enseignement de Base, un contractuel se voyait nommer directeur du second cycle de Boya dans le Gabéro. Dans le jargon familier, on dirait qu’il a bénéficié d’un coup de piston. En effet, selon nos informations, le directeur du second cycle, fonctionnaire de son état, que le DCAP avait nommé par note de service n’avait pas l’heur de plaire au maire de cette petite commune qui s’est opposé à sa nomination et qui aurait juré de le faire partir de chez lui pour le remplacer. Le hic est que le candidat du maire est un vacataire donc qui tombe sous le coup des interdits des textes en vigueur.

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Qu’à cela ne tienne, notre maire qui posséderait des relations bien placées au niveau de la direction nationale de l’enseignement de base aurait tapé aux bonnes portes. En un temps record, le vacataire a été nommé comme directeur. Le COSES qui se bat pour la relecture des textes vient d’avoir un argument supplémentaire : la jurisprudence de la commune de Boya.

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Réconciliation à l’Adéma : le débat est ouvert

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La semaine dernière, nous annoncions que lors de la réunion extraordinaire convoquée par le CE de l’Adéma, le président du parti Dioncounda Traoré avait invité ses camarades à la réflexion sur certains sujets notamment sur les échéances à venir (les municipales et les générales de 2012), sur la nécessaire réconciliation si le parti veut conserver ses chances de revenir au pouvoir, sur les sujets qui agitent la société actuellement en l’occurrence l’abolition de la peine de mort et le nouveau code de la famille. Afin de poursuivre les débats dans un cadre plus discret, il avait été convenu d’organiser un réunion extraordinaire le week-end dernier à l’hôtel Olympe. Mais il semble que Dioncounda Traoré n’a pas encore fini de mettre la dernière touche au texte qu’il souhaite soumettre à ses camarades comme base du débat. La réunion devrait vraisemblablement se tenir dans deux semaines. D’ores et déjà, des contacts sont noués tous azimuts afin de jauger les chances de réussir la réconciliation sous tendue semble-t-il par une volonté politique qui attend de se concrétiser.

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Grève dans le secondaire : Préavis de 72 heures à partir du 4 décembre

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Après sa grève de 48 heures qui fut une réussite la semaine dernière, le COSES est semble-t-il prêt à remettre le couvert. En effet, afin de maintenir la pression sur les autorités, la coordination des syndicats de l’enseignement secondaire aurait déposé un préavis de grève de 72 heures pour la première semaine de décembre. Ce qui pourrait confirmer les menaces du secrétaire général du COSES qui déclarait que si leurs doléances n’étaient pas satisfaites, il prend l’engagement qu’il n’y aurait pas de cours cette année. Parmi leurs revendications, deux points semblent leur tenir à cœur : la relecture des textes interdisant aux vacataires d’assumer des responsabilités administratives malgré le fait qu’ils représentent 80% des enseignants et les primes de logement.

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Fermeture de l’aéroport :

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Des compagnies sur le pied de guerre

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La fermeture de l’aéroport Sénou une semaine durant pour cause de travaux a fait beaucoup de malheureux. Notamment des voyageurs et des compagnies aériennes. Ces dernières, selon nos informations, n’auraient pas encore digéré cette affaire et seraient en train de faire leurs comptes. Avec pour objectif d’ester en justice contre le ministre de l’Equipement et des Transports département de tutelle de l’aéroport. Au niveau du ministère, on hausserait les épaules en déclarant que la sécurité n’a pas de prix. On attend de voir la tête qu’ils feront quand on leur présentera la facture. Alors, il est certain qu’ils se rendront compte qu’en matière de sécurité rien ne vaut la prévoyance.

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Hausse du prix du pain :

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 La hantise de Madame la ministre

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« Je n’aurais pas souhaité commencer ma mission avec des négociations sur la hausse du prix pain ». C’est par ces propos que la super ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Commerce aurait accueilli ceux qui étaient chargés de la rencontrer et négocier afin d’éviter la hausse du prix du pain. Alors qu’ils avaient accédé à sa sollicitation de la laisser partir faire ses bagages et rentrer définitivement, les négociateurs se sont vite rendus compte que leur interlocutrice n’avait aucune solution à leur proposer hormis des considérations sur la macroéconomie que n’importe quel agent de la Banque mondiale peut débiter sans coup férir. Finalement ce qui devait arriver arriva : le pain coûte désormais 300 francs cfa.

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Il faut rappeler que le précédent gouvernement avait trouvé une astuce pour retarder l’échéance : diminuer le poids du pain et bloquer le prix.

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Renouvellement des cabinets ministériels : la psychose

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Le communiqué du traditionnel conseil des ministres du mercredi est revenu à la mode. Tout le monde suit attentivement surtout la partie « nominations individuelles ». Beaucoup de cadres espèrent en cette ère de renouvellement des membres des cabinets ministériels : il y a ceux qui sont déjà dans la place et qui comptent bien y rester mais qui sont tout de même hantés par les mauvaises surprises ; il y a ceux qui espèrent. Mais c’est surtout sur les membres des cabinets que pèseraient une sorte d’épée de Damoclès. Surtout que selon nos informations, certains ministres auraient décidé de suivre un bien malheureux exemple qui consiste à ne pas avertir les « victimes ». Certains conseillers et chargés de mission en ont déjà fait les frais en apprenant par la télévision leur limogeage. D’autres sont dans la psychose d’une telle expérience.

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Office du Niger : des véhicules bradés

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Selon le rapport provisoire du Vérificateur général, la Direction générale de l’Office du Niger a une bien curieuse façon de réformer ses véhicules. Outre le fait que le Vérificateur déplore l’absence d’appel d’offre et de toute expertise pour évaluer la valeur des véhicules, un fait plutôt curieux a retenu son attention. Il s’agit du fait que des véhicules réformés à prix très bas fassent l’objet de réparations préalable. « Par exemple, la voiture 7985 AT a fait l’objet d’entretien en 2004 à hauteur de 3.020.366 F CFA, avant d’être cédée en mars 2005 à 1.132.000 F CFA ». Si ce n’est pas de la braderie. C’est qui s’appelle « wantéré » !

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Interconnexion Mali-Côte d’Ivoire : 64 milliards

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La semaine dernière, le ministre des Mines, de l’Energie et de l’Eau, Hamed Sow, a effectué une mission en Côte d’Ivoire dans le cadre du dossier de l’interconnexion électrique entre la Côte d’Ivoire et notre pays. Malgré quelques difficultés liées à la complexité du montage financier du dossier, le ministre et son homologue ivoirien ont pu boucler le financement de 64 milliards que nécessitera la réalisation de l’interconnexion. Le dernier verrou vient donc de sauter et il est probable que Laurent Gbagbo et ATT procèdent d’ici la fin de l’année au lancement des travaux de construction. La fin des travaux devrait intervenir d’ici 2010, ce qui permettra à notre pays de satisfaire une bonne partie de sa demande en énergie électrique.

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Exploitation de l’or : les députés s’y mêlent

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Les conditions de l’exploitation de l’or dans notre pays sont au centre de tous les débats depuis un certain temps. Mais cela a pris de l’ampleur suite aux récentes études commanditées par l’AMDH et la FIDH et à un livre qui évoque les conditions désastreuses des populations riveraines de mines. Il semble que cela a suffi pour que les députés s’intéressent à la question. Afin de mieux comprendre les contours de la question, des spécialistes sont auditionnés au niveau de la commission compétente pour éclairer la lanterne des élus. Le lobby international contre l’exploitation dans des conditions indécentes est également intéressé. C’est ainsi que Oxfam Grande-Bretagne a été invité à apporter des éléments pour étayer ses craintes et ses affirmations. Une délégation de son antenne basée au Sénégal est dans nos murs afin d’honorer l’invitation des députés.

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Diango Sissoko à la Présidence

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retour au  « bercail »  16 ans après

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Après cinq années passées à la Primature comme directeur de cabinet avec rang de ministre, Django Sissoko remonte à Koulouba pour occuper des fonctions qu’il connaît : celles de secrétaire général de la Présidence. Malgré un âge plutôt avancé, l’homme est connu pour sa compétence, sa technicité et son ardeur au travail.

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Hormis le nouvel immeuble, Django ne devrait pas être dépaysé parce qu’il est le dernier secrétaire général de Moussa Traoré. C’est avec les événements de Mars 1991 que ses précédentes fonctions avaient pris fin.

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