4 000 kits sanitaires d’une valeur de 16 millions de francs CFA, c’est le don offert par le groupe pharmaceutique belge Dafra-Pharma à notre armée, au titre de la contribution à l’effort de guerre.
Plus de 4 mois après le début des opérations militaires contre les terroristes dans le Nord du Mali, la mobilisation en faveur de notre armée ne fléchit pas. La semaine dernière, le groupe pharmaceutique belge Dafra-Pharma lui a offert 4 000 kits sanitaires d’une valeur de 16 millions de CFA.
La remise de ces produits a eu lieu le jeudi 9 mai 2013 au ministère de la Défense et des Anciens Combattants. Avec cette contribution, Dafra-Pharma, qui avait son siège en Côte d’Ivoire avant l’éclatement de la crise post-électorale qui a secoué ce pays en 2011, atteint ainsi la barre de 200 millions de nos francs au titre des dons qu’elle a offerts à notre pays depuis le début de la crise.
C’est du moins l’affirmation du Vice-président de ce groupe, Ousmane Macinanké, qui a assuré les responsables du ministère de la Défense que ce geste ne sera pas le dernier en faveur de notre armée.
«La meilleure façon d’aider notre armée c’est de s’exprimer à travers des gestes et nous allons nous manifester à chaque fois que cela sera nécessaire» a déclaré Ousmane Macinanké.
A la suite de Dafra Pharma, l’association Yiriwaton des vendeurs de moutons de Faladié et la Chambre des métiers de la Commune V ont tour à tour donné les sommes de 500 000 et de 235 350 FCFA en guise de soutien à l’effort de guerre.
En recevant ces dons, le Secrétaire général du ministère de la Défense, le Colonel-major Salifou Koné, a remercié tous les donateurs. Il a aussi pris l’engagement que l’argent serait utilisé pour la cause pour laquelle il a été donné.
Yaya Samaké
Effort de guerre
Les Maliens continuent de se manifester
La journée du vendredi 10 mai 2013 a été très fructueuse en dons, au titre de la contribution à l`effort de guerre, au ministère de l’Economie, des Finances et du Budget. Au total, ce sont plus de 25 millions de francs CFA qui ont été offerts par 8 structures, associations et regroupements.
Le plus gros don de la journée est venu du ministère de l’Action Humanitaire, de la Solidarité et des Personnes Âgées. D’un montant de 16 107 000 FCFA, la somme a été remise en espèces par le ministre de tutelle, le Dr Mamadou Sidibé, à son homologue de l’Economie, des Finances et du Budget, Tiéna Coulibaly.
Après le Dr Mamadou Sidibé, les Maliens de Tunisie, le Club des amis de Mme Maiga Sina Demba, ancienne ministre de la Promotion de la Femme, de l`Enfant et de la Famille à New-York et l’Association des Niakaté et Niaré de France, ont respectivement contribué à hauteur de 3 061 730 FCFA, 1 000 000 FCFA et 2 400 000 FCFA.
Le Conseil National de la Société Civile du Mali et la Promotion 1996 de l’Ecole Nationale d’Administration du Mali, baptisée «Promotion Me Tiémoko Diatigui Diarra» ne sont pas restés en marge. Par l’intermédiaire de Boureima Allaye Touré et de Dramane Diarra, ils ont respectivement mis dans la cagnotte les sommes de 1 000 000 de FCFA et 200 000 FCFA. L’ONG OMAES s’est aussi manifestée. Elle a donné 1 040 000 FCFA.
En recevant ces dons, le ministre de l’Economie, des Finances et du Budget, Tiéna Coulibaly, ne pouvait qu’être ému. Tout en prenant l’engagement que les fonds seront utilisés à bon escient, le ministre a donné l’assurance aux donateurs d’être leur porte-parole auprès du Président de République, à l’appel duquel ils sont en train de répondre.
Yaya Samaké
Insécurité routière
Vers une éducation à la sécurité routière
C’est presque un truisme que de dire que les accidents de la route sont devenus un drame dans notre pays. En effet, il ressort des statistiques produites par l’Anaser en 2012 qu’il y a eu au total 8 159 accidents sur toute l’étendue du territoire national. Ces accidents ont induit 11 447 victimes, dont 889 décès.
C’est pour aider les autorités à lutter contre ce fléau qu’est née l’Association pour l’éducation à la sécurité routière des chauffeurs du Mali. A travers elle, son Président Mohamed Bengaly, vise différents objectifs.
Il s’agit notamment de lutter contre l’incivisme routier et contre le mauvais usage des règles de conduite sur les instances routières, en reformant et en sensibilisant l’ensemble des chauffeurs du Mali et de faire de l’éducation routière une réalité sur toute l’étendue du territoire.
Pour ce faire l’association compte mener de nombreuses actions dans les jours à venir. Conscients de l’ampleur du fléau, les membres de l’association veulent ainsi apporter leur contribution, en aidant les autorités et les partenaires du Mali qui ont fait de cette question une priorité. A défaut de circonscrire les accidents, ils s’emploient, avec les moyens du bord, notamment des campagnes d’information et de sensibilisation à l’intention des jeunes et tous les usagers de la route, à faire diminuer leur nombre.
Pierre Fo’o Medjo