Soumaïla Cissé au président IBK sur les événements de Gao : « Oui M. le Président de la République, si vous aviez écouté l’Opposition on aurait pu éviter ce drame »

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Soumaila Cissé

C’était à l’unisson et au grand complet que les chefs des partis politiques de l’Opposition ont tenu à dénoncer les récents évènements survenus à Gao et la problématique question relative aux autorités intérimaires. C’était à la Maison de la presse au cours d’une rencontre avec les hommes de médias le samedi 16 juillet 2016. Présidée par l’honorable Soumaïla Cissé, chef de fil de l’Opposition, cette conférence de presse s’est déroulée en présence entre autres de M. Sadou Diallo, maire de la ville de Gao, non moins président du PDES, de M. Modibo Sidibé, président des FARE, de M. Tiébilé Dramé du PARENA et d’autres responsables de l’Opposition. L’honorable Soumaïla Cissé, a dans son intervention fait savoir que les partis politiques de l’opposition, attachés à la cohésion nationale, aux valeurs de la République, à l’intégrité territoriale et à l’unité de la Nation, ont lancé, sans succès, un appel pressant au Président de la République dès le début de son mandat pour qu’il réunisse toutes les forces vives de la nation dans le but de trouver une solution définitive à la crise du nord en général et à l’épineuse question de Kidal en particulier. S’agissant des récents événements survenus dans la ville de Gao, l’élu de Niafunké dira : «Oui Monsieur le Président de la République, si vous aviez écouté l’opposition on aurait pu éviter ce drame». Car, elle «estime que notre pays doit à présent entamer une dynamique nouvelle, par un dialogue inter-malien fécond visant à forger un consensus national autour de la restauration de la paix et de la stabilité sur l’ensemble du territoire ». Ce dialogue sera pour l’Opposition, le lieu d’une appropriation nationale, d’une “malianisation” du processus de paix et de réconciliation et devra s’étendre à tous les acteurs maliens de l’intérieur comme de l’extérieur. C’est pourquoi l’opposition réitère sa demande relative à la tenue de concertations nationales. En ce qui concerne la Loi sur les autorités intérimaires, l’Opposition trouve qu’elle porte en son sein des atteintes graves à la Constitution du Mali et aussi et surtout des germes de partition du Mali.

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Atelier de Renforcement des capacités des acteurs des Arts plastiques au Mali : Objectif, doter les acteurs culturels de compétences techniques et managériales

Le Musée National de Bamako a abrité, le lundi 11 juillet 2016, la cérémonie d’ouverture de l’Atelier de renforcement des capacités des acteurs des Arts plastiques au Mali en présence de plus d’une vingtaine de personnalités du secteur. Mme N’Diaye Ramatoulaye Diallo,  ministre de la Culture, qui présidait la cérémonie a mis un accent particulier sur l’importance de  cet atelier : « Aujourd’hui, notre ambition est de permettre au secteur des arts plastiques de se découvrir une clientèle interne tout en développant d’autres opportunités à travers le monde ». L’objectif de cet important atelier était de doter les acteurs culturels du domaine des Arts plastiques de compétences techniques et managériales leur permettant de concevoir facilement des projets d’exposition d’arts contemporains, de trouver des partenaires techniques et financiers pour leurs projets, de maîtriser les mécanismes de prêt, de transport et de sécurité des œuvres. Pour rappel, cet atelier qui a regroupé  pendant cinq jours une  vingtaine d’acteurs culturels, composée prioritairement de gestionnaires de galeries d’exposition et d’espaces culturels, de techniciens des arts et de la culture au niveau régional ou local, d’artistes plasticiens et d’étudiants, a permis un  partage d’expérience de plusieurs experts sous la conduite de Monsieur Luc MAYITOUKOU, formateur principal, spécialiste en administration culturelle.

80ème club de la presse radio Kledu

La radio Klédu en collaboration avec ONU-Femmes a organisé, le samedi 16 juillet 2016 à l’hôtel Mandé, son 80ème club de la presse. C’était sur le thème : « les violences basées sur le genre ». La cérémonie a enregistré la présence de M. Zan Fomba d’ONU-Femmes, de M. Anaye Sagara du Programme National de Lutte contre l’Excision et de Mme Traoré Djénéba Diakité du Ministère en charge de la Justice. On notait également la présence de Mme Diarisso Mariam Traoré de l’APDF et de Mme Bouaré Bintou Founé Samaké de l’ONG-WLDF. Selon les panelistes, les violences faites aux femmes sont devenues aujourd’hui, monnaie-courantes. Partout dans le monde, ces violences existent. D’après les estimations fournies par les panelistes, 1/3 des femmes sont affectées par ce fléau à travers la planète. Toujours selon eux, ces violations ont trait généralement aux mariages forcés et précoces des jeunes filles, coups et blessures, la violence sexuelle et le traumatisme moral.  De 2012 à 2016, plus de 7250 cas ont été recensés sur l’ensemble du territoire malien dont 103 qui ont déposé plainte au tribunal de grande instance de Bamako-Coura. En parlant de la conséquence de cet acte inique, les conférenciers diront qu’elle est inestimable car la non-participation de ses femmes violées et leurs assistantes à la vie socio-économique du pays est une perte énorme. Concernant la prévention contre les violences, les panelistes ont fait savoir que les dispositions sont en voie d’être prises par les autorités et les partenaires tels qu’ONU-Femmes. Parmi ces dispositions, on peut citer la révision de la loi pénale en vue de prendre en compte toutes les formes de violences faites aux femmes et la préparation de la loi visant à protéger les témoins des victimes et les défenseurs de droits de l’homme.

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