Soumaïla Cissé, président de l’URD

0

Le gouvernement doit œuvrer pour éradiquer l’insécurité au Mali. Malgré la signature de l’accord, il n’y a toujours pas de paix. Il faut une conférence d’entente nationale pour qu’on puisse faire tout le diagnostic nécessaire afin de faire du Mali un pays prospère, émergent et que l’honneur, la dignité du Mali soient préserver. Le comité de suivi de l’accord a du mal à fonctionner normalement. L’état actuel du Mali n’est pas du tout ce que nous voulons ».

Mohamed Ould Matali

Nos frères de la CMA aiment beaucoup jouer au dilatoire en essayant de retarder le processus de paix. A Anefif, nous étions partis pour deux jours, il aura fallu 14 jours pour trouver un accord. Aujourd’hui à Kidal, ils vont tenter de faire la même chose pour empêcher cette rencontre ou du moins la retarder pour ralentir la dynamique de paix. Alors que le temps presse, les populations du nord du Mali continuent de souffrir, la famine s’accentue et beaucoup d’espoir repose sur les signataires de l’accord pour la paix. Nous n’avons pas le droit de décevoir ceux qui nous ont fait confiance. Je lance donc un appel aux signataires afin qu’on avance. Ce n’est pas facile. Mais, il faut y aller. Si tout le monde s’engage comme la Plateforme, la situation va positivement évoluer. Encore une fois de plus, je pense que la paix est possible et notre présence à Kidal en est un témoignage éloquent.

Mahamat Saleh Annadif, chef de la MINUSMA

Cette attaque est l’œuvre des ennemis de la paix. Nous sommes conscients que la paix dérange, mais elle est en marche, et la mise en œuvre de l’accord (de paix) est irréversible.

Hervé Ladsous

Quand nous voyons qu’au Nord du Mali, où je le note au passage, les forces françaises de Barkhane enregistrent des résultats tout à fait nobles, mais néanmoins, nous sommes attaqués à la mine, à l’explosif improvisé, voire les tirs de mortiers parfois ou de roquettes, la nuit. Donc, c’est un défi permanent. Et c’est la raison pour laquelle, plus que jamais, il est important de progresser dans la mise en œuvre de l’accord.

Djibril Dramé, sélectionneur du Mali

On est tombé sur une équipe de RDC bien en jambes, très athlétique. Mais si vous regardez notre prestation globale, nous n’avons pas démérité. On a joué notre football. Ce match s’est joué grâce à quelques individualités. Les trois buts sont venus grâce à des actions individuelles. Il faut aussi rappeler qu’on découvrait ce terrain. Depuis qu’on était au Rwanda, on n’avait pas encore joué au Stade Amahoro. Les Congolais, eux, y ont joué deux ou trois fois. Et puis, avec la pluie battante, ce n’était pas facile.

 B.D.

Commentaires via Facebook :