Solution de sortie de crise : IBK appelle à un sursaut national

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 C’est dans sa résidence de Sébenikoro mardi dernier que le président du RPM, El Hadj  Ibrahim Boubacar Kéita a rencontré la presse. L’occasion était  pour lui  de se prononcer sur la grave crise que traverse notre pays dus aux événements douloureux engendrés par la rébellion au nord de notre pays qui a conduit à un renversement du régime ATT.

C’est un IBK peiné  qui s’est adressé à la presse  tout déplorant cette situation première dans l’histoire du Mali. « Nous assistons à un très mauvais feuilleton aves son lot de surprise » a-t-il déclaré pour ensuite déploré  l’avancée du MNLA avec tout le désastre causé : souffrance, pillages et de saccages de biens sans compter les massacres de civils et de militaires. Pour le Président des tisserands qui est optimiste au renversement de situation : « notre pays saura se relever de cette grave impasse ». Pour se faire, il a appelé à un sursaut national car a t-il déclaré : « notre pays est amputé de sa moitié ».

Parlant de la sanction de la CEDEAO, le président du RPM dit : « qu’elle est dans son rôle de sauvegarde de la démocratie ». Néanmoins déclare-t-il : « nous avions été secoué par la rudesse des sanctions ». Ainsi pour surpasser ces dures épreuves, IBK appelle au dépassement de soi même. « L’heure doit être au regroupement  en dehors de tout calcul. Il faut absolument se réunir pour convenir d’un schéma de sortie de crise que la communauté avalisera…. », a-t-il expliqué.

Pour le moment le candidat du RPM appelle au débat et recommande de ne pas privilégier une seule option. Selon lui : « chacun doit sortir de son église et de sa cathédrale et loin de se regarder en chien de faïence, se regrouper autour de l’essentiel afin de trouver une solution de sortie de crise ».

Quant à la partition du pays, le Président du RPM rappelle que « 70 % du territoire est sous contrôle du MNLA. Il n’est pas question pour lui d’abandonner, ces villes ». Par contre avertit-il : « c’est toute la sous région qui en pâtira en cas de victoire du MNLA ».

Benjamin SANGALA

 

CRISE AU MALI

Les sofas de la république montent au créneau

Suite aux événements survenus dans notre pays, un groupe composé d’artistes musiciens et acteurs du showbiz dont la plupart sont des jeunes est né. Il a fait connaître sa position lors d’une conférence presse animée le 02 avril dernier au Carrefour des jeunes.

Les Sofas de la République sans aller par le dos de la cuillère ont décrypté la situation dans la quelle vit notre pays.  Le porte parole du groupe, M. Mohamed Bathily dit RAS Bathily a exhorté les forces vives de la nation à privilégier le dialogue et à préserver le peuple des sanctions.

Bien que le coup d’état soit légitime mais condamnable en démocratie, ils pensent qu’il y’a bien une raison qui a conduit à cela. Ce coup d’état explique Ras Bathily au lieu d’opérer le redressement de la démocratie  et la restauration de l’état, il est une cause de plus d’approfondissement  de la fracture sociale, de déshumanisation, d’anéantissement des institutions.

Les Sofas ont saisi l’occasion pour appeler la classe politique à saisir l’opportunité de se racheter auprès du peuple. Mieux, ils pensent que c’est la classe qui est comptable du bilan du régime déchu.

Par ailleurs, les Sofas de la République appelle le Mouvement Populaire du 22 mars «  d’arrêter de faire croire au peuple qu’on n’a pas besoin de la CEDEAO et des autres institutions de la communauté internationale, qu’on peut se passer de la CEDEAO et de l’UEMOA, que l’armée malienne a les moyens de venir à bout des rebelles ». Au nom des « Sofas de la République » pour les efforts déjà accompli, tiennent à saluer le CNRDRE pour avoir ramené l’ordre constitutionnel et appeler toutes les forces aux dialogues.

Benjamin SANGALA

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