Situation sécuritaire : Les vérités de Moussa Balla Coulibaly : “La guerre appelle la guerre”

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Moussa Balla Coulibaly, ancien président du Patronat et du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC)
Moussa Balla Coulibaly, ancien président du Patronat et du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC)

Le très courageux vieil homme n’a rien perdu  de sa verve. Intervenant dernièrement sur la radio Niéta, l’ancien président du conseil économique, social et culturel, ex patron des patrons, ne va pas par quatre chemins pour décrire la situation sécuritaire ambiante. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’il tenait ces propos dont nous vous livrons la substance : “La guerre appelle la guerre. Il faut que nos autorités se décident enfin à accepter que nous sommes en guerre et agir en conséquence. Quand l’ennemi vient te trouver assis, si tu ne te lèves pas, il te tue. Comment comprendre que nous ayons des parachutistes (déployés à l’aide d’avions, d’hélicoptères) et qu’on ne dispose même pas d’hélicoptères ? Nous somme très responsables de la situation, moi-même y compris puisque mon fils est ministre (NDLR : de la défense et des anciens combattants, Tiéman Hubert Coulibaly). La solution à la crise passe par tous les Maliens. Prenez un pays comme Israël, tout le monde est formé et équipé pour au cas où… Je ne suis pas d’accord lorsqu’on dit qu’en armant les populations pour se défendre, celles-ci pourraient se retourner contre l’autorité… Soudanais ou Malien, la responsabilité est la même,l’homme doit rester l’homme… “. Ces quelques propos parfois paraphrasés en disent long sur l’état d’âme du vieux. Lequel, on peut le comprendre, en raison de beaucoup de liens propres qu’il a avec le président IBK, semble ménager quelque peu ce dernier, sans toutefois hésiter à décrire objectivement la situation de démunie critique de l’armée

 

Tel père, tel fils ?

Peut-on dire de T.H. Coulibaly, ministre de la défense et des anciens combattants, “tel père, tel fils” ? difficile de répondre par l’affirmative puisque l’armée, hormis la fringue offerte (là aussi pour arranger un sponsor électoral, le partenaire Kagnassy quand le pot aux roses fut découvert, et sous la pression des Institutions de Brettons Wood) reste quasiment en l’état, en tout cas par rapport à ses besoins matériels les plus urgents. Il ne suffit pas d’élaborer une programmation militaire qui n’est que papier ; il faut recruter les soldats par vocation, les équiper de sorte qu’ils puissent accomplir leur mission. Quand on ne peut assumer ses responsabilités, on jette l’éponge. Rester pour s’accommoder de l’existant est tout sauf honorifique.

L’analyse de Soumeylou Boubèye Maiga

Sur la même question, l’ex ministre de la défense et des anciens combattants (victime collatérale de la “folle et catastrophique” mésaventure de Moussa Mara dont la condescendance ne lui a jamais permis  de s’excuser ) pense aussi que la solution passe par le consensus national, l’équipement adéquat des forces armées, la collaboration avec les pays voisins qui subissent les conséquences de ce qui se passe chez nous. C’est ce que Tiéblé DRAME du PARENA avait souligné juste pour montrer que notre inaction va jusqu’à déstabiliser nos voisins. Une certaine campagne s’en était suivie, Tiéblé étant parfois traité de traître. Or, c’est son amour pour la patrie qui le pousse à faire pression sur les autorités. Ses détracteurs se sont-ils jamais posé la question : A-t-il dit la vérité ou menti ?

La Rédaction

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4 COMMENTAIRES

  1. On n’a pas dit au vieux qu’on a perdu la guerre en 2012? Maintenant, on cherche une solution avec ceux qui nous ont libérés.

    • la partie la plus importante des propos du vieux est qui;il faut des soldats de vocation te non des hommes habilles.l

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