Le nord du Mali et une partie du centre sont les théâtres d’attaques et d’embuscades à la fois violentes et meurtrières contre les forces armées ces deux dernières semaines, l’on a décompté plusieurs victimes.
Au total plus d’une quinzaine de morts ont été enregistrées ces derniers jours dans le nord et le centre du pays. Tout a commencé avec une embuscade contre une mission de ravitaillement des forces armées maliennes, le mardi 2 mai 2017, dans la localité de Dogofri à une trentaine de kilomètre de Nampala. Neuf soldats ont été tués et 5 autres blessés au cours de cette attaque. Quelques jours après, nouvelle effusion de sang dans les rangs de l’armée. En effet, sept soldats ont été tués, huit blessés et une dizaine de portés disparus, le dimanche dernier, dans l’attaque d’une position de l’armée à Almoustrat (région de Gao). Des individus lourdement armés ont attaqué cette position de l’armée “avec un véhicule piégé”. Toutes ces attaques prouvent suffisamment la détérioration du climat sécuritaire au nord et au centre du pays.
Nord du Mali :
Un véhicule de police militaire du MOC enlevé
Mardi 9 mai 2017 dans les environs de 11 heures, un véhicule de police militaire du MOC (mécanisme opérationnel de coordintion) a été enlevé dans la ville de Gao par un individu. Selon des informations, l’auteur de l’enlèvement serait un élément de la coordination des mouvements de l’Azawad (CMA). Ce fait n’est pas isolé. En effet, deux combattants du Mécanisme opérationnel de coordination avaient été arrêtés et « molestés », lundi 3 avril dernier, dans une tentative de braquage au quartier Sossokoïra toujours à Gao. Le vol de ce mardi intervient après l’enlèvement d’un autre véhicule, en mars dernier (à Gao), par un chauffeur même du MOC. Cet acte aussi aurait été commis par un élément de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), indique-ton.
Office central de lutte contre l’enrichissement illicite :
Sept membres ont déclaré leurs biens…
La Cour suprême a reçu, le lundi dernier, la déclaration des biens de membres de l’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite, au cours d’une cérémonie présidée par le président de l’institution, Nouhoum Tapily. Il s’agit de Moumouni Guindo (président de l’Office), Djibril Kané, Mme Bagayoko Fanta Camara, Ibrahim Abdoulaye Maïga, commissaire divisionnaire de police Ali Awaissoun, Amadou Mallé et Oumar Traoré. Les cinq autres membres de l’Office n’ont pas pu déclarer leurs biens pour raison d’empêchement. Le président de la Cour suprême a affirmé que l’Office est ce bras séculier de l’État pour traquer l’enrichissement illicite de manière spécifique et la corruption de manière générale. Cet organe, a poursuivi Nouhoum Tapily, peut entreprendre toute initiative de nature à amoindrir la propagation de la corruption. «La structure qui a en charge de conduire cette mission doit elle aussi être irréprochable, non seulement dans son intégrité morale, mais aussi dans son comportement. C’est la raison qui a amené le législateur à astreindre aux membres de cette grande structure, la déclaration de leurs biens, pour une question de transparence», a-t-il expliqué.
L’Office central de lutte contre l’enrichissement illicite comprend 12 membres dont 2 femmes, issus des structures publiques et de la société civile.
Reconstruction et relance économique :
L’analyse des intervenants
Le gouvernement et la banque mondiale ont procédé le lundi dernier à la revue à mi-parcours du projet de reconstruction et de relance économique (PRRE) à travers un atelier organisé à Maeva Palace. Le projet de reconstruction et de relance économique est un mécanisme conçu par le gouvernement avec l’appui de la Banque mondiale pour la reconstruction des régions du nord et des communautés du sud touchés par la crise multidimensionnelle institutionnelle, sécuritaire et politique qui sévit dans notre pays depuis 2012.
Grève de l’enseignement supérieur :
La colère des étudiants en médecine
Les étudiants excédés par l’arrêt des cours au niveau de leurs facultés projettent une marche ce jeudi pour réclamer du gouvernement des mesures fortes en vue de sauver l’année académique.
Coopération Mali-Chine
Un important lot d’équipements offert à la présidence de la République
Le Mali est fier de son amitié avec la Chine, a déclaré lundi le président Ibrahim Boubacar Kéita lors d’une cérémonie de remise de matériels d’une valeur de 3,6 milliards de FCFA par l’ambassadrice de Chine au Mali, Mme Lu Huiying à, Koulouba Le lot de matériels offert par la Chine est composé de 10300 décortiqueuses manuelles de maïs, 3950 repiqueuses manuelles de riz, 645 kits scolaires à usage d’habitation, 20 véhicules VIP, 500 tricycles pour handicapés.
La Rédaction