Situation générale au Mali : L’Onu dresse le rapport de la honte

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En 18 pages, il aborde les situations suivantes : dialogue politique et réconciliation nationale ; sécurité, stabilisation et protection des civils ; rétablissement de l’autorité de l’Etat ; droit de l’homme ; aide humanitaire ; relèvement  rapide et développement ; élargissement et mise en œuvre opérationnelle de la mission.

Concernant le volet dialogue politique et réconciliation nationale, le rapport indique qu’à l’issue de plusieurs rounds, un projet d’accord a été paraphé par l’Etat malien et la plateforme, la Cma faisant toujours de la résistance. Mais ça, Ban Ki-Moon le sait puisque ses hommes n’ont jamais cessé d’être en étroite collaboration avec les bandits terroristes qui volent, violent et tuent sous leurs yeux sans œillères. Ce que New York savait également, c’est l’absence totale de l’administration de Kidal mais aussi de plusieurs autres localités du nord. Le rapport mentionne la recrudescence de la violence dans le nord et l’attribue aux affrontements entre coordination et plateforme. En oubliant de noter que des casques bleus ont tiré à balles réelles sur de paisibles populations désarmées et qu’il y a eu des morts. En omettant de notifier que c’est justement parce qu’il n’a plus d’administration publique que les populations civiles se sont organisées en groupes d’autodéfense de leur vie et de leur terroir puisque la Minusma ne parvient pas à assurer leur sécurité, ce qui est pourtant sa mission.

 

Coordination des Mouvements de l’Azawad

Communiqué de Presse

La Coordination des Mouvements de l’Azawad/CMA informe l’opinion nationale de l’Azawad et l’opinion internationale qu’en réponse à sa lettre du 04 avril 2015, le chef de file de la Médiation, par lettre officielle en date du 06 Avril 2015, l’a informée de l’organisation du paraphe, le 15 Avril 2015 à Alger, de « l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali ». La CMA, tout en réaffirmant sa disponibilité à donner toutes les chances à l’aboutissement d’un paraphe, réitère, encore une fois, son attachement à la prise en compte des amendements qu’elle a remis à la mission internationale, le 17 mars 2015 à Kidal, amendements qui constituent l’essentiel des revendications de l’AZAWAD.
Par conséquent, la CMA informe qu’elle ne pourra pas parapher « l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali » dans son état actuel et à la date indiquée.
La CMA remercie vivement la médiation et particulièrement son chef de file pour les efforts inlassables déployés avec dextérité et dévouement depuis bientôt une année. En même temps, elle réaffirme son ferme engagement à poursuivre le dialogue tout en sollicitant la médiation pour davantage d’efforts afin de prendre en compte les préoccupations issues de la volonté du Peuple de l’Azawad.

Fait à Nouakchott, le 10 Avril 2015

Pour La commission de communication de la CMA

Mossa Ag Attaher

 

Note de la rédaction : Selon un porte-parole du Mnla, la correspondance adressée au médiateur algérien est nulle et de nul effet parce qu’elle ne porte pas la signature de Bila Ag Achérif, seul habilité à signer les communications authentiques. Or le communiqué ci-dessus est signé depuis Nouakchott par un certain Mossa Ag Attaher pour une vulgaire commission de communication. Quel crédit faut-il lui accorder ? Où est le sérieux ?

 

Tamtam pour le Mali

Mongi Hamdi en  Tunisie

Alors que l’avenir est toujours incertain pour les régions septentrionales maliennes, Mongi Hamdi, le représentant spécial du secrétaire général de l’Onu s’est rendu en Tunisie où il a été reçu en audience, vendredi dernier, par le président nouvellement élu, Béji Caid Essebsi (BCE). Le diplomate onusien a demandé au chef d’Etat tunisien une contribution militaire de la Tunisie à la mission des nations unies au Mali (Minusma). La Tunisie connait les mêmes problèmes que le Mali : la présence nocive de terroristes jihadistes qui tuent et font fuir les étrangers. Tout comme IBK, BCE peine à venir à bout de ces dangereux fanatiques et a besoin lui aussi de l’aide internationale. Hamdi a-t-il frappé à la bonne porte ?

 

Elections au Conseil malien des chargeurs

Des listes électorales peu catholiques

25 avril prochain, c’est la date fixée par le très controversé ministre en charge des transports pour l’élection des nouveaux membres du bureau du Conseil malien des chargeurs (CMC). Controversé, le ministre Mamadou Hachim Koumaré l’est pour, selon plusieurs sources, s’être immiscé dans les affaires internes du CMC et du Conseil malien des transporteurs routiers (Cmtr), deux structures qui relèvent de son département et qu’il voudrait mettre sous sa coupe.

Mais concernant l’élection qui se profile au CMC, c’est plutôt le président sortant qui fait scandale. Ousmane Babalaye Daou est accusé d’avoir présenté une liste électorale truffée d’anomalies, donc inéligible. Mais comme il est dans les bonnes grâces du département et qu’ici on n’organise pas des élections pour les perdre, beaucoup de ses adversaires sont pessimistes quant à l’issue de ce scrutin. Feront-ils tout pour que la date des élections soit repoussée en espérant que ce ministre présumé trop partisan soit débarqué du gouvernement ?

 

Elections consulaires à la Ccim

Les commissions électorales ont repris

En voilà un autre ministre qui fait de l’immixtion un sport roi. Il s’agit d’Abdel Karim Koumaré pompeusement appelé Empe (pour empereur) parce que son seul empire se limite au commerce douanier. Lui aussi est accusé de vouloir imposer ses hommes à la tête du bureau de la Chambre de commerce et d’industrie du Mali (Ccim). Voyant son camp en mauvaise posture, le faux empereur a pris la liberté de repousser la date de l’élection du bureau de la Ccim alors que les commissions électorales étaient en pleins travaux. Mises devant le fait accompli, elles ont arrêté leurs travaux en attendant un nouvel arrêté ministériel leur permettant de reprendre. C’est désormais chose faite depuis le 09 avril mais les travaux n’ont repris que lundi dernier. Mais où est-ce qu’IBK est allé dénicher ces «oiseaux» rares de ministres ?

 

 

Royal cadeau «Hollandais» à IBK

La France annule sa dette au Mali

 

68 millions d’euro, soit environ 44 milliards de FCFA, c’est le montant de la dette qui a été annulée par Paris en faveur du Mali. Présent dans la capitale malienne, pour la rencontre des ministres des finances de la zone franc, le ministre français des finances et des comptes,  Michel Sapin, a annoncé la bonne nouvelle aux autorités maliennes. Une bouée de sauvetage à un pays qui se dirige tout droit vers un naufrage économique généralisé sur fonds de crise sécuritaire. Les autorités sauront-elles la saisir et, surtout, en faire un bon usage autre que d’acheter un troisième avion de commandement ?

 

 

Traitement des informations financières, Centif

Un ancien ministre recasé

La cellule nationale de traitement des informations financières du Mali (Centif) a  un nouveau patron depuis le 08 avril. Il s’agit de Marimpa Samoura qui, lors de la catastrophique transition dirigée par Dioncounda Traoré, a été ministre délégué au budget puis ministre des Maliens de l’extérieur. Inspecteur du trésor, il était jusqu’à sa nomination directeur de cabinet adjoint du Premier ministre. Pour rappel, la Centif est chargée de recueillir, de traiter et de diffuser les informations financières. Quand on sait que l’homme est expérimenté dans son domaine, va-t-on enfin avoir le fin mot de l’abracadabrant montage financier qui a valu au Mali d’être sevré d’aide budgétaire pendant plusieurs mois et d’être classé dans la catégorie des pays à risque ?

Rassemblées par Abdel HAMY

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1 commentaire

  1. Abdel HAMY c’est des gens comme vous qui vilipendez ce pays aux yeux du monde entier et c’est pour ça qu’on ne pourra jamais nous en sortir. Si les chercheurs de place comme vous pouvez avoir un peu pitié du Mali ce sera une bonne chose. Si vous n’avez rien de bon à nous apporter tenez-vous tranquille et laisser ce pays aller de l’avant.

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