Sikasso : Un citoyen décidé à poursuivre la BOA en justice

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Il s’appelle Philipe Tigoua Ballo, plus connu à Sikasso sous le sobriquet de « Ché ». Agent de développement social à la retraite, il accuse la Banque Of Africa de continuer à percevoir, sur sa pension, un prêt qu’il a déjà fini de payer depuis 2012, bien avant son départ à la retraite.

Notre interlocuteur explique : « depuis 1998,  mon salaire était domicilié à la BOA. Et c’est fort de cette longévité que j’ai décidé de demander un prêt au niveau de cette banque pour acheter une moto pour ma fille qui venait de finir une formation en Electromécanique au Centre Père Michel. Toute chose que la banque a acceptée ».

Malheureusement, explique-t-il, après la date d’échéance de  remboursement de son prêt, il a remarqué que la banque continuait à encaisser de l’argent sur son salaire. C’est pourquoi, il promet de poursuivre la dite banque en justice.

Axe Sanankoroba-Rondpoint de Selingué

Les transporteurs  dénoncent le racket à outrance de la gendarmerie

Depuis un certain temps, sur l’axe Sanankoroba-Rondpoint de Selingué, les usagers  et autres chauffeurs de véhicules de transport font face tous les jours à des pratiques qu’ils qualifient de racket de la part de  la brigade de gendarmerie de Ouélléssébougou.

En effet, des unités mobiles de la gendarmerie se trouvent souvent postées à des endroits différents sur cet axe. Pendant que les chauffeurs et usagers  qualifient cette pratique de racket, les gendarmes avec lesquels nous avons  échangé, expliquent cette pratique par une volonté de faire respecter le code de la route et les mesures réglementaires des transports sur la route. Il s’agit pour les gendarmes de surprendre les chauffeurs qui ne mettent pas leurs ceintures de sécurité, mais aussi, les transporteurs qui dépassent le nombre de passagers pour leurs véhicules de transports.

En effet, les chauffeurs et usagers reprochent aux gendarmes de leur faire  payer entre 3000 et 5000 F avec des reçus sans cachet de la gendarmerie. Ce qu’ils qualifient de racket.

Concernant la brigade à laquelle ils sont affiliés, les gendarmes nous ont tout simplement laissé entendre qu’ils ne sont rattachés à aucune brigade car leur unité est mobile et libre de se déplacer partout au Mali. Et racketter aussi ?

Elections communales à venir

Modibo Sidibé se rapproche des jeunes de Faladié avec une coupe de football

Le moins que l’on puisse dire, c’est que le président des Forces Alternatives pour le Renouveau et l’Emergence (FARE An ka wuli) est depuis un certain temps dans une campagne de séduction auprès des populations de Faladié, quartier où il loge depuis des années et où il est impopulaire. Il est reproché à l’ancien Premier ministre  de  ne pas s’être intéressé aux différents problèmes du quartier lorsqu’il était aux affaires. Notamment la prise en compte des préoccupations de la jeunesse.

Après son échec à l’élection présidentielle, Modibo Sidibé s’est lancé  dans une campagne de séduction auprès des populations de son quartier, Faladié. C’est pourquoi, aujourd’hui, il est visible lors des cérémonies sociales dans le quartier. Comme ce fut le cas, la semaine dernière lors du décès de la mère du célèbre manager du groupe Sexion d’Assaut et fondateur de la marque Waati-B, Dawala dont la famille se trouve à moins de 200 mètres de sa résidence. Sans compter les autres cérémonies auxquelles il prend part dans le quartier. Toujours pour attirer l’attention des  populations.

Sa dernière trouvaille a été l’organisation d’une compétition de football pour la jeunesse du quartier dont il a donné le coup d’envoi le samedi 9 mai dernier sur le terrai BIAO à une centaine de mètres de sa résidence.

Une coupe dont le premier match a opposé  les équipes FC Faladié et FC Teriya. « Nous savons pourquoi Modibo Sidibé organise cette coupe. C’est juste pour avoir une certaine popularité auprès des jeunes. Mais c’est peine perdue car nous savons qui il est. Nous allons  prendre part à cette compétition mais cela ne changera en rien notre position par rapport à ce monsieur qui n’a jamais rien fait pour la jeunesse et le quartier quand il était aux affaires malgré les nombreuses sollicitations des populations », explique un joueur. Et un autre de poursuivre qu’il est en campagne car il veut juste avoir un électorat  pour le candidat de son parti pour les élections communales à venir. Un refrain déjà entendu au Badialan, sa résidence paternelle.

 

Service de Neurologie de l’hôpital du Mali

La loi  des 15 patients tous les vendredis

S’il ya un service qui se trouve aujourd’hui décrié à l’hôpital du Mali, c’est bien celui de la Neurologie. En toile de fond, le nombre insuffisant de patients que ce service, qui ne fonctionne que les vendredis, prend en charge.

En effet, au service de neurochirurgie de l’Hôpital du Mali, c’est la croix et la bannière pour les patients. Ce service ne fonctionne que les vendredis pour les consultations, pas un autre jour de la semaine. Ainsi, les malades sont obligés de prendre leur mal en patience les autres jours de la semaine jusqu’au vendredi pour espérer se faire examiner par le spécialiste.

Selon nos sources, tous les vendredis, plus d’une cinquantaine de patients se retrouvent  dans la salle d’attente de ce service pour attendre le spécialiste.  Pour espérer faire partie des 15 patients que le neurologue prend en charge tous les vendredis, poursuit notre interlocuteur. «  Il faut se rendre à l’hôpital du Mali avant 5h du matin ». A leur arrivée, précise notre source, les patients prennent des tickets et attendent le spécialiste qui n’arrive qu’au-delà de 8 heures. Après quelques minutes enfermé dans son bureau, il fait entrer les patients.

« J’ai dû me rendre à ce service trois fois soit trois vendredi de suite pour être pris en charge par le médecin, car toutes les autres fois, je ne faisais pas partie des 15 premiers. Alors que le médecin ne prend en consultation que 15 patients chaque vendredi », explique ce patient rencontré à sa sortie de l’hôpital.

Et un  autre d’ajouter : « Ce service doit être amélioré car il est inimaginable que dans un aussi grand hôpital comme l’hôpital du Mali, le service de Neurologie ne fonctionne qu’un seul jour dans la semaine alors que les malades sont nombreux ». Et de poursuivre : « ce qui est irritant, c’est qu’en plus de ne marcher que les vendredis, ce service ne prend en compte que 15 patients car le médecin demande aux autres de revenir  le vendredi qui suit alors que la maladie n’attend pas. Ajouté aux micmacs qui sont faits pour arranger les parents,  les connaissances et les patients recommandés».

Un service qui doit être amélioré pour amoindrir les souffrances des patients qui en plus de souffrir véritablement de leur maladie souffrent aussi le martyre  dans la salle d’attente pour se faire examiner par le médecin.

 

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