Sikasso : Le plan d’action régional actif pour 6 mois

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Les autorités administratives et sanitaires de la région de Sikasso ont mis en place un plan d’action régional pour une durée de six (6) mois. Ce plan d’action varie de plus de 1,5 milliard de FCFA dans le cadre de la prévention et la lutte contre le coronavirus. Un évènement dirigé par le gouverneur Boubacar Bagayoko. Plus de 847 millions de FCFA ont été investis pour la prévention et 268 millions de FCFA pour la prise en charge des malades atteints par la Covid-19. Le Dr Dramane Traoré nous a fait savoir que le coût de la dotation en équipements et l’appui aux services sanitaires s’élève à 50 millions et tous les hôpitaux ont reçu un appui de 80 millions. Il affirme que beaucoup de programmes, projets, ONG et coopératives dans la région ont apporté leurs aides à la population. Ces aides consistaient des dispositifs de lavage de main, la dotation en gel hydroalcoolique, en formation et appui aux activités de surveillance. Selon les autorités sanitaires, à la date du 3 juin, 148 suspects ont été enregistrés dans la région, parmi lesquels 35 cas ont été confirmés positifs dont 28 cas dans le cercle de Koutiala.

À défaut des matériels nécessaires pour l’analyse de sang, les prélèvements faits à Sikasso sont envoyés à Bamako pour analyse. Les spécialistes nous on dit qu’il n’y a que quatre sites d’analyse au niveau national et un laboratoire mobile qui tourne dans certaines régions comme Kayes et Tombouctou. Boubacar Bagayoko a, fait mention de la situation de 215 de nos compatriotes bloqués en Côte d’Ivoire à cause de la Covid –19, ils sont à la recherche d’une solution pour leur rapatriement. Il invite les Maliens à la vigilance et au respect des mesures barrières.

Diéma : la crise d’eau s’intensifie de jour en jour

En cette période de forte chaleur, la crise d’eau s’aggrave de jour en jour, partout dans le cercle de Diéma. Ce qui rend souvent difficile l’entretien des animaux. Selon des sources, il n’y a pas une seule goutte d’eau dans les mares, les rivières et autres cours d’eau. Même la prestigieuse marre de Koungo est à sec. Les puits à grand diamètre tarissent à cause de la ronde ininterrompue des animaux.

Du problème d’eau vient s’ajouter l’appauvrissement des pâturages chaque jour un peu plus. Pour avoir de l’eau dans cette zone, il faut parcourir des kilomètres. La chaleur bat tellement son plein que ça donne l’impression que les sols brulent.

Selon certains habitants, ce problème est causé par les commerçants de Nioro du Sahel qui viennent tous les jours charger leurs véhicules d’herbe ou leurs motos taxis. Mais la version du chef de village, Bella Mamadou Dia est que c’est l’arrivée massive des transhumants d’un pays voisin qui est à l’origine de cette situation. Les éleveurs ont déjà commencé à quitter Diéma pour le bien-être de leurs pâturages. Certains se sont dirigés vers Kita, Nioro et d’autres aussi jusqu’à la frontière mauritanienne.

Comme si ces problèmes ne suffisaient pas, le problème d’aliment bétail appelé tourteau vient s’y greffer. Un sac de 50 kg coûte parfois 10 000 FCFA. Selon le chef de village de Dioba, Mamadou H. Diallo, les bêtes sont mourantes. De multiples éleveurs comptent quitter cette localité si rien n’est fait, et si cela arrive, il y aura un impact négatif sur l’économie de cette partie du Sahel où l’élevage constitue une des activités phares.

 

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