Signature de convention de financement entre Coris Bank international et la Société des Mines de Komana

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D’un montant de 37 milliards de F CFA, cette convention a été signée le lundi 10 avril 2017 par Mme Sidibé Aïssata Koné, directrice générale de Coris Bank international Mali et M. Saidou IDE, directeur général de la société des Mines de Komana. C’était à l’hôtel Salam sous la présidence M. Lamine Alexis Dembélé, Secrétaire général du ministère des Mines. On notait aussi la présence d’Idrissa Nassa, Président directeur général du Groupe Coris et plusieurs personnalités du monde des Mines et d’autres responsables de Coris Bank Mali. Pour les responsables de Coris Bank, la signature de cette convention confirme la détermination de la banque à accompagner l’entreprenariat malien avec ce financement s’élevant à 37 milliards de FCFA, dédié à la construction d’un site minier pour le compte de la société des Mines de Komana. En outre, la construction de la mine créera plus de 500 emplois et majoritairement du côté de la main d’œuvre locale. Pour le Secrétaire général du ministère des Mines, cette signature de convention est une première en ce qui concerne l’investissement dans le secteur minier et augmentera la production d’or du Mali de près de 3%. Il faut retenir que la société des mines de Komana est une SA de droit malien et détient le permis d’exploitation minière de Komana, contenant le projet aurifère de Yanfolila où cinq gisements ont été découverts. Sur les sites, il a été estimé, selon nos sources, l’équivalent de 2 millions d’onces, soit 60 tonnes d’or sur 25 kilomètres.

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L’AJCAD Mali demande au gouvernement de prendre les mesures nécessaires qui s’imposent pour mettre fin aux grèves illimitées

Dans un communiqué de presse publié le mardi 11 avril 2017, l’Association des Jeunes pour la Citoyenneté Active et la Démocratie (AJCAD Mali) demande au gouvernement la régularisation de la situation des grèves illimitées. Pour elle, depuis le 9 mars 2017, le pays fait face à une grève illimitée nationale du Syndicat des Agents de Santé et de l’Education. Cette grève survient suite à la demande de changement de statut des fonctionnaires pour l’amélioration des conditions de travail, demandant ainsi des matériels de travail adéquats, une hausse de salaire et des primes de travail. Face à cela, AJCAD Mali interpelle le nouveau Premier ministre Monsieur Abdoulaye Idrissa MAIGA de prendre des mesures nécessaires qui s’imposent pour mettre fin à cette situation.

Pour AJCAD Mali, la prise en compte des services sociaux de base pour la population comme le Droit d’être soigner, le Droit à l’Education restent des Droits fondamentaux du citoyen vis-à-vis de l’Etat, c’est pourquoi elle demande au chef du gouvernement de travailler rapidement avec les Syndicats pour remédier à cette situation.

Elle note que depuis le début de la grève, le nombre de mort ne cesse d’augmenter dans les centres de santé et les élèves se retrouvent tous les jours à errer dans les rues. Les actions des grévistes ne cesse de se multiplier dans plusieurs villes du pays: sit-in, marches pacifiques, fermetures des établissements. Pour elle, les négociations traînent trop en raison des revendications catégoriques des syndicats alors que plus de 17 millions de Maliens font les frais de cette crise.

«Les grandes lignes des politiques de développement et la place de leadership souhaitée par l’Etat dans la sous-région est cependant fragilisée par cette grève et l’impact sur les citoyens et citoyennes du Mali. AJCAD Mali poursuit sa mobilisation citoyenne pour faire connaitre aux citoyens leurs Droits et Devoirs pendant cette grève et reste engagée dans sa lutte de faire du Mali une nation prospère où tous les citoyens et citoyennes ont leurs conditions de vie améliorées » souligne le communiqué.

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LA GREVE ILLIMITEE DU PERSONNEL ET DES AGENTS DE LA SANTE : « la FENASCOM n’a jamais été solidaire » dixit Yaya Zan  Konaré, président de la FENASCOM

En vue d’éclairer la lanterne de l’opinion nationale et internationale, la Fédération Nationale des Associations de Santé Communautaire (FENASCOM) a organisé, le mardi 11 avril 2017 à son siège, une conférence de presse pour dire leur position par rapport à la grève illimitée des agents de la Santé. Ladite conférence a été aminée par Yaya Zan Konaré, président de la FENASCOM. Il avait à ses côtes kaye Doumbia et Dramane Dembélé, tous deux membres de la Fédération. Dans son introduction, le président Yaya Zan Konaré a fait savoir que cette grève ne concerne pas la FENASCOM sur deux points essentiels, à savoir les points 4 et 6 de la revendication générale des grévistes. Aux dires  de Yaya Konaré, le point  4 exige de donner une ristourne à tous les travailleurs des ASACO dans leur domaine respectif à hauteur de 50%. Et le point 6 concerne l’intégration totale de tous les travailleurs de ces mêmes établissements à la fonction publique des Collectivités. Dans son explication, le président de la FENASCOM dira que ces deux points de  revendication qui concernent les ASACO n’est pas en adéquation avec leur mission. La mission principale des ASACO est de faciliter l’accès des patients aux CSCOM à de moindres frais. Et après l’intégration des travailleurs des ASACO à la fonction publique des collectivités, ceux-ci ne vont plus respecter le lien de subordination. Tout ce qui fait que les deux points de revendication ne vont pas de pair avec les idéaux des ASACO, a précisé M. Konaré. Il a poursuivi en soulignant : « nous regrettons, d’autant plus que cette grève est intervenue sans concertation entre toutes les parties prenantes. Le préavis de grève ne nous a pas été adressé, mais la grève dans son application a concerné le personnel de nos CSCOM et plus particulièrement ceux qui sont liés par un contrat avec les ASACO et la Mutuelle de Santé. Il a, par ailleurs, très déploré le fait que la FENASCOM a été exclue des négociations par le gouvernement  autour d’un préavis de grève dont les personnels payés par l’ASACO et la Mutuelle  de santé sont concernés. « N’ayant pas reçu de préavis de grève en ce qui concerne le personnel payé sur le fonds de l’ASACO et eu égard aux dispositions légales, on est en droit de ne pas reconnaitre cette grève en tout cas pour les agents sous contrat avec les ASACO », a-t-il expliqué. Pour ce faire, le président de la FENASCOM a demandé à tous les responsables de rester vigilants et de respecter les mesures suivantes : organiser une assemblée générale d’information des populations sur la grève et ses conséquences et rencontrer immédiatement le personnel recruté sur le fonds de l’ASACO leur signifiant l’illégalité de leur grève et leur demander de reprendre les services sans délai sous peine de sanctions. Pour terminer, le président dira que 80% de nos structures sont en activité sauf quelques-unes à Bamako. A signaler qu’au Mali, il existe 1363 ASACO dont 1241 fonctionnels et 6 centres de mutuelles de santé dont 3 à Bamako et 3 autres à l’intérieur du pays. A cela s’ajoute 9 FENASCOM et  65 fédérations locales reparties sur l’ensemble du territoire national.

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Cérémonie de Lancement du Fonds Compétitif pour la Recherche et l’innovation Technologique au Mali, FCRT

Le samedi 8 avril 2017, le Centre National d’Appui à la lutte contre la Maladie, CNAM a abrité la cérémonie de lancement du Fonds Compétitif pour la Recherche et l’Innovation Technologique, sous le haut parrainage du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Mme Assétou Founé Samaké Migan. Le FCRT a été créé par la loi N°2011-062 du 25 novembre 2011 en tant que CAS, Compte d’Affectation Spéciale. Son objectif est de financer sur une base compétitive les activités de recherche répondant aux besoins prioritaires de développement du pays.

Les organes du FCRT sont le comité de pilotage, le secrétariat technique rattaché au Centre National de Recherche Scientifique et Technique et le Comité Scientifique.

Le Fonds est alimenté, entre autres, par une subvention budgétaire fixée à 0,2 % des recettes fiscales, assurée par la partie malienne dans les accords de financements liés  à la recherche  et à l’innovation Technologique, ainsi que par  les contributions des Partenaires Techniques et Financiers, des dons et legs. Les ressources du FCRT sont destinées à financer principalement des projets de recherche et d’innovation Technologique qui pourraient bénéficier au pays.

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