Un candidat en série SB après l’épreuve du matin au Centre Michel Allaire de Ségou s’est donné le loisir de dormir jusqu’à 16 heures 30 minutes en oubliant l’épreuve d’Histoire et de Géographie. C’est à cette heure que notre candidat, dans les bras de Morphée, dieu du sommeil s’est présenté au centre d’examen mais c’était trop tard.
Un autre candidat du Centre Adja Fanta n’ayant pas tout son esprit a été pris en train de voler. Le fraudeur est sorti de la salle d’examen en trombe pour aller confesser sa faute au Président du centre. Au centre du CAPS un candidat, avec force insistance, a mis comme année de sa naissance 1913. D’autres, toujours dans ce centre ont mis la discipline du jour à composer là où ils doivent porter leurs noms et prénoms. Et puis, un dernier au Lycée Cabral a carrément fait une lettre ouverte aux autorités de l’éducation du pays. Nos sources ne nous disent pas s’il fait partie du bureau de l’AEEM locale ou pas !
DEF "promo" pour les élèves de la 9ème année
L’école malienne, alias la maladive, n’arrête pas de nous surprendre. Tantôt ce sont les élèves qui débrayent pour un rien du tout, tantôt les maîtres et les professeurs pour leurs revendications. Maintenant le tour est peut-être dans le camp de ceux qui choisissent les sujets d’examen. Pour parodier une candidate du groupe scolaire Bandiougou Bouaré nous dirons qu’il y a eu « chute ». Elle a voulu tout simplement dire fuite. En effet, certains candidats, on ne sait par quel stratagème, ont pu se procurer des épreuves des disciplines de l’examen du D.E.F. Les premières épreuves dans certaines localités ont été ventilées de bouche à oreille, de photocopies en photocopies, d’appels téléphoniques en appels téléphoniques. Les autorités éducatives ont illico presto changé les épreuves comme la biologie, l’E.C. M, la physique chimie. Le D.E.F. session de juin 2011 pose inévitablement la problématique de la sécurisation des sujets d’examens nationaux. Pourquoi ces différents manquements ? Qui est donc l’auteur de cet abominable crime ? Les enquêtes doivent nous édifier sur ces questions si toutefois enquête il y a en aura. Durant ces quatre jours, la ville de Ségou était sous tension à cause de certains élèves paresseux, à la quête du sésame précieux, en complicité souvent avec leurs parents. C’est donc aberrant lorsque des parents encouragent leurs progénitures à l’école de la médiocrité oubliant que cet examen n’est que le début d’un long parcours pour leurs enfants. Beaucoup de gens estiment que cet examen doit être repris à l’image d’un certain 13 Avril 1997 où la fraude électorale a contraint la Cour Constitutionnelle à reprendre les élections législatives du Mali
CAP 2011 : Les surveillants s’en mêlent
Le Certificat d’Aptitude Professionnelle (CAP) session de juin 2011 a commencé le 06 juin dans les centres du LAKCC, CETI, Markala et Niono. Dans tous ces centres, les épreuves se sont bien déroulées. Les présidents de centres, leurs adjoints, la plupart des surveillants ont été à la hauteur de leur devoir. Signalons tout de même qu’au Centre du Lycée Cabral, un surveillant qui s’était donné le loisir de faire une « dictée lecture » a été expulsé. De même, au Centre du CETI, un autre surveillant a été aussi expulsé parce qu’il s’est auto-donné une permission d’aller en ville pour ses affaires. C’est dire que certains enseignants continuent encore à minimiser les examens ignorant que la crédibilité de nos examens dépend d’une bonne surveillance.
Diabaly :
Un soldat abat un berger, un Quidam égorge une filette
Dans le village de N’gorbabougou c’est la consternation totale. Oumou Coulibaly fille de Sékou et de Cissé Diall a été égorgée comme une chèvre. Nuitamment. Dans son sommeil. Par qui ? Un quidam derrière lequel court depuis le 6 juin dernier la gendarmerie locale. Aux environs de 00 h 30, en cette nuit du samedi 4 au dimanche 5 juin, à 12 Km d’Alatona (Commune de Diabaly), Oumou qui dormait à la belle étoile, non loin de sa mère, a été prise dans son sommeil par un inconnu qui a passé un couteau sous sa gorge. Ce sont les cris de la vieille qui ont alerté tout le village. Le père qui était présent engagea alors une course poursuite infructueuse dans le sens d’une silhouette qu’il voyait détaler. A son retour, il trouvera sa fille gisant dans une mare de sang. Occasionnant depuis ce jour une folie à sa mère. La gendarmerie de Diabaly était à la recherche du bourreau de Oumou lorsqu’une semaine plus tard, c’est-à-dire le 14 juin dernier, aux environs de 11 heures, un soldat de 2eme classe abattait à bout portant, grâce à son arme, un berger au cours d’une altercation. Créant de nouveau l’émoi à Diabaly, puisque la communauté peulh scandalisée qui réclamait justice, expliquait aux officiers militaires de Ségou qui s’étaient rendus sur le lieu du drame que le crime ne resterait pas impuni.
A cause d’AQMI, le maire d’Angoulème a fait faux bon à Ségou
A une question de nos confrères de « Sud Ouest » en France qui lui demandaient si la future visite de Philippe Lavaud, Maire d’Angoulême à Ségou serait prévue pendant le Festival sur le Niger 2012, Ousmane Simaga, Maire de Ségou répondait : « C’est ce qui est envisagé, début février. Je suis sûr que d’ici la fin de l’année, sur le plan de la sécurité, les choses iront mieux. Je dois ajouter en tout cas que dans ma ville, il n’y a jamais eu de problèmes ». Il n’en fallait pas pour comprendre donc que la visite de Philippe Lavaud, prévue et toujours annulée à Ségou a été reportée, sur recommandation du Ministère des Affaires Etrangères Françaises après l’enlèvement de Français par Aqmi au Niger voisin.
Des foetus découverts dans le fleuve Niger
Cela fait deux fois que les riverains du Niger aux abords des 1ers, 2eme quartiers et Centre Commercial font face à des découvertes ignobles et terrifiantes dans le fleuve. La première fut le samedi 26 Mars au matin et la seconde le lundi 6 juin dernier. Toutes les fois, en compagnie de la police et des sapeurs pompiers, ils exposent sur les berges des fœtus humains dont les légistes ont confirmé âgés entre 6 et 8 mois. Après les WC, voici désormais avec nos cours d’eau le lieu des cachettes de la honte de ces mères indignes.