ATT disait qu’après le 8 Juin 2012, il partagera sa vie entre la mosquée de Mopti et cultiver son lopin de terre dans son Soudoubaba natal. Pour mieux se reposer après des années de labeur où les vicissitudes de la vie sur lui sont frappantes.
Ce n’est pas évident que le prochain Ex Chef de l’Etat malien ne décide de prendre son bâton de pèlerin pour une croisade contre cette maladie des eaux sales car, 10 ans de combat (1992-2002) lui avaient permis d’espérer que le ver de Guinée, qui annihilait toutes les forces de nos bras valides, soit éradiqué, au point qu’une campagne d’information permettait même, d’être intéressé par une enveloppe, au cas où vous déclarez la maladie. En effet, un cas de ver de Guinée vient d’être déclaré dans notre région, précisément à Tominian. C’est Mamadou Baya, 55 ans né à Fangasso qui est atteint de ce mal à la cuisse gauche. Les autorités régionales administratives et sanitaires ont pris toutes les dispositions pour éviter toute contamination avec les autres populations, avec la prise en charge du patient dans un CSCOM.
Le PCR se vide à Niono
C’est l’effervescence politique dans le Kala à quelques mois des élections générales que le pays s’apprête à organiser dans moins d’un an. Apres la vague des démissionnaires du parti SADI, qui ont eu pour destination le CNID et la CODEM, voici celle du PCR (Parti Citoyen pour le Renouveau). Ils sont une dizaine de responsables, la crème du parti à Niono qui ont décidé de claquer la porte du parti pour des raisons qu’ils jugent personnelles dans leur lettre de démission. Mais certains, dans leur missive écrivent que c’est le résultat de l’indifférence du Bureau National à leur égard et l’humiliation des responsables locaux face aux promesses électorales. La tête de proue est le 1er Vice Président, Brema Tangara, qui a amené dans son sillage Hamma Ouedraogo Secrétaire Générale et Timoté Kané Secrétaire Administratif. Un pan entier d’un bureau de Sous Section y fait partie. Il faut rappeler que le PCR, contrairement à ses résultats électoraux nationaux, est très dynamique à Niono où il est représenté dans bien de conseils communaux.
La place des martyrs de Ségou a-t-elle été vendue ?
Il y a des gens qui semblent chercher des poux dans la tête du Maire de Ségou et certains de ses adjoints. Sinon quel intérêt pour qu’à Ségou, la confusion règne autour d’une place des martyrs qu’aurait vendue le Maire de Ségou à un operateur économique lorsque ceux (virulents) qui entretiennent la rumeur et le Maire lui-même Ousmane Simaga vivent dans le même quartier et qui plus est, ladite place (géographiquement dans le Centre Commercial) est à une enjambée de ce même quartier. Problème de communication d’un édile lui-même de nature très réservée ou acte délibéré de nuire ? En tout cas, nous sommes à même de donner à nos lecteurs la bonne information de cette « vente ». En Octobre 2010, la session budgétaire du Conseil Communal avait autorisé d’utiliser les alentours des marchés pour signer des contrats de bail avec des particuliers ou d’autres structures afin de renflouer la caisse de la Mairie de Ségou. Ainsi donc, un opérateur économique local a été intéressé par l’alentour du Grand Marché de Ségou, au niveau de la Mosquée, juste à côté de la Place des Martyrs. Pour être plus précis, l’esplanade de ce marché qui a été attribué à l’opérateur économique local, un certain Mamadou Coulibaly, se situe tout au long du goudron qui passe devant la Station BCF ou Alexis Couture. Le lopin de terre mis sous bail entre les deux parties (Mairie et Coulibaly) est long de 30 mètres tout au long du goudron et 10 mètres en descendant dans le marché. Ces 300 mètres carrés commencent alors d’un Kiosque Vert à un Kiosque Bleu. Le bail est-il dans l’emprise de la Place des Martyrs ? Seuls des documents officiels du domaine foncier pourront apporter la preuve des accusations, même si apparemment, à vue d’œil, l’initiative ne gène aucunement le repos de l’âme de nos martyrs qui manquent d’ailleurs de salubrité en dehors d’un lointain coup de jouvence que lui a donné un habitant de Markala à l’époque, nous avons nommé Barou Soumbounou, aujourd’hui Député mais Maire de sa ville au moment des faits. En parlant d’initiative, nous révélons alors que l’opérateur économique local s’est vu cédé le lopin de 300 mètres carrés pour 10 ans. Au delà de ce délai, les 4 boutiques qu’il construira à sa charge sur cette superficie de 300 mètres carrés seront exclusivement la propriété de la Mairie de Ségou. Aussi, Mamadou Coulibaly payera 225 000 F CFA par an à titre de frais de loyer.
Le plus grand regret d’ATT ?
Il y a juste un an, après lui avoir confié les rênes de l’Office du Niger et au bénéfice de sa première rencontre publique avec le nominé, ATT déclarait à Alatona (lancement des travaux du MCA) : « Kassoum (NDLR : le PDG de l’Office du Niger) est un cadre que ceux qui m’ont présenté sont unanimes qu’il a les compétences pour réaliser mes vœux que je nourris pour notre agriculture mais surtout pour l’Office du Niger qui me tient extrêmement à cœur. Je n’ai aucun doute qu’il va me rassurer dans cette tâche… ». Quelques mois seulement après ce quitus favorable, c’est le clash entre les deux hommes. L’expression « promesses de belles récoltes » n’a jamais eu son sens qu’ici, parce qu’elles n’ont pas été tenues. Ainsi donc, ATT aurait déclaré au moment de sa prise de décision de relever Kassoum Denon de ses fonctions : « Depuis presque 10 ans que je suis en fonction, c’est vraiment le plus grand regret de mon mandat…. » ; sinon, comment comprendre qu’un Décret Présidentiel (le 418 de l’année 2011) qui est signé par le Ministre de tutelle d’abord, le Ministre de l’Economie et des Finances après, le Premier Ministre ensuite et le Président de la République enfin, avec en plus le rôle de coursier et de secrétariat que jouent d’abord le Secrétariat Général du Gouvernement et le Secrétariat Général de la Présidence de la République, comment toute cette procédure, avec la lenteur administrative malienne, se fasse le même jour de l’annonce de la relève du boss de l’Office du Niger par le Conseil des Ministres du jour et qu’il atterrisse s’il vous plait, par fax, sur sa table à 19 heures avant même la lecture à la télévision ? Ce n’est vraiment pas gratuit et l’homme peut prendre son exemple où, nommé mercredi 9 Décembre 2009, son décret avec toutes ses 4 signatures ne fut effectif que le 21 Décembre, ses prédécesseurs n’ayant même pas eu sa chance dans ce domaine, avec 3 semaines ou un mois entre leur nomination et la signature du décret