Le 7 décembre 2011, le Conseil des ministres rendait publique la nouvelle proposition de découpage administratif du territoire malien.
Même si le document qui est actuellement sur la table de l’Assemblée nationale suscite beaucoup de bruit dans certaines localités du Mali, dans la région de Ségou, les « mécontents » font contre mauvaise fortune bon cœur car il était inconcevable que de toute la grande 4eme région administrative du Mali, avec ses nombreuses infrastructures, l’on ne puisse que tirer seulement la ville de San comme chef lieu d’une nouvelle région, là où certaines promues doivent commencer leur nouveau statut à zéro. Dans la région de Ségou, on pense bien sûr à la ville de Niono. Il semble bien que c’est Ségou, elle-même qui a refusé à Niono ce nouveau statut. Pour des raisons d’ordre stratégiques. En perdant Niono, ville à l’essor économique, tout le monde sait que Ségou risque de se réduire à sa plus simple expression. Ici à Ségou, comme dirait l’autre, on préfère ou on s’attache le terroir paternel « Tièbolo » mieux que tout autre ; une vieille tradition s’inspirant de l’histoire bambara. Pour rien au monde, les ségoviens vous diront qu’ils ne leurs reviendraient jamais de perdre la rive gauche du fleuve Niger. Tous les rois de Ségou qui ont régné en maître sur le terroir de Ségou ont puisé leur force de ce qui constitue le Kala d’aujourd’hui, de Farako derrière le fleuve jusqu’à Niono. A ce titre, nous rapportons l’histoire d’un maître en sciences occultes qu’un roi de Ségou a voulu défier. Venu de Segindara, vers Sokolo dans le cercle de Niono, pour passer un séjour à Ségou, ledit maitre s’est vu refuser le droit de retourner dans son village natal par le vœu du maitre des lieux de Ségou. Qui ferma toutes les frontières de Ségou avant d’inviter les pirogues de Ségou à ne pas embarquer l’hôte du jour pour la traversée du fleuve. Mais les ségoviens découvriront ce jour là le miracle, puisque sur son cheval, le maître de Segindara traversa à guet le Niger, qui s’est tari dès une première incantation. Depuis Ségou a fait de son « Tiebolo » sa chasse gardée en ignorant superbement la rive droite.
Protocole du gouvernorat de Ségou :
Ousmane Sow prépare hyppolyte
Depuis plus de deux ans qu’il a fait valoir ses droits à la retraite, le très remuant chargé du protocole du Gouvernorat de Ségou est encore sur ses jambes en faisant marcher ce service. Elhadj Ousmane Sow avait pourtant demandé à ses supérieurs (Abou Sow, Yaya Dolo et Boureima Seiba) de le décharger de cette activité. Mais on a eu l’impression que le Gouvernorat de Ségou n’avait pas pensé à la relève. Il semble que c’est chose faite, même si la silhouette trop présente d’Ousmane Sow se fait toujours remarquée comme lors de la visite du Premier Ministre, la semaine dernière, en 4eme Région. Un jeune agent, Hyppolyte Dackouo est entrain d’apprendre aux côtés d’Ousmane Sow.
Ségou et ses pestilences
Au moment où la Cité des Balanzans s’apprête à accueillir le festival sur le Niger dans sa 7ème édition, il serait opportun d’attirer l’attention des organisateurs et autorités municipales, la nécessité de faire face aux tas d’ordures qui souffrent dans certains endroits sensibles de la ville, passage incontournable de nos hôtes, risquant de tenir l’image de notre belle cité. Il s’agit notamment de l’alentour des locaux de la promotion de la femme à la gare Bittar, deux structures qui seront prises d’assaut par les visiteurs, du restaurant Kora à l’école du centre commercial, du grand marché des volailles juste derrière l’hôtel Esplanade, de l’eternel dépôt l’énergie au Mérouba qui offre aujourd’hui un spectacle désolant avec une odeur nauséabonde. D’autre tas d’ordures et déchets non moins importants crèvent les yeux à travers la ville. A nos jours, la commission d’organisation du festival multiplie les activités sportives et culturelles au profit de la jeunesse, un avant goût certes de l’évènement en attendant le jour J. Avant d’entamer les choses sérieuses, nos responsables municipaux doivent à leur tour prendre les dispositions, histoire d’évacuer comme les fois passés les tas d’ordures dans les endroits ciblés – s’ajoute à cela une large sensibilisation des populations autour des feux récemment installés, qui malheureusement enregistrent des accidents en longueur de journée, incivisme oblige