Ségou Ntenè : La Sotelma de Bla victime de vandales

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Depuis quelque temps, le banditisme dans la région s’est transporté chez les opérateurs de téléphonie. Ainsi, l’opérateur historique Sotelma Malitel semble être un « client » facile. Les consommateurs s’en plaignent d’ailleurs en rouspétant sur le manque de réseau (ce n’est pas il est vrai la seule raison de ce désagrément) tant sur le téléphone fixe que celui mobile quand ce n’est pas l’internet qui en prend un coup.

Déjà handicapé par son enclavement, Bla a vu son réseau de téléphonie charcuté par des individus encore non identifiés qui ont sectionné et emporté d’importants câbles de connexion. La principale motivation des voleurs de câbles de Sotelma Malitel demeure la recherche du cuivre qu’ils monnaient alors que ces actes de vandalisme coûtent énormément chers à la société. Pour sécuriser ses installations, l’entreprise peut créer un numéro vert qui ne leur coûte rien et par lequel, les populations pourront alerter les employés sur d’éventuels comportements suspects. 

AMO : LE REMBOURSEMENT SE FAIT DESIRER A SEGOU, LES RECOUVREURS DE L’INPS SANS CARTE D’ASSURANCE   
Les autorités ségoviennes traînent encore à prendre cette épineuse affaire d’AMO au sérieux. Depuis le mois de juin dernier les fonctionnaires ont massivement déposés des fiches de non adhésion à l’Assurance Maladie Obligatoire. Ainsi,  à la fin  des mois du dernier trimestre beaucoup ont désespérément constaté que les prélèvements continuent jusqu’à présent. Une petite liste (selon leurs expression) avec quelques noms de non adhérents existe mais les fonctionnaires veulent qu’on arrête de prélever sur leurs maigres salaires cette somme réservée à l’AMO (surtout ceux des collectivités locales qui n’ont pas été jusqu’à présent pris en compte) pendant que ceux qui semblent accepter la camisole de force n’ont pas encore  droit à la fameuse carte d’assurance. Le cas le plus grave demeure celui des agents de l’INPS qui sont pourtant les recouvreurs de cette somme auprès des conventionnaires de l’Etat et des agents du secteur privé ! 

L’ORPHELINAT DE NIONO RISQUE DE SE FERMER PAR MANQUE DE PARTENAIRES SOLVABLES ?

Fruit de la Coopération Mali-Espagne, l’Orphelinat de Niono a comme maître d’ouvrage l’ONG Moteurs Sans Frontière. Mais depuis la recrudescence de l’insécurité dans la partie Nord-Est du pays, le partenaire espagnol se prépare à se retirer. Depuis, les rencontres se multiplient entre parties prenantes (Conseil de Cercle, Mairie, Service Développement Social et CSREF) pour le fonctionnement de ce centre social, mais il semble que des gages de pérennisation de l’infrastructure ne sont pas encore tombés et les nionois de se demander si l’Orphelinat de Niono fermera ses portes après deux ans d’activité. Faut-il le rappeler, ce joyau architectural, répondant aux normes internationales, réalisé pour un coût de 268.320 000 millions de F CFA, comporte 18 salles avec une cour copieusement reboisée.
 
EPIDEMIE DE NOYADE DANS LES CANAUX D’IRRIGATION DE L’OFFICE DU NIGER
En un mois, 4 personnes se sont noyées dans les canaux d’irrigation de l’Office du Niger. D’abord deux élèves d’une medersa et d’une école classique de Niono-Bagadadji, couramment appelé Km 36 dans la Commune Rurale de Sirifila Boundy. Ce sont Issa Diarra âgé de 15 ans (3eme Année Medersa) et Ousmane Samaké âgé de 10 ans (3eme Année Ecole classique). Les deux compères se sont essayés à une baignade vers le coup de 18 heures quand le courant a été violent à ce niveau. Epuisés par la nage, ils ont fini par être emportés par l’eau et leurs corps ne seront découverts que le lendemain à mi journée. Ensuite, et presqu’au même moment à 18 H 30, la petite Fatoumata Daou âgée d’un an a été retrouvée morte dans le canal de Kolongo. La victime voulait rejoindre sa maman imprudente qui l’avait laissée sur le seuil du pont. Une malencontreuse chute l’enjoignait dans le canal plein d’eau. Toujours à Macina au PK1, 5 c’est Djeneba Djibo, 23 ans née à Bankass et mère d’un enfant qui trouva la mort par noyade, une faute imputable à son mari. Ce dernier, Seydou Tessougué conducteur de motoculteur transportait une dizaine de personnes à bord de son engin quand une fausse manœuvre bascula le motoculteur dans le canal d’eau. Au péril de la vie de son épouse qui demeure la seule victime !

UN NOUVEAU MAIRE POUR MONINPEBOUGOU
Le poste de Maire de Moninpebougou était vacant depuis quelque temps, suite à la disparition du titulaire élu lors des communales du 26 Avril 2009. Le Conseil municipal a eu le quitus de l’administration territoriale pour pourvoir au poste. La session extraordinaire de mise en place du nouveau bureau a permis d’afficher complet avec les 23 conseillers présents (le défunt a été remplacé). Sous la présidence du 3eme Adjoint au Maire, Demba Diarra, c’est Mamadou Coulibaly élu sur une liste indépendante qui hérite du fauteuil de Maire avec 12 voix pour, son challenger de l’URD Dianguiné Dembélé n’obtenant que 11 voix.

 INCENDIE ET COUPS ET BLESSURES A TOMINIAN
Suite à une divagation d’animaux appartenant à des éleveurs de Komboli Kouma (Commune Rurale de Koula, cercle de Tominian) dans des domaines champêtres appartenant à des cultivateurs Dafing, le village a connu des heurts dévastateurs. Les éleveurs peulhs qui n’ont pas supporté la colère des cultivateurs venus en explication ont porté des coups aux envoyés Dafing. Trois d’entre eux seront blessés par des armes légères dans l’affrontement. Pour riposter contre cette offense, un jeune Dafing profitera de l’inattention pour mettre le feu au hameau de culture des peulhs ; conséquence, 13 cases partiront en fumée. Pour éviter l’escalade de la violence, le Préfet de Tominian est allé rencontrer les communautés peulhs et Dafing afin de les sensibiliser à une cohabitation harmonieuse et surtout à garder leur calme et leur sérénité devant toute épreuve tout en faisant confiance à la justice du pays.

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