Une semaine au Mali

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Fièvre Ebola

Plus qu’un problème de santé publique

L’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola qui sévit en Afrique de l’Ouest focalise l’actualité sanitaire à l’échelle planétaire et mobilise les énergies de la communauté internationale. Les Etas Unis se situent à l’avant-garde de ce combat pour circonscrire l’épidémie afin d’éviter une catastrophe humanitaire dans les pays touchés par l’épidémie (elle aurait fait déjà plus de 7000 victimes).

Tous les efforts de prévention, de sensibilisation, d’information et de formation sur le virus Ebola sont à partager, pense l’ambassade des Etats Unis dans notre pays qui a abrité une vidéo conférence organisée simultanément dans d’autres pays africains, notamment le Bénin, le Burkina Faso, le Sénégal et le Gabon.

Dans cette vidéo conférence, le thème Ebola a été animé par des journalistes et experts en communication notamment Michael Rochon de Radio Canada, Jon Hamilton de radio nationale publique (NPR). Ce dernier à couvert l’épidémie de fièvre hémorragique à virus Ebola en Afrique de l’Ouest, précisément au Libéria qui abrite le plus grand contingent de malades atteints par le virus. Notre confrère ivoirin, Théodore Kouadio de Fraternité Matin, figurait aussi parmi les conférenciers. La discussion était modérée par Bénédicte Paviot, journaliste franco-britannique basée à Londres et correspondante de France 24 au Royaume Uni.

Les animateurs ont partagé expériences et points de vue avec les journalistes africains. Ils ont développés certains aspects liés à la communication en temps d’épidémie et abordé les difficultés que peuvent éprouver les journalistes dans la collecte d’informations en zones d’épidémie.

Michael Rochon a expliqué la nécessité de donner toutes les informations utiles sur la fièvre hémorragique virus Ebola dans les pays touchés par l’épidémie pour que les gens adoptent des comportements de prévention. Expliquant l’existence d’un réseau planétaire d’information sur les maladies transmissibles. Il a insisté sur la nécessité d’éduquer les populations sur les comportements à risque et déploré le fait que, la plupart du temps, c’est la capacité de réaction des autorités qui pose problème.

 

Gao

Une patrouille de la Minusma récupère 5 roquettes

De par son mandat, la Minusma assure une présence dans le nord du Mali et travaille, entre autres missions, à la sécurisation des populations. C’est le rôle de la force et de la police qui ont assuré un total de plus de 23.000 patrouilles depuis la création de la Mission des Nations unies au Mali. Ces patrouilles se déclinent sous toutes les formes : courtes et longues portées, diurnes, nocturnes et même fluviales, depuis peu à Gao.

C’est au cours d’une de ces patrouilles de longue portée, qui emmènent souvent les hommes qui les composent dans des endroits reculés du désert pour plusieurs jours, que des éléments du contingent hollandais de la Minusma basé à Gao ont fait une découverte « intéressante » : sur la base de renseignement qui faisaient état de la présence d’un groupe de 30 à 50 hommes armés dans « une posture défensive » à 28 km au sud-est de Almoustarat (Région de Gao),les militaires de la Minusma ont pu saisir cinq roquettes de 122 millimètres. Ces munitions sont traditionnellement utilisées dans les attaques contre les populations civiles et les emprises de la Minusma dans le nord, notamment à Gao et Kidal. Le fait qu’elles ne disposent d’aucun dispositif de guidage une fois tirées, rend ces roquettes particulièrement dangereuses, car peu précises et donc susceptibles de faire d’énormes dégâts dans les zones où elles explosent, entre 20 et 30 km de leur point de départ.

Cette récupération de roquettes est la preuve de l’efficacité des patrouilles que les Casques bleus mènent au quotidien. La suppression de ces armes élimine une menace mortelle qui pesait sur les populations alentours.

 

 

 

BNDA

A hauteur de vocation

La banque verte injectera en 2015 plus de 262 milliards de F CFA dans l’économie nationale dont une bonne partie servira à financer le monde rural dont elle est le premier partenaire et leader du financement.

Réunis le 1er décembre pour la 118ème séance du Conseil d’administration de la BNDA (Banque nationale de développement agricole), les administrateurs de la banque ont examiné et approuvé le budget prévisionnel de l’exercice 2015, permettant la relance des activités de l’entreprise notamment dans le Nord du pays ainsi que la diversification.

Cette session était placée sous la présidence de Moussa Alassane Diallo, le PDG de la banque. Le conseil d’administration de la BNDA s’est réuni au moment où les partenaires bilatéraux et les institutions financières internationales renouvellent leur confiance au Mali. Une situation favorable à la stabilité budgétaire, à la reprise des grands travaux d’infrastructures, à la relance de l’économie et au retour à une croissance durable.

Ce climat de stabilité a inspiré les administrateurs de la banque nationale pour le développement agricole qui ont inscrit au budget 2015, une enveloppe de 262,7 milliards de F CFA consacrée au financement du secteur rural, aux entreprises, aux PME PMI, aux particuliers et aux systèmes financiers décentralisés (SFD).

Cette enveloppe est en forte progression de 10,6% par rapport aux réalisations de l’exercice 2014 qui se sont chiffrés à 237,4 milliards de F CFA.

Avec cet engagement fort, la BNDA va soutenir et encourager la mutation des exploitations familiale vers des entreprises agricoles, promouvoir l’entreprenariat agricole en apportant un soutien financier à ces PMA.

Elle accompagnera aussi la transformation et la commercialisation des produits et sous produits agricoles. Au delà des aspects financiers, la BNDA va apporter d’autres services tels que la formation, le renforcement des capacités managériales, l’accès aux marchés et le soutien à la transformation des productions.

Ces différentes contributions concourront à mieux structurer le secteur rural pour qu’il puisse contribuer efficacement à la croissance économique du Mali. Le financement de la BNDA bénéficiera également aux PME qu’elles soient industrielles, artisanales ou de services. L’objectif principal est résolument d’accompagner le secteur informel considéré, selon les administrateurs comme la base de l’économie malienne, ce qui permettra de renforcer la croissance du pays.

L’octroi de crédit sera soutenu par une collecte de dépôts auprès de la clientèle. La BNDA ambitionne de mobiliser 219,7 milliards de F CFA d’épargne, soit une progression de 13% par rapport à l’exercice écoulé. Cette prévision repose en grande partie sur l’épargne des particuliers mais aussi des entreprises et des institutions.

Des mesures incitatives à l’épargne

Afin d’inciter les particuliers à épargner et accroitre ainsi le taux de bancarisation du pays estimé à 12%, la BNDA prévoit d’élargir le parc de distributeurs automatiques pour les retraits mais aussi pour les dépôts, les transferts, etc. Parmi les mesures incitatives à l’épargne et à la bancarisation, l’ouverture de nouvelles agences proches des potentiels épargnants, notamment les maliens de la diaspora et les zones de production agricole. Pour ce qui concerne la diaspora, une nouvelle agence verra le jour à Paris. Depuis décembre 2011  un bureau de représentation s’occupe des maliens vivants en France. La nouvelle agence permettra d’accroitre la mobilisation de l’épargne des migrants en vue de financer des investissements productifs dans leurs régions d’origine.

Enfin, un investissement global de 2,8 milliards de F CFA donnera des moyens accrus en termes d’immobilier (siège et agences), de sécurité et d’informatique.

La 118ème session du C.A. a également examiné et approuvé toutes les prévisions de la banque n matière de résultats et de consolidation de la situation financière de la Banque. De même, le produit net bancaire anticipe pour l’exercice 2015 est de l’ordre de 28,3milliards de F CFA contre 25,4 milliards en 2014, soit une progression de (+11%).

 

Rassemblés par

Aly A. Traoré

Source AMAP

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2 COMMENTAIRES

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