Ségou Ntené : Valse de mutation des magistrats : Ségou peu concerne en 2012

0

Ce ne fut pas comme en 2004 ou tout près en 2010 où la valse de mutation des magistrats en République du Mali a touché un nombre important de juridictions de Ségou.

Cette année, les équilibres ont été tenus dans la Région de Ségou, en dehors de la Justice de Paix à Compétence Etendue de Niono où le locataire, Ladji Sarra fait ses valises pour une promotion méritée et fait faire poser une question pertinente : Sarambé Coulibaly, son successeur, précédemment Substitut au Tribunal de la Commune III (Bamako) saura-t-il valablement remplacer un juge intègre et suffisamment indépendant de tout pouvoir extérieur à sa conscience, qui plus est, dans une zone comme celle du Kala et de l’Office du Niger, toujours en proie à des velléités et au trafic d’influence ? En tout cas, Ladji Sarra atterrira de nouveau dans un autre foyer de tension du Mali (Kati) où il jouera le rôle de ministère public (Procureur de la République). Son collègue de Macina, Mamoudou Kassogué hérite du Pool Economique, avec le rôle de Juge d’Instruction. Sa juridiction sera assurée par Mahamadou Bello Dicko qui nous vient tout droit du Tribunal de Commerce de Bamako où il officiait comme Juge. Les deux Substituts au Procureur de Ségou s’en vont. En attendant l’officialisation des prochaines mutations, afin de connaitre leurs successeurs, Abdoulwahid Maiga, le premier, ira trouver un ancien de Ségou, Taicha Maiga, aujourd’hui Président du Tribunal de la Commune VI, pour lui servir comme Juge au Siège. Quant au second, Moussa Ngolo Sanogo, il lui sera confié la juridiction de Baroueli en tant que Juge de Paix, l’ancien locataire, Neguesson Coulibaly, promu à Kita comme Président du Tribunal. Les autres mutations sont plutôt internes. Elles concernent d’une part, Souleymane Daouda Dembélé Juge au Siège à Ségou qui devient Juge d’Instruction, Juge des Enfants et Keoulé Dembélé qui cumulait hier sa fonction de Juge d’Instruction à Ségou avec celle de Juge de Paix de Markala, confirmé définitivement dans la seconde fonction, d’autre part.

 Parti Sadi : Sidi Ongoiba s’en va, l’honorable Oumou Coulibaly en mauvaise posture auprès d’Oumar Mariko

Une de nos lectrices nous apostrophait un jour en demandant réellement si Oumar Mariko était bien le Secrétaire Général du parti SADI ou qu’elle avait cru que l’ORTM s’était trompé, la veille, dans sa palette graphique. La première réponse lui a été fournie. Et de s’interloquer que le SEGAL du parti SADI soit plus important que le Président. La démocratie d’Oumar Mariko réside alors dans ce paradoxe où il fait régner sa dictature et est incapable de gérer les hommes de son parti, de ses radios et de sa clinique. Tous ses conseillers municipaux de Ségou lui ont tourné dos, une fois élus, puisque voulant décider à leur place. Ses premiers députés de Koutiala en font de même avant la fin de la législature de 2002-2007. Aujourd’hui, le front qui lui tient tête vient de l’essence du parti, Sidi Ongoiba, administrateur du parti qui refuse le diktat d’Oumar Mariko et prend son indépendance sur quelqu’un qui semble dicter la ligne et les orientations du parti sans consultation. La preuve : en demandant à ses députés de déposer leur macaron et de mettre fin à leur mandat, Oumar Mariko creuse la tombe de son parti car son colistier et surtout l’Honorable Oumou Coulibaly députée de Niono ne l’entendent pas de cette oreille. Oumou Coulibaly que nous avions jointe au téléphone trouve que cela ne vaut pas la peine et qu’Oumar Mariko doit bien réfléchir avant de décider quoi que ce soit. Avertissement sans frais !

ATHLETISME : DU TARTAN SUR NOS STADES

A l’occasion de la CAN 2002 des villes comme Ségou, Mopti, Kayes et Sikasso ont vu sortir de terre des stades modernes dotés de toutes les commodités, pensant que la pratique sportive dans nos régions va changer de visage en s’améliorant. Si pour le football, les prédictions sont avérées, par contre l’athlétisme qui est un sport à caractère multidimensionnel est resté le parent pauvre de cet air de modernisme qui a soufflé sur notre pays. Depuis ce moment, nos stades attendent la pose du tartan afin de donner plus de dynamisme à la pratique de l’athlétisme, qui au regard de l’histoire nous enseigne que les meilleurs athlètes des pays africains comme l’Ethiopie et le Kenya sont souvent originaires des zones rurales. Sont donc interpellés ministres, responsables de la jeunesse et des sports et du mouvement olympique pour faire preuve d’initiatives en sortant de l’ornière l’athlétisme national qui a bien besoin d’un coup de fouet pour rivaliser avec ceux de nos frères africains en terme de compétitivité et de performance. Un sursaut d’orgueil est vivement souhaité pour rehausser le niveau de notre athlétisme, comme faire par exemple du Meeting de San une référence, ouverte aux autres  pays de l’Afrique de l’Ouest.

 La Rédaction

Commentaires via Facebook :