La collaboration AMPPF-Association Balanzan France a accusé du plomb dans ses ailes juste après l’inauguration du Centre Multi Media de Ségou sis au Bloc Scientifique.
La seconde en était l’initiatrice. La première a puisé dans la short list de ses partenaires pour en trouver un bailleur, en l’occurrence les Pays Bas. Mais au finish, les règles établies au départ ne furent pas respectées. Au point qu’après mille boucans autour d’un mariage scellé lors d’une édition du Festival sur le Niger, les populations de Ségou et particulièrement les utilisateurs du centre ont découvert bizarrement que le nom de Balanzan France a été gommé de tous les supports (en-tête papier, plaques etc.…) laissant place au seul acronyme AMPPF. Finalement, les deux associations se sont retrouvées au prétoire, sur plainte de Balanzan France qui s’est dit victime de la supercherie de son collaborateur. Le juge de Ségou vient de lui donner raison en ordonnant son retour, sur tous les plans, dans la gestion du Centre MultiMedia.
SEGOU BIENTOT EN FEUX TRICOLORES
C’était une promesse électorale du Maire de Ségou. Ousmane Karamoko Simaga voulait par cet engagement diminuer le taux accidentogene de la ville de Ségou qui, avec l’extension de son réseau routier et la prolifération des engins, augmente d’année en année. Ainsi donc, à mi parcours de son mandat, l’édile de Ségou et son Conseil Communal viennent d’attribuer le marché de la fourniture et de la pose de feux tricolores à Ségou aux Etablissements Yatassaye pour près de 100 millions de F CFA. Les ségoviens découvriront alors ce beau joyau si tout va bien dans un trimestre.
PDG OFFICE DU NIGER – LIGUE DES IMAMS : CE QU’ILS SE SONT DIT
Pour une première, c’en fut une avec les locaux de l’Office du Niger occupés ce samedi 21 par une belle brochette d’imams et de prêcheurs de Ségou. Le PDG de l’Office du Niger, Kassoum Denon était donc entrain de rencontrer dans son local une forte délégation de la Ligue des Imams et Erudits du Mali (LIMAMA) de Ségou. Cette association religieuse selon son porte parole, Abdoulaye Tidiane Touré que nous avons joint chez lui a été très bien accueillie par le PDG. En effet, selon lui, la LIMAMA avait fait la même démarche auprès de l’ancien PDG mais sans succès. La bonne occasion a été offerte cette fois-ci par Kassoum Denon qui a compris la nécessité d’écouter cette association. Pourquoi une rencontre entre les deux structures ? Le porte parole de la LIMAMA nous confie qu’il s’agit de l’obtention de parcelles à l’Office du Niger. Selon lui, leur démarche trouve son fondement dans ce proverbe : « Donne un poisson à ton frère, tu ne le nourris qu’un jour ; apprends-lui à pêcher, tu le nourris toujours. » Ainsi, les imams étant des hôtes, des gens qui reçoivent beaucoup d’étrangers, des élèves coraniques doivent se mettre au travail et ne pas toujours attendre de l’aide. En plus, Monsieur Touré nous a confié que le PDG a salué leur initiative en faisant l’historique de sa structure, les rôles de son service. Au final, le PDG a donc attribué un bail de
LE PRESIDENT DU REVEIL CLUB DE SAN SUSPENDU
La Ligue Régionale de Football de Ségou vient de suspendre pour 3 matchs avec en plus une amende de 10 000 F CFA, le Président du Réveil Club de San pour certainement propos désobligeants envers le référée du match qui a opposé le 10 avril dernier son équipe à l’Inter Club de Ségou. Lamine Dembélé et Brema Ouelé (arbitre central) se sont chamaillés dans les vestiaires juste après le match que le Réveil de San avait perdu 2 buts à 0 dans un match aller comptant pour la 3eme journée du Championnat Régional de Football de Ségou. Et c’est justement lors du match retour joué et resté vierge au score à San, le dimanche dernier, (8eme journée) que la Ligue de Ségou a notifié au Président du Réveil sa suspension de tous les bancs de touche de son club et des vestiaires officielles durant 3 matchs. Lamine Dembélé aurait donc réagit à cette suspension pour brandir l’Article 92 des Règlements Généraux de la FEMAFOOT qui stipule qu’en dehors des cartons rouges, nul ne peut être sanctionné pour une faute s’il n’a pas été écouté auparavant.